Chronique
NEFARIUM - AD DISCIPULUM / Agonia Records 2010
Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Nous voilâmes partis au Nord de la botte italienne aujourd’hui. Un quatuor de fous furieux (extrême black métal) du nom de NEFARIUM viennent nous présenter leur troisième bébé : AD DISCIPULUM. Pour anecdote, je me permets de vous présenter les quatre, parce que les noms sont beaux : CARNIFEX, ADVENTOR, VEXATOR et GARGHUF. Alors le dernier n’est point une quinte d’éternuement et, de surcroît, le monsieur fait partie d’ENTHRONED et anciennement GORGOROTH. Donc vous rigolerez moins quand vous entendrez, je vous en fais la promesse ! Allons y, d’ailleurs.
TONGUE OF THE FIRST (SIMON PETER). Oh putain. Des sportifs. Ca arrache complet. Les deux pieds en avant. Il y’a un vrai côté black mélodique mais, en premier plan, un black hyper brutal. Ca déchire tout.
HANDS BLEEDING FEAR (PONCIUS PILATE). Oh putain, ça continue. Chars d’assaut, garde à vous. Mais toujours en finesse et en mélodie. Mais ça déchire un maximum quand même.
THE BASTARD SON OF SATAN (JESUS CHRIST). Oh putain, ils fatiguent pas. Il y’a un fond de KRISIUN, là dedans. Juste quelques points en moins (quoique…) et niveau chant, ça hurle aussi bien. Et, vindieu, quelle boucherie. TERRIBLE.
SHEPERD FOR DEAD LAMBS. En avant, guingamp ! Ca débande pas. Une peau de caisse claire à la minute pour le monsieur. Ca va TRES vite et ça joue très bien. Les mélodies sont vraiment fines et recherchées. Mais ça défonce tout sur son passage. Y’a vraiment des malades mentaux sur notre belle planète.
SHARPENING THE SPEAR OF LONGINUS (CASSIUS LONGINUS). Allez zou! Le registre est un peu différent. Plein de cassures, on explore toutes les subdivisions rythmiques. Je ne suis pas particulièrement fan de ces trucs « techniques ». Mais force est de constater qu’ils excellent en ce domaine.
SERVUS SERVORUM SATANAE (BENEDICTUS XVI). Un morceau très mélodique avec des violons et une orchestration peu banale en introduction. Ah, ces italiens, ils ont un truc que nous n’aurons jamais. Au final, un morceau très mélodique et hyper brutal. Ca peut coexister. Très fort.
SEVEN WHORES OF MAGDALA (MARIA MAGDALEINE). Moins mélodique, plus brutal. Une batterie présente sur tous les fronts. On pourra même dire de ce morceau que le travail sur les ambiances est plus important. Si, si ! Vous savez… quand on parle de filles et d’amour….. un verre à la main…..je perds la notion de choses.
MASS INFANTICIDE BY THE KING OF JUDEAH (HEROD THE GREAT). Un mid tempo? Non? Le repos? Non ? Pire, on part lent et lourd. Une ambiance très pesante. Ils savent le faire aussi. Et très bien. Et C EST REPARTI. Encore un morceau redoutable et une fin, AH, j’adore !!
Pour conclure, un album d’extrême black métal très abouti. Très mélodique. Mais le côté brutal reste vraiment prépondérant. Ca déchire dans tous les sens. Leur nouveau batteur est réellement démoniaque parce qu’il envoie tout le temps et il fout la rage nécessaire à tout le travail. Certes de la musique pour fans du genre, mais un album vraiment excellent et un travail énorme. Félicitations à nos sportifs d’Italie.
TONGUE OF THE FIRST (SIMON PETER). Oh putain. Des sportifs. Ca arrache complet. Les deux pieds en avant. Il y’a un vrai côté black mélodique mais, en premier plan, un black hyper brutal. Ca déchire tout.
HANDS BLEEDING FEAR (PONCIUS PILATE). Oh putain, ça continue. Chars d’assaut, garde à vous. Mais toujours en finesse et en mélodie. Mais ça déchire un maximum quand même.
THE BASTARD SON OF SATAN (JESUS CHRIST). Oh putain, ils fatiguent pas. Il y’a un fond de KRISIUN, là dedans. Juste quelques points en moins (quoique…) et niveau chant, ça hurle aussi bien. Et, vindieu, quelle boucherie. TERRIBLE.
SHEPERD FOR DEAD LAMBS. En avant, guingamp ! Ca débande pas. Une peau de caisse claire à la minute pour le monsieur. Ca va TRES vite et ça joue très bien. Les mélodies sont vraiment fines et recherchées. Mais ça défonce tout sur son passage. Y’a vraiment des malades mentaux sur notre belle planète.
SHARPENING THE SPEAR OF LONGINUS (CASSIUS LONGINUS). Allez zou! Le registre est un peu différent. Plein de cassures, on explore toutes les subdivisions rythmiques. Je ne suis pas particulièrement fan de ces trucs « techniques ». Mais force est de constater qu’ils excellent en ce domaine.
SERVUS SERVORUM SATANAE (BENEDICTUS XVI). Un morceau très mélodique avec des violons et une orchestration peu banale en introduction. Ah, ces italiens, ils ont un truc que nous n’aurons jamais. Au final, un morceau très mélodique et hyper brutal. Ca peut coexister. Très fort.
SEVEN WHORES OF MAGDALA (MARIA MAGDALEINE). Moins mélodique, plus brutal. Une batterie présente sur tous les fronts. On pourra même dire de ce morceau que le travail sur les ambiances est plus important. Si, si ! Vous savez… quand on parle de filles et d’amour….. un verre à la main…..je perds la notion de choses.
MASS INFANTICIDE BY THE KING OF JUDEAH (HEROD THE GREAT). Un mid tempo? Non? Le repos? Non ? Pire, on part lent et lourd. Une ambiance très pesante. Ils savent le faire aussi. Et très bien. Et C EST REPARTI. Encore un morceau redoutable et une fin, AH, j’adore !!
Pour conclure, un album d’extrême black métal très abouti. Très mélodique. Mais le côté brutal reste vraiment prépondérant. Ca déchire dans tous les sens. Leur nouveau batteur est réellement démoniaque parce qu’il envoie tout le temps et il fout la rage nécessaire à tout le travail. Certes de la musique pour fans du genre, mais un album vraiment excellent et un travail énorme. Félicitations à nos sportifs d’Italie.
Critique : Burno
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel du Groupe
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