Chronique

KAMELOT - POETRY FOR THE POISONNED / Ear Music 2010

Après un Ghost Opera monstrueux qui a eu le droit à deux éditions (toutes deux chroniquées sur ce site), voila le retour tant attend du combo américano-norvégien. Un album attendu car annoncé dans un premier temps pour fin mars/début avril de cette année. Alors laissons-nous plonger dans ce nouvel opus.

L’album débute avec « The Great Pandemonium », morceau qui a été choisi pour le premier clip servant à la promotion de cette rondelle (et quel clip en plus !!). Intro sombre avec des chœurs, un son un peu électronique et c’est parti pour une ambiance lourde et mélodique dans la pure veine de Kamelot. Khan se voit avoir une voix sombre et narrative avant d’entrer dans sa tessiture si particulière qui unie mélodie et puissance. Casey est une nouvelle fois remarquable derrière sa batterie. Changement de données avec « If tomorrow came » qui se lance à 200 km/h avant un break et l’entrée dans un mid tempo des plus puissants et ténébreux. La production appuyant aisément cette atmosphère. Arrivée sur le refrain, c’est la grosse baffe ; et ça fera mal en concert.
« Dear Editor » est un interlude qui débute sous la pluie, suivie d’une légère ligne de piano et d’une petite narration. S’en suit « The zodiac » qui arrive calmement mais avec envergure. Khan débute avec discrétion avec de monter en puissance dans ce mid tempo qui se voit agrémenter d’un invité : Jon Oliva (Savatage). Un duo bien sympa, qui se verra en plus agrémenter d’un superbe solo de Thomas à la guitare.

« Hunter’s season » arrive avec brio. Une intro moderne et mélodique rappelant un peu la période Karma. Niveau chant, Khan nous régale, et niveau musical c’est un pur bijou de speed mélodique. « House on a hill » débute avec un Khan en solo, suivi un peu plus tard par Thomas. Et là un invité. Quelle surprise ; c’est Simone ! Que dire sur le duo si ce n’est qu’on l’a depuis trois albums maintenant. Ambiance lourde et son moderne (électronique) pour lancer « Necropolis » qui comme son nom l’indique nous plonge dans un univers pesant et presque macabre mais à la sauce Kamelot ; c'est-à-dire : plaisant. « My train of thoughts » roule comme sur des rails et continue son chemin dans un domaine pour de « The Haunting » mais en plus sombre. Casey nous régale, tout comme Oliver qui donne une nouvelle dimension musicale au groupe avec un son au niveau des claviers plus moderne.
« Seal of woven years » pointe le bout de son nez avec douceur, mélodie et grandeur. Une entrée de toute beauté pour continuer dans un domaine sombre et envoutant.

C’est partit pour le title track qui se voit être divisé en quatre parties. Ce Poetry for the poisoned est une bonne pièce épique, pouvant rappeler le fameux « Elizabeth » mais en bien moins long (environ 10minutes). Un combiné de styles musicaux alliant solos de chaque instrument, narrations, mélodies envolées et ligne de chant énorme.
Pour conclure cet opus, c’est « Once upon a time » qui vient s’y coller. Un morceau des plus racés rappelant énormément leur hit « Forever ». La même structure au niveau musicale tout comme au niveau du chant, mais quel bonheur. Sur scène ça va vraiment défoncer !

Conclusion : il s’est fait désiré et on l’a accepté. Cet album est une pure merveille avec des hits à tout va. La production est énorme et ce côté sombre voire ténébreux par moment est plaisant. On reprochera quand même le fait d’avoir invité une nouvelle fois Simone. Elle chante bien, elle est jolie et sort avec Oliver, mais des bonnes chanteuses il y en a d’autres.
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel de Kamelot
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