Chronique
ALLEN - LANDE - THE SHOWDOWN / Frontiers records 2010
Après, The battle et The revenge le duo charismatique Russel Allen et Jorn Lande toujours mené par l'excellentissime Magnus Karlsson, reviennent pour un troisième combat, qui devrait ravir les fans des deux hommes. Alors pourquoi attendre plus longtemps écoutons, écoutons !!
Tout commence par la title track, qui nous replonge dans ce métal mélodique racé aux fin arrangements. Sans surprendre un brin, cette première pièce passe très bien avec un bon refrain et un duo impeccable. Avec « The showdown » on ne réinvente pas le métal mais bon ce n'est pas le plus important. Deuxième pièce pour un « Judgement day » qui ne rigole pas trop. Une chorale nous arrive d'entrée pour ce mid tempo où Jorn Lande est comme un poisson dans l'eau. Mélancolique sans trop l'être cette chansonnette fait son boulot sans heurter.
Début au piano tout calme pour « Never again » qui semble vouloir suivre cette direction. Cette fois c'est en duo que ça se passe, avec d'entrée un Jorn très touchant qui ouvre le bal (et de quelle manière !). Une sorte de ballade un peu plus rythmée qui nous est servie avec de belles mièvreries qui passent dans l'ensemble plutôt bien. On envoie enfin du lourd qui arrache avec l'énergique (mais contenu) « Turn all into gold » qui fait un bien fou ! Russel Allen est extra sur cette petite bombe ! Ah je revis !
Avec « Bloodline » on use et abuse du filon métal ultra léché pour un duo simple et un peu trop convenu ! Dommage. Encore une intro douce et symphonique pour « Copernicus » qui nous enivre tout en nous demandant "j'ai pas déjà entendu ça !?" Seul point positif c'est l'interprétation de Russel fort convainquant loin du carcan ultra technique de Symphony X.
On poursuit sans coup d'arrêt avec « We will rise again » qui nous offre toujours la même recette, ce qui commence un poil à déranger, ça manque cruellement d'investissement et de prises de risques.
On ne change pas de registre avec la quand même plus hard « The guardian ». Il semblerait que le trio a torché ça en deux coups de cuillère à pot tant il ne ressort rien d'ultra excitant à l'écoute de ces titres formatés au possible.
Un petit mieux arrive avec « Maya » et un Russel qui finalement prend le pas sur Jorn dans ce troisième opus. Un Aor dans la grande tradition qui passe merveilleusement bien. On reprend du cliché sur un « The artist » qui malgré tout est fort intéressant. Cette fois-ci la voix en or de Jorn fait la différence.
Une petite ballade pour nous endormir avec « The eternity » qui ne casse pas trois pattes à un canard boiteux ! Pour terminer « Alias » on termine sur un titre rythmé qui fait du bien. Il représente bien à lui seul ce à quoi ressemble le reste de l'album. Bon sans grand plus.
Conclusion : ce troisième essai est peut être en trop, pas que le contenu soit mauvais loin de là mais tout semble trop contenu, aseptisé ça manque de relief. Notre duo ne semble pas lui non plus vouloir en faire des tonnes et se contente de nous la jouer 'en roue libre'. Bref un album qui sent le coup marketing à plein nez !!
Tout commence par la title track, qui nous replonge dans ce métal mélodique racé aux fin arrangements. Sans surprendre un brin, cette première pièce passe très bien avec un bon refrain et un duo impeccable. Avec « The showdown » on ne réinvente pas le métal mais bon ce n'est pas le plus important. Deuxième pièce pour un « Judgement day » qui ne rigole pas trop. Une chorale nous arrive d'entrée pour ce mid tempo où Jorn Lande est comme un poisson dans l'eau. Mélancolique sans trop l'être cette chansonnette fait son boulot sans heurter.
Début au piano tout calme pour « Never again » qui semble vouloir suivre cette direction. Cette fois c'est en duo que ça se passe, avec