Chronique
KILO - LOCK THE DOGS OUT / Maximum Douglas Records 2009
Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Une fois de plus, nous accueillons en nos murs de représentants de l’Hexagone. et plus précisément des angevins (habitants d’Angers pour les gens qui pensent que, passé Avignon, il neige en juin). La troupe s’appelle KILO. Allez donc savoir pourquoi, tiens ! Et leur premier album s’intitule LOCK THE DOGS OUT. Il semblerait que tous les membres aient un vécu bien affirmé dans le monde de la musique et à l’échelle nationale. Leurs influences provienent de groupes tels que SICK OF IT ALL, LARD ou encore UNSANE. A écouter vite.
AUDIO FOUR. Introduction instrumentale de 15 secondes. Faut bien commencer par quelque chose.
UNDERRATED. Ca frappe fort d’entrée de jeu. Un 7/4 très naturel qui marquera certainement les esprits. Un morceau tout en nuances axé sur ce « temps en moins ». Le son arrache vraiment et l’interprétation semble d’un excellent niveau avec, en particulier, un chant raguer, personnel, tout en tripes. Ca promet.
HELLSCRACK. On prend quelques points et on taille droit dans la couette. Un morceau brutal mais teinté d’ambiances avec un gros travail sur les mélodies. Une rythmique punk-thrash-rock qui envoie les pieds. Toujours ce chant qui pousse tout le monde vers l’avant. Une très bonne qualité.
GET OUT. Très rock dans l’interprétation, on voit qu’on a affaire à des musiciens de très bon niveau qui prennent leur pied à nous défourailler les oreilles. On débande pas. Un riff vous fera forcément penser (si vous avez grandi au doux son des power band texans) à un vieux tube de l’époque où PANTERA faisait encore un usage vulgaire de la puissance. Un excellent morceau hard-core. Vraiment.
ECHO. Pour moi, le tube. Quoique tous leurs morceaux semblent être des hits en puissance pour ce style. MInimum investi, maximum garanti (comme il dirait l’autre con). On tourne autour d’un thème balancé dans le riff principal et ca tourne de folie. Très très bon.
IN DOWNTOWN. Un low tempo puissant. Un riff qui marque les esprits au même titre que le reste de l’album mais un morceau un cran en dessous de l’album selon moi.
SINKING TO THE BOTTOM WITHOUT YOU. Un morceau très atmosphérique. Gros travail d’environnement musical. D’un côté, l’album perd de son énergie hard-core. D’un autre, il gagne en musicalité et montre une facette des zouaves qui illustre bien leur talent de composition.
DAY BY DAY. La, on est sur du pur hard-core. Ca cogne fort. On sent l’envie d’en découdre avec les sentiers battus au travers de ces riffs impairs qui donnent une teinte bien personnelle et fort agréable. Excellent job.
FRONT KID. Encore un low tempo puissant mais on sent une importante volonté mélodique qui prime toujours. Un chant qui ravit depuis le début tant par son timbre que par ses nuances.
GOLGOTH 666. L’extra-terrestre de l’album avec son intro dépotage de décibels appuyée par une constante à la double. De la caisse claire sur le temps avec des hurlements et tout est dit ! Encore un morceau chiadé avec un gros travail de nuances autour d’un thème principal. Ils sont forts.
SHINE OVER MAY HEAD. Toujours l’art du riff et un gros travail de mélodie. Encore un morceau riche, plein de mouvements pour clôturer d’une fort belle manière cet album.
Pour conclure, on est en présente d’un excellent album. Procédons dans l’ordre. Le son : irréprochable. Ca déchire à tous les niveaux. Les musiciens : tous d’un excellent niveau. Même si, forcément, on entend peut être un peu plus le chant, les rythmiques n’ont pas à pâlir. Tout le monde tire la machine vers le haut à l’unisson. La composition : terrible. Des morceaux chiadés, des travails de nuances et de musicalité importants.
Réellement un premier album qui restera dans les mémoires pour les amoureux du style (et aussi quelques autres). Rien à jeter. Bravo les gars, continuez dans ce sens.
AUDIO FOUR. Introduction instrumentale de 15 secondes. Faut bien commencer par quelque chose.
UNDERRATED. Ca frappe fort d’entrée de jeu. Un 7/4 très naturel qui marquera certainement les esprits. Un morceau tout en nuances axé sur ce « temps en moins ». Le son arrache vraiment et l’interprétation semble d’un excellent niveau avec, en particulier, un chant raguer, personnel, tout en tripes. Ca promet.
HELLSCRACK. On prend quelques points et on taille droit dans la couette. Un morceau brutal mais teinté d’ambiances avec un gros travail sur les mélodies. Une rythmique punk-thrash-rock qui envoie les pieds. Toujours ce chant qui pousse tout le monde vers l’avant. Une très bonne qualité.
GET OUT. Très rock dans l’interprétation, on voit qu’on a affaire à des musiciens de très bon niveau qui prennent leur pied à nous défourailler les oreilles. On débande pas. Un riff vous fera forcément penser (si vous avez grandi au doux son des power band texans) à un vieux tube de l’époque où PANTERA faisait encore un usage vulgaire de la puissance. Un excellent morceau hard-core. Vraiment.
ECHO. Pour moi, le tube. Quoique tous leurs morceaux semblent être des hits en puissance pour ce style. MInimum investi, maximum garanti (comme il dirait l’autre con). On tourne autour d’un thème balancé dans le riff principal et ca tourne de folie. Très très bon.
IN DOWNTOWN. Un low tempo puissant. Un riff qui marque les esprits au même titre que le reste de l’album mais un morceau un cran en dessous de l’album selon moi.
SINKING TO THE BOTTOM WITHOUT YOU. Un morceau très atmosphérique. Gros travail d’environnement musical. D’un côté, l’album perd de son énergie hard-core. D’un autre, il gagne en musicalité et montre une facette des zouaves qui illustre bien leur talent de composition.
DAY BY DAY. La, on est sur du pur hard-core. Ca cogne fort. On sent l’envie d’en découdre avec les sentiers battus au travers de ces riffs impairs qui donnent une teinte bien personnelle et fort agréable. Excellent job.
FRONT KID. Encore un low tempo puissant mais on sent une importante volonté mélodique qui prime toujours. Un chant qui ravit depuis le début tant par son timbre que par ses nuances.
GOLGOTH 666. L’extra-terrestre de l’album avec son intro dépotage de décibels appuyée par une constante à la double. De la caisse claire sur le temps avec des hurlements et tout est dit ! Encore un morceau chiadé avec un gros travail de nuances autour d’un thème principal. Ils sont forts.
SHINE OVER MAY HEAD. Toujours l’art du riff et un gros travail de mélodie. Encore un morceau riche, plein de mouvements pour clôturer d’une fort belle manière cet album.
Pour conclure, on est en présente d’un excellent album. Procédons dans l’ordre. Le son : irréprochable. Ca déchire à tous les niveaux. Les musiciens : tous d’un excellent niveau. Même si, forcément, on entend peut être un peu plus le chant, les rythmiques n’ont pas à pâlir. Tout le monde tire la machine vers le haut à l’unisson. La composition : terrible. Des morceaux chiadés, des travails de nuances et de musicalité importants.
Réellement un premier album qui restera dans les mémoires pour les amoureux du style (et aussi quelques autres). Rien à jeter. Bravo les gars, continuez dans ce sens.
Critique : Burno
Note : 8/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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