Chronique
VANDEN PLAS - THE SERAPHIC CLOCKWORK / Frontiers records 2010
Quatre années après leur dernier album, les Allemands ont encore pris tout leur temps pour construire pièce après pièce ce sixième album hautement progressif. Vite, vite allons découvrir ça.
Avec « Frequency » on entre dans le vif du sujet et on est très agréablement surpris par la volonté de proposer un truc un peu différent. Une intro très prog avec beaucoup de clavier qui rappelle quelque part les travaux de Derek Sherinian. Je rassure quand même les fans, malgré quelques petites nouveautés la patte Vanden Plas est bel et bien là et dès que la voix d'Andy Kuntz arrive on n'en doute plus ! Un premier titre fort convainquant avec son break pseudo symphonique et son solo technique. On parlait de symphonie et c'est avec un mini orchestre que la heavy et puissante « Holes in the sky » débarque dans nos oreilles. Un titre de toute beauté porté par l'émotion d'Andy dans un chant tout en retenue. Musicalement, ainsi qu'au niveau du son, le groupe a rééquilibré les choses avec un synthé plus présent et une guitare toujours aussi puissante mais moins 'envahissante'.
Intro beaucoup plus douce avec « Scar of an angel ». L'acoustique prend place pour nous bercer dans de tendres moments délicats. La suite bien plus métal nous offre une belle pièce épique avec comme d'habitude un Andy Kuntz des plus convainquant ! Du très beau travail ! « Sound of blood » se veut plus néoclassique puis accélère le rythme. Un pur produit de Kaiserslautern, sur lequel Gunter Werno réalise un super boulot surement lié à la comédie musicale Ludus Danielis fraichement réalisée.
Maintenant place à un enchainement de quatre titres à tiroir entre 9 et 12 minutes qui débute par « The final murder » qui nous fait une petite montée en intensité avec son début calme acoustique qui évolue petit à petit de manière épique et théâtrale ! Encore une fois on sent que leur boulot sur les comédies musicales leur a apporté beaucoup d'inspiration pour leur concept. On poursuit avec « Quicksilver » qui sur fond de cloche et de piano se fait douloureuse. Une ambiance mélancolique s'empare de vous, durant ces quelques minutes d'un autre temps. On sent vraiment que le groupe a considérablement évolué dans leur façon de composer et de poser des ambiances, collant parfaitement aux paroles. Une très belle ballade théâtrale qui vous colle à la peau.
« Rush of silence » reprend avec entrain le bon métal progressif si caractéristique de nos Allemands. Il est réellement impressionnant de constater à quel point les compos sont finement travaillées, toujours en mouvement, elles s'articulent de façon intelligente sans procurer le moindre problème à l'auditeur totalement subjugué par les mélodies et l'histoire contées ! Du grand art ! Dernière pièce épique et fin de notre premier chapitre avec « On my way to jerusalem » qui nous invite à un voyage inoubliable. Une pièce maitresse sans faute de goût qui durant 12 minutes ne te lâche pas. Que du bon, rien que du bon...
Un petit bonus avec « Eleyson » extrait de la comédie musicale Ludus Danielis. Une sublime ballade aux saveurs orientales des plus délectables avec un Andy Kuntz formidable. Ça donne envie d'aller au théâtre tout ça !
Conclusion : Vandan Plas n'arrête pas de me surprendre en proposant un nouvel album exquis qui démontre de très, très grandes qualités et une évolution réussie. Surement le plus bel album de nos amis !
Avec « Frequency » on entre dans le vif du sujet et on est très agréablement surpris par la volonté de proposer un truc un peu différent. Une intro très prog avec beaucoup de clavier qui rappelle quelque part les travaux de Derek Sherinian. Je rassure quand même les fans, malgré quelques petites nouveautés la patte Vanden Plas est bel et bien là et dès que la voix d'Andy Kuntz arrive on n'en doute plus ! Un premier titre fort convainquant avec son break pseudo symphonique et son solo technique. On parlait de symphonie et c'est avec un mini orchestre que la heavy et puissante « Holes in the sky » débarque dans nos oreilles. Un titre de toute beauté porté par l'émotion d'Andy dans un chant tout en retenue. Musicalement, ainsi qu'au niveau du son, le groupe a rééquilibré les choses avec un synthé plus présent et une guitare toujours aussi puissante mais moins 'envahissante'.
Intro beaucoup plus douce avec « Scar of an angel ». L'acoustique prend place pour nous bercer dans de tendres moments délicats. La suite bien plus métal nous offre une belle pièce épique avec comme d'habitude un Andy Kuntz des plus convainquant ! Du très beau travail ! « Sound of blood » se veut plus néoclassique puis accélère le rythme. Un pur produit de Kaiserslautern, sur lequel Gunter Werno réalise un super boulot surement lié à la comédie musicale Ludus Danielis fraichement réalisée.
Maintenant place à un enchainement de quatre titres à tiroir entre 9 et 12 minutes qui débute par « The final murder » qui nous fait une petite montée en intensité avec son début calme acoustique qui évolue petit à petit de manière épique et théâtrale ! Encore une fois on sent que leur boulot sur les comédies musicales leur a apporté beaucoup d'inspiration pour leur concept. On poursuit avec « Quicksilver » qui sur fond de cloche et de piano se fait douloureuse. Une ambiance mélancolique s'empare de vous, durant ces quelques minutes d'un autre temps. On sent vraiment que le groupe a considérablement évolué dans leur façon de composer et de poser des ambiances, collant parfaitement aux paroles. Une très belle ballade théâtrale qui vous colle à la peau.
« Rush of silence » reprend avec entrain le bon métal progressif si caractéristique de nos Allemands. Il est réellement impressionnant de constater à quel point les compos sont finement travaillées, toujours en mouvement, elles s'articulent de façon intelligente sans procurer le moindre problème à l'auditeur totalement subjugué par les mélodies et l'histoire contées ! Du grand art ! Dernière pièce épique et fin de notre premier chapitre avec « On my way to jerusalem » qui nous invite à un voyage inoubliable. Une pièce maitresse sans faute de goût qui durant 12 minutes ne te lâche pas. Que du bon, rien que du bon...
Un petit bonus avec « Eleyson » extrait de la comédie musicale Ludus Danielis. Une sublime ballade aux saveurs orientales des plus délectables avec un Andy Kuntz formidable. Ça donne envie d'aller au théâtre tout ça !
Conclusion : Vandan Plas n'arrête pas de me surprendre en proposant un nouvel album exquis qui démontre de très, très grandes qualités et une évolution réussie. Surement le plus bel album de nos amis !
Critique : Guillaume
Note : 9.5/10
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