Chronique
AVANTASIA - THE WICKED SYMPHONY / Nuclear blast 2010
Tobias Sammet est de retour avec son projet, pour nous présenter un double album (dans un très joli box) faisant suite au très bon 'The Scarecrow'. Voici la première partie de la fin de sa (finalement) trilogie.
On débute par la title track, qui nous offre d'entrée plus de 9 minutes de musique. Une douce intro symphonique nous plonge dans l'épopée, puis un riff direct débarque et lance cette pièce majestueuse. Tobias, suivit de Russel Allen (Symphony X) et Jorn Lande (Masterplan) lancent à leur tour le festival vocal, pour un résultat énorme, jusqu'au refrain orgasmique : sûrement l'un des plus beau qu'il ait composé ! Ça commence très, très fort avec ce « The wicked symphony », qui ne baisse pas de régime et nous enivre tout au long de ses minutes. Avec « Wastelands » on retrouve le speed métal old school chèr à notre Tobi. Un titre comme on en avait plus beaucoup entendu, avec un Michael Kiske (Helloween / Place Vendome) impérial qui nous replonge en pleine époque d'Helloween. Sympathique mais pas des plus recherché.
« Scales of justice » et son riff incisif voit Tim Owens (Malmsteen) faire étal de son talent sur un heavy métal assez inhabituel. Un bien bon titre avec là encore un refrain énormissime pulvérisé par les vocaux incendiaires de Mr Owens ! Seul le break me fait bizarre. Certes Tim Owens y est pour beaucoup sur la réussite de cette chanson où Tobias est très en retrait. Place au single avec « Dying for an angel » et la légende Klaus Meine (Scorpions), pour une ballade rock des plus agréable. Une chanson dans la pure tradition Sammet (moderne) bien appuyée par cette voix légendaire et un refrain encore une fois imparable !
On continue avec « Blizzard of the broken mirror », qui retrouve le heavy épique. A noter une intervention d'André Matos (Angra / Shaman) des plus réussie. Certes pas mis plus en valeur que ça mais ces quelques secondes sont tout simplement grandioses ! En prime un refrain efficace délectable. Place à nouveau à du lourd avec « Runaway train ». Une sorte de ballade épique à la Meat Loaf avec un Bob Catley irrésistible comme à chaque fois dans ces moments là. Jorn Lande est aussi de la partie et ensorcelle l'auditeur. Un trio et une composition de haut vol qui ne vous lâche plus.
On passe de surprise en surprise dans cet opus et « Crestfallen » est sûrement la plus importante. Un heavy ultra moderne limite indus avec un Tobias extraordinaire !! Le refrain gorgé de gros chœurs avec un Tobias transcendé comme jamais, est d'un prenant ! A noter aussi un joli duo guitare entre Sacha Peath et Oliver Hartmann. Pour moi un très grand moment de cette galette ! C'est pas tout mais c'est qu'il en reste encore derrière et « Forever is a long time » beaucoup plus enjoué prend le relais. D'entrée Jorn Lande intervient pour un travail en tout point parfait. Rien à reprocher à cette sympathique chanson.
Riff inspiré par le géant Rammstein pour « Black wings » qui voit le retour de Ralf Zdiarstek pour mon plus grand bonheur. À nouveau Tobias nous offre du lourd avec un titre sombre et majestueux. Le refrain te prend aux tripes et te file la chair de poule ! Après cette pure joie, Russel Allen sur un « States of matter » rythmé et joyeux nous garanti de très bons moments.
Dernière œuvre avec la ballade « The edge », qui termine sur un ton plus calme mais tout aussi enchanteresse cette première pièce.
Conclusion : pour une suite c'est une sacrée suite ! Un excellent opus, moderne varié où chaque chanson est moment fort ! Tobias vient de frapper très fort ! Un must sans hésitation ! Je dirai même peut être l'œuvre la plus aboutie de notre génie.
On débute par la title track, qui nous offre d'entrée plus de 9 minutes de musique. Une douce intro symphonique nous plonge dans l'épopée, puis un riff direct débarque et lance cette pièce majestueuse. Tobias, suivit de Russel Allen (Symphony X) et Jorn Lande (Masterplan) lancent à leur tour le festival vocal, pour un résultat énorme, jusqu'au refrain orgasmique : sûrement l'un des plus beau qu'il ait composé ! Ça commence très, très fort avec ce « The wicked symphony », qui ne baisse pas de régime et nous enivre tout au long de ses minutes. Avec « Wastelands » on retrouve le speed métal old school chèr à notre Tobi. Un titre comme on en avait plus beaucoup entendu, avec un Michael Kiske (Helloween / Place Vendome) impérial qui nous replonge en pleine époque d'Helloween. Sympathique mais pas des plus recherché.
« Scales of justice » et son riff incisif voit Tim Owens (Malmsteen) faire étal de son talent sur un heavy métal assez inhabituel. Un bien bon titre avec là encore un refrain énormissime pulvérisé par les vocaux incendiaires de Mr Owens ! Seul le break me fait bizarre. Certes Tim Owens y est pour beaucoup sur la réussite de cette chanson où Tobias est très en retrait. Place au single avec « Dying for an angel » et la légende Klaus Meine (Scorpions), pour une ballade rock des plus agréable. Une chanson dans la pure tradition Sammet (moderne) bien appuyée par cette voix légendaire et un refrain encore une fois imparable !
On continue avec « Blizzard of the broken mirror », qui retrouve le heavy épique. A noter une intervention d'André Matos (Angra / Shaman) des plus réussie. Certes pas mis plus en valeur que ça mais ces quelques secondes sont tout simplement grandioses ! En prime un refrain efficace délectable. Place à nouveau à du lourd avec « Runaway train ». Une sorte de ballade épique à la Meat Loaf avec un Bob Catley irrésistible comme à chaque fois dans ces moments là. Jorn Lande est aussi de la partie et ensorcelle l'auditeur. Un trio et une composition de haut vol qui ne vous lâche plus.
On passe de surprise en surprise dans cet opus et « Crestfallen » est sûrement la plus importante. Un heavy ultra moderne limite indus avec un Tobias extraordinaire !! Le refrain gorgé de gros chœurs avec un Tobias transcendé comme jamais, est d'un prenant ! A noter aussi un joli duo guitare entre Sacha Peath et Oliver Hartmann. Pour moi un très grand moment de cette galette ! C'est pas tout mais c'est qu'il en reste encore derrière et « Forever is a long time » beaucoup plus enjoué prend le relais. D'entrée Jorn Lande intervient pour un travail en tout point parfait. Rien à reprocher à cette sympathique chanson.
Riff inspiré par le géant Rammstein pour « Black wings » qui voit le retour de Ralf Zdiarstek pour mon plus grand bonheur. À nouveau Tobias nous offre du lourd avec un titre sombre et majestueux. Le refrain te prend aux tripes et te file la chair de poule ! Après cette pure joie, Russel Allen sur un « States of matter » rythmé et joyeux nous garanti de très bons moments.
Dernière œuvre avec la ballade « The edge », qui termine sur un ton plus calme mais tout aussi enchanteresse cette première pièce.
Conclusion : pour une suite c'est une sacrée suite ! Un excellent opus, moderne varié où chaque chanson est moment fort ! Tobias vient de frapper très fort ! Un must sans hésitation ! Je dirai même peut être l'œuvre la plus aboutie de notre génie.
Critique : Guillaume
Note : 9.5/10
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