Chronique
GALDERIA - RISE, LEGIONS OF FREE MEN / Auto-production 2010
Galderia est un groupe sudiste bien connu des Marseillais, car ce dernier existe depuis 2006. Le combo a eu des hauts, comme sa création, mais aussi des bas quand celui-ci a splitté en 2009. Peu importe, Seb est quelqu’un de positif, animé par la puissance universelle. Puissance qu’il insuffle à qui veut bien le suivre, et ce n’est pas ce « Rise, Legions Of Free Men » qui prouvera le contraire. Le guitariste/chanteur et leader du groupe est vraiment habité par sa musique et se sent investi d’une mission : sortir l’Humanité du Néant dans lequel elle sombre jour après jour. Le remède : Galderia !
Accompagné de Tom (guitare), Verdo (basse) et JC (batterie), Seb a auto-produit son premier album physique. En effet, même après le split du groupe, le « Starchild of the universe » (Seb quoi), a continué à enregistrer des morceaux et à les mettre en téléchargement gratuit sur le site du groupe ( http://galderia.free.fr ). Ne faisant jamais les choses à moitié, leur premier opus a été mixé par le grand manitou du speed metal, à savoir Mika Jussila, dans les non moins célèbres studios Finnvox. Mais trêve de blablas, si la forme est superbe, que vaut le fond de ce « Rise, Legions Of Free Men » ?
Le groupe officie dans un speed metal rappelant les meilleures heures de Gammaray, Freedom Call, Helloween ou Heavenly. Le genre de musique qui, vous l’aurez compris, ne peut que vous mettre de bonne heure. On peut également parler de happy metal sur certains passages.
On démarre avec « The awakening », qui, comme tout bon album de speed metal, se veut être l’intro. Celle-ci est principalement narrative et Seb nous présente ni plus ni moins sa philosophie et nous invite à rejoindre son combat. Embarquons donc à bord ! « Rise, legions of free men » s’enchaîne très rapidement et facilement. Gros riffs, chœurs puissants, synthé ambiançants, rien à dire, on ne nous a pas menti sur la marchandise. Les paroles ne donnent qu'une seule envie, les reprendre à gorges déployées. Les refrains deviennent des hymnes et votre pied ne cessera de battre la mesure. Ca y est, l’Unité cosmique est en train de vous contaminer. Et ce n’est pas « Seven stars » et sa rythmique endiablée qui vont calmer le jeu. Très bon morceau, où Seb et Tom alternent fulgurance et passages plus softs avec narration.
On calme un peu le jeu avec « Circle of illusion » et son début parlé. Evidemment, l’accalmie est de courte durée et une fois que les instruments s’installent crescendo, la cavalcade reprend ses droits. Un refrain hyper péchu vous fera headbanguer et hurler le titre du morceau. Un peu moins « classique » speed metalliquement parlant, ce track n’en est pas moins intéressant, au contraire même. Il sort un peu du lot et de manière positive. On reste dans un univers un peu plus paisible avec « From Gaïa to Galderia », une sorte de break qui, même s’il est calme, réussit à nous faire voyager. Vraiment du bon boulot fait sur les ambiances. On termine le voyage en beauté avec « Land of Galderia ». Nouveau morceau, nouvelle ambiance, ici, c’est le côté festif qui prédomine. Taillé pour la scène, attention aux torticolis avec cet ultime brûlot. Si, à cette écoute, vous n’avez toujours pas succombé à Galderia, je ne peux plus rien pour vous ! Je vous laisse la surprise du titre caché, et terminerai ma chronique en ajoutant que Seb a créé son « Starchild of the Universe studio » pour les groupes qui souhaiteraient enregistrer leur démo ou album, ainsi que le mixage, pour un prix abordable.
