Chronique
HALFORD - MADE OF METAL / Metal god records 2010
Le grand maitre du heavy revient pour son troisième album solo (je mets l'album de Noël entre parenthèses), le premier depuis son retour au sein de Judas Priest. Car il faut remonter en l'année 2002 pour retrouver des travaux solos de l'ami Rob avec le très bon et moderne Crucible !! Que va-t-il en être de cet opus à la pochette plutôt repoussante ?
On attaque fort avec un « Undisputed » qui reprend le flambeau heavy métal en main sur une cavalcade bien sentie. Le refrain est une pure merveille où la voix de Rob bien plus théâtrale est exquise ! Niveau solo la paire Roy Z / Mike Chalsciak fait des prouesses. On accélère le rythme sur du pur Judas avec un « Fire and ice » basique et efficace qui retrouve les refrains aériens étonnants mais fort plaisants. Deux bonnes minutes de speed qui déchire !
Un peu de catchy avec « Made of metal » qui nous offre une intro très futuriste assez déstabilisante avant de se transformer en un mid tempo froid et lugubre qui se rapproche de Crucible ! Un peu simple mais bon on a vu pire. « Speed of sound » reprend le pur heavy comme il nous l'avait offert dans Résurrection' pas le titre le plus inspiré mais Rob Halford est tellement bon dans ce registre qu'on ne peut lui en vouloir !
Après ces deux moments nostalgiques, «
Like there's tomorrow » fait dans du moderne qui relance l'intérêt de l'album. A noter un refrain avec un Rob Halford orgasmique qui me file le frisson à chaque coup (toute allusion sexuelle du fait de son homosexualité est ici proscrite, car avant tout Rob est le meilleur chanteur de heavy point barre !!). On reprend de la bonne musique avec « Till they day i die » qui s'évade sur les terres arides des States pour une sorte de métal sudiste qui déchire. Une prise de risque doublée d'une réussite qui fait grand plaisir !!
Le métal percutant revient à nous avec un « We own the night » qui passe très bien et voit encore un super refrain agrémenté de quelques notes de piano. On sent que le Metal God a tenu à travailler ce point là car chaque refrain à un quelque chose de marquant !! Un super morceau que j'apprécie tout particulièrement ! « Heartless » poursuit de manière plus soft, avec un métal mélodique qui me rappelle quelque peu le Turbo de Judas. À nouveau Rob sort un peu de ses sentiers pour un exercice viscéral des plus réussit !
Avec « Hell razor » on fait un bond de 35 ans en arrière, tant elle ressemble aux titres du Priset des 70's. Même la façon dont chante Rob y fait penser !! « Thunder and lightning » ferait-il référence au titre de Thin Lizzy ? Je ne pourrais le dire, mais sûr elle fait très 80's et passe plus que bien. Encore une petite perle à mettre à l'actif de l'homme de Birmingham.
Une petite ballade emplie d'émotions et de tristesse avec « Twenty-five years ». Un déchirement au cœur qui laisse sans voix. On change complètement de registre avec « Matador » et ses relents hispaniques (olé) qui envoie du bois ! Une chanson qui se rapproche pas mal des derniers travaux de Judas avec un refrain proche de ce qu'on a pu avoir dans Nostradamus.
« I know we stand a change » donne dans la pseudo ballade plutôt mélancolique. Un exercice encore une fois assez changeant mais qui une fois de plus est des plus réussit. On termine par « The mower » qui va vous faire vibrer. Un titre à la Painkiller avec un Halford en suraiguë comme ça faisait longtemps que l'on ne l'avait pas entendu!! Et oui on a beau avoir plus de 50 ans et tenir une forme de jeune premier. Tout simplement angoissante et ahurissant !
Conclusion : Rob Halford c'est fait plaisir avec cet album et cela s'entend ! Pas le meilleur album de métal de tous les temps mais des compos recherchées, faites avec envie, qui procurent de très bonnes sensations. Bref un super opus qui aura peut-être un peu de mal à trouver sa place mais moi je l'ai déjà adopté !!
On attaque fort avec un « Undisputed » qui reprend le flambeau heavy métal en main sur une cavalcade bien sentie. Le refrain est une pure merveille où la voix de Rob bien plus théâtrale est exquise ! Niveau solo la paire Roy Z / Mike Chalsciak fait des prouesses. On accélère le rythme sur du pur Judas avec un « Fire and ice » basique et efficace qui retrouve les refrains aériens étonnants mais fort plaisants. Deux bonnes minutes de speed qui déchire !
Un peu de catchy avec « Made of metal » qui nous offre une intro très futuriste assez déstabilisante avant de se transformer en un mid tempo froid et lugubre qui se rapproche de Crucible ! Un peu simple mais bon on a vu pire. « Speed of sound » reprend le pur heavy comme il nous l'avait offert dans Résurrection' pas le titre le plus inspiré mais Rob Halford est tellement bon dans ce registre qu'on ne peut lui en vouloir !
Après ces deux moments nostalgiques, «
Like there's tomorrow » fait dans du moderne qui relance l'intérêt de l'album. A noter un refrain avec un Rob Halford orgasmique qui me file le frisson à chaque coup (toute allusion sexuelle du fait de son homosexualité est ici proscrite, car avant tout Rob est le meilleur chanteur de heavy point barre !!). On reprend de la bonne musique avec « Till they day i die » qui s'évade sur les terres arides des States pour une sorte de métal sudiste qui déchire. Une prise de risque doublée d'une réussite qui fait grand plaisir !!
Le métal percutant revient à nous avec un « We own the night » qui passe très bien et voit encore un super refrain agrémenté de quelques notes de piano. On sent que le Metal God a tenu à travailler ce point là car chaque refrain à un quelque chose de marquant !! Un super morceau que j'apprécie tout particulièrement ! « Heartless » poursuit de manière plus soft, avec un métal mélodique qui me rappelle quelque peu le Turbo de Judas. À nouveau Rob sort un peu de ses sentiers pour un exercice viscéral des plus réussit !
Avec « Hell razor » on fait un bond de 35 ans en arrière, tant elle ressemble aux titres du Priset des 70's. Même la façon dont chante Rob y fait penser !! « Thunder and lightning » ferait-il référence au titre de Thin Lizzy ? Je ne pourrais le dire, mais sûr elle fait très 80's et passe plus que bien. Encore une petite perle à mettre à l'actif de l'homme de Birmingham.
Une petite ballade emplie d'émotions et de tristesse avec « Twenty-five years ». Un déchirement au cœur qui laisse sans voix. On change complètement de registre avec « Matador » et ses relents hispaniques (olé) qui envoie du bois ! Une chanson qui se rapproche pas mal des derniers travaux de Judas avec un refrain proche de ce qu'on a pu avoir dans Nostradamus.
« I know we stand a change » donne dans la pseudo ballade plutôt mélancolique. Un exercice encore une fois assez changeant mais qui une fois de plus est des plus réussit. On termine par « The mower » qui va vous faire vibrer. Un titre à la Painkiller avec un Halford en suraiguë comme ça faisait longtemps que l'on ne l'avait pas entendu!! Et oui on a beau avoir plus de 50 ans et tenir une forme de jeune premier. Tout simplement angoissante et ahurissant !
Conclusion : Rob Halford c'est fait plaisir avec cet album et cela s'entend ! Pas le meilleur album de métal de tous les temps mais des compos recherchées, faites avec envie, qui procurent de très bonnes sensations. Bref un super opus qui aura peut-être un peu de mal à trouver sa place mais moi je l'ai déjà adopté !!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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