Chronique

BIG BALL - HOTTER THAN HELL / AFM Records 2010

Hello tout le monde, je viens de découvrir un nouveau groupe. Mais qui se cache sous ce patronyme des plus évocateur ? Et bien voici un jeune groupe Allemand, qui pratique du hard rock et qui vient à nous par la grande porte (à comprendre Afm) nous faire voir de quoi ils sont capables !

Dès la première chanson on comprend à quoi on a affaire. « Double demon » est du Ac/Dc à l'Allemande. Un riff typique, une voix encore plus que plus (une pale copie de Brian Johnson accouplé à leur Udo national) et une rythmique métronome, carrée de chez carrée. Tout ça c'est bien mais quand même trop carré pour être festif. Oui on ne chasse pas l'esprit Allemand comme ça ! Un début sympa même s'il annihile toute découverte. Avec « Porna lisa » on se lance dans du plus lourd, mais bien trop Ac/Dc pour être honnête. De plus sans vouloir leur jeter la pierre la concurrence est très rude avec les furieux d'Airbourne beaucoup plus convaincants, les légendaires Korkus, intouchables de par leur passé, voir même les Français d'Electric Duck, bien plus fun !
« Big ball crew » remet un peu de rythme mais tout semble trop aseptisé. Ça ressemblerai presque à des reprises (Given the dog a bone) qu'à des titres originaux. C'est bien trop dommage, car rien de chez rien ne vient sauver les meubles (surtout pas cette voix de canard presque risible à force). Encore plus de rythme pour « Killdozer » qui se veut plus métal. Un petit quelque chose de valable, qui demande de l'intérêt même si celui-ci ne dure pas.
Aller un petit « Free fire zone », histoire de ne pas lâcher l'affaire. Mais rien n'y fait. Et dire qu'ils ont été signés en singeant un grand du hard alors que d'autres groupes plus originaux galèrent, où va-t-on !? Bon à défaut de vouloir sortir des sentiers battus « Hell whore & high heels » sonne beaucoup plus blues et par conséquence est plus cool. Dommage que tout soit si carré ça manque de folie !
On retrouve notre copie conforme avec « Hotter than hell » qui me plombe réellement le moral !! Plus lourde elle me brise mes big balls !! Puis l'insipide « Shooter » débarque, avec la ferme intention de faire rocker dans les chaumières. Et bien pour moi c'est pas encore ça. Certes il y a du rythme pour mais alors c'est bien tout ! Comme si ça ne suffit pas ils enfoncent le clou avec le répétitif « Plugged in » plus électrique et speed, qui semble sortir d'un Let there be rock. Sauvez-moi !!
À la limite du suicide « Wrecking ball » débarque avec son riff plombé, sa batterie en béton armé et notre pseudo Brian Johnson. Mais merde il n’y a pas une chanson à sauver ou quoi !? Plus que 3 titres pour peut-être en trouver une ! « Goove monster machine » ? Non toujours pas ça, limite de chez limite le plagia, « Rock n roll stomper » ? Presque, mais cette putain de voix m'horripile à force et « Riding with the devil », bien plus rock’n’roll tape fort, mais sans déclencher une hystérie. Mais bon je crois que c'était perdu d'avance.

Conclusion : très dur de noter cet album. Car l'envie est là mais tout semble si copié/collé sans âme et sans idée que l'album perd tout son charme. Alors si vous êtes un fan invétéré de rock Australien, qu'Ac/dc est le seul groupe que vous arrivez à écouter, peut-être bien que celui-ci vous intéressera, si non oubliez !
 
Critique : Guillaume
Note : 4/10
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