Conclusion :
Ce EP est vraiment une réussite. Même s’il reste dans les codes classiques du genre, il n’empêche que cela fonctionne plutôt très bien, tant les compos, le mix et l’énergie positive du groupe sont poussés à leur paroxysme. Si, en plus, je vous dis que Galderia est un groupe à découvrir sur scène, n’hésitez plus et faites comme moi, rejoignez au plus vite les Galderiens ! Que la puissance universelle soit avec vous !
Accompagné de Tom (guitare), Verdo (basse) et JC (batterie), Seb a auto-produit son premier album physique. En effet, même après le split du groupe, le « Starchild of the universe » (Seb quoi), a continué à enregistrer des morceaux et à les mettre en téléchargement gratuit sur le site du groupe ( http://galderia.free.fr ). Ne faisant jamais les choses à moitié, leur premier opus a été mixé par le grand manitou du speed metal, à savoir Mika Jussila, dans les non moins célèbres studios Finnvox. Mais trêve de blablas, si la forme est superbe, que vaut le fond de ce « Rise, Legions Of Free Men » ?
Le groupe officie dans un speed metal rappelant les meilleures heures de Gammaray, Freedom Call, Helloween ou Heavenly. Le genre de musique qui, vous l’aurez compris, ne peut que vous mettre de bonne heure. On peut également parler de happy metal sur certains passages.
On démarre avec « The awakening », qui, comme tout bon album de speed metal, se veut être l’intro. Celle-ci est principalement narrative et Seb nous présente ni plus ni moins sa philosophie et nous invite à rejoindre son combat. Embarquons donc à bord ! « Rise, legions of free men » s’enchaîne très rapidement et facilement. Gros riffs, chœurs puissants, synthé ambiançants, rien à dire, on ne nous a pas menti sur la marchandise. Les paroles ne donnent qu'une seule envie, les reprendre à gorges déployées. Les refrains deviennent des hymnes et votre pied ne cessera de battre la mesure. Ca y est, l’Unité cosmique est en train de vous contaminer. Et ce n’est pas « Seven stars » et sa rythmique endiablée qui vont calmer le jeu. Très bon morceau, où Seb et Tom alternent fulgurance et passages plus softs avec narration.
On calme un peu le jeu avec « Circle of illusion » et son début parlé. Evidemment, l’accalmie est de courte durée et une fois que les instruments s’installent crescendo, la cavalcade reprend ses droits. Un refrain hyper péchu vous fera headbanguer et hurler le titre du morceau. Un peu moins « classique » speed metalliquement parlant, ce track n’en est pas moins intéressant, au contraire même. Il sort un peu du lot et de manière positive. On reste dans un univers un peu plus paisible avec « From Gaïa to Galderia », une sorte de break qui, même s’il est calme, réussit à nous faire voyager. Vraiment du bon boulot fait sur les ambiances. On termine le voyage en beauté avec « Land of Galderia ». Nouveau morceau, nouvelle ambiance, ici, c’est le côté festif qui prédomine. Taillé pour la scène, attention aux torticolis avec cet ultime brûlot. Si, à cette écoute, vous n’avez toujours pas succombé à Galderia, je ne peux plus rien pour vous ! Je vous laisse la surprise du titre caché, et terminerai ma chronique en ajoutant que Seb a créé son « Starchild of the Universe studio » pour les groupes qui souhaiteraient enregistrer leur démo ou album, ainsi que le mixage, pour un prix abordable.
Conclusion :
Ce EP est vraiment une réussite. Même s’il reste dans les codes classiques du genre, il n’empêche que cela fonctionne plutôt très bien, tant les compos, le mix et l’énergie positive du groupe sont poussés à leur paroxysme. Si, en plus, je vous dis que Galderia est un groupe à découvrir sur scène, n’hésitez plus et faites comme moi, rejoignez au plus vite les Galderiens ! Que la puissance universelle soit avec vous !
Critique : Secret Sfred
Note : 8.5/10
Site du groupe : Myspace officiel du groupe
Vues : 5763 fois