Chronique
AVENGED SEVENFOLD - NIGHTMARE / Roadrunner 2010
Voici mon dernier coup de cœur!! Découvert grâce à Slash avec leur album éponyme, Avenged Sevenfold m'a mit une gifle comme cela faisait très longtemps que je n'en avais pas reçu. Une musique à la fois sans frontière et techniquement solide ce qui en a fait pour moi une révélation à part entière. Mais voilà, le 28 décembre 2009, la mort de James Owen Sullivan, membre fondateur du groupe et l'un des principaux compositeurs est annoncée sans réelle explication. Armé de l'excellent Mike Portnoy (Dream Theater) nos Californiens sortent aujourd'hui leur cinquième album hommage.
La title track nous arrive sur une boite à musique digne d'un conte de Tim Burton. L'armada métal fait son apparition pour un pur titre Métal puissant et racé. M Shadow déjà très en voix nous régale sur ce petit bijou. « Nightmare » démontre que malgré la douleur, le groupe a su rester foncièrement métal. On enfonce le clou avec la plus groovy « Welcome to the family » qui poursuit là où le groupe nous avait laissé avec leur deux dernières livraisons. Le refrain ultra mélodique deviendra un classique.
Rassuré part le fait que le groupe n'ait pas ralenti le rythme, je me prends en pleine poire « Danger line » qui part sur les chapeaux de roue et nous livre une nouvelle leçon de métal de très, très grande classe, armé d'un refrain de tueur !! Voilà bien ce qui me régale tous ces mélanges de styles, qui enrichissent cette musique. La fin plus douce est une bien belle trouvaille. Place à du calme avec la sublime intro de « Buried alive », d'une délicatesse enchanteresse. La suite est une jolie ballade comme on devait s'y attendre, elle rappelle celles de Metallica. Puis tout s'accélère (toujours dans cette veine à la Metallica) pour nous offrir une fin bien métal et tout simplement orgasmique ! Le titre de cet album !
Avec « Natural born killer » on explore une facette plus virulente et sombre du groupe. Un métal explosif qui ose se frotter aux frontières de l'extrême. À nouveau le refrain plus mélodique permet de varier les plaisirs. Début acoustique très country pour « So far away » qui est la vraie ballade de l'album. Un moment fort agréable à des lustres du métal rugueux mais si bien fait !
Un petit « God hates us » histoire de remettre tout le monde d'accord ! Malgré ses quelques secondes soft, la suite est bien rentre dedans pour nous en mettre plein la gueule !!!! S'en suit « Victim » qui se veut être une power ballade, peu convaincante à mon avis même si la fin est bien mieux. Avec « Tonight the world dies » on tombe dans du pseudo larmoyant qui fait retomber les bonnes intentions du départ. Un titre qui aurait pu être sur l'album solo de Slash car très proche des compos bluesy de l'homme au haut de forme. Nouvelle bizarrerie pour le groupe avec « Fiction » qui majoritairement au piano nous plonge dans une ambiance pesante. Sans être des plus remuante, elle a au moins le mérite d'être personnelle et touchante. Une très belle réussite.
On termine avec « Save me » qui remet enfin du très bon métal percutant sur le devant de la scène. Une fin à rallonge de très bonne facture qui démontre bien l'immense potentiel des Ricains !
Conclusion : Avenged Sevenfold a su répondre présent avec un album fort convaincant malgré quelques faiblesses vers la fin. Un album à ne pas bouder pour un groupe qui en a encore sous le pied.
La title track nous arrive sur une boite à musique digne d'un conte de Tim Burton. L'armada métal fait son apparition pour un pur titre Métal puissant et racé. M Shadow déjà très en voix nous régale sur ce petit bijou. « Nightmare » démontre que malgré la douleur, le groupe a su rester foncièrement métal. On enfonce le clou avec la plus groovy « Welcome to the family » qui poursuit là où le groupe nous avait laissé avec leur deux dernières livraisons. Le refrain ultra mélodique deviendra un classique.
Rassuré part le fait que le groupe n'ait pas ralenti le rythme, je me prends en pleine poire « Danger line » qui part sur les chapeaux de roue et nous livre une nouvelle leçon de métal de très, très grande classe, armé d'un refrain de tueur !! Voilà bien ce qui me régale tous ces mélanges de styles, qui enrichissent cette musique. La fin plus douce est une bien belle trouvaille. Place à du calme avec la sublime intro de « Buried alive », d'une délicatesse enchanteresse. La suite est une jolie ballade comme on devait s'y attendre, elle rappelle celles de Metallica. Puis tout s'accélère (toujours dans cette veine à la Metallica) pour nous offrir une fin bien métal et tout simplement orgasmique ! Le titre de cet album !
Avec « Natural born killer » on explore une facette plus virulente et sombre du groupe. Un métal explosif qui ose se frotter aux frontières de l'extrême. À nouveau le refrain plus mélodique permet de varier les plaisirs. Début acoustique très country pour « So far away » qui est la vraie ballade de l'album. Un moment fort agréable à des lustres du métal rugueux mais si bien fait !
Un petit « God hates us » histoire de remettre tout le monde d'accord ! Malgré ses quelques secondes soft, la suite est bien rentre dedans pour nous en mettre plein la gueule !!!! S'en suit « Victim » qui se veut être une power ballade, peu convaincante à mon avis même si la fin est bien mieux. Avec « Tonight the world dies » on tombe dans du pseudo larmoyant qui fait retomber les bonnes intentions du départ. Un titre qui aurait pu être sur l'album solo de Slash car très proche des compos bluesy de l'homme au haut de forme. Nouvelle bizarrerie pour le groupe avec « Fiction » qui majoritairement au piano nous plonge dans une ambiance pesante. Sans être des plus remuante, elle a au moins le mérite d'être personnelle et touchante. Une très belle réussite.
On termine avec « Save me » qui remet enfin du très bon métal percutant sur le devant de la scène. Une fin à rallonge de très bonne facture qui démontre bien l'immense potentiel des Ricains !
Conclusion : Avenged Sevenfold a su répondre présent avec un album fort convaincant malgré quelques faiblesses vers la fin. Un album à ne pas bouder pour un groupe qui en a encore sous le pied.
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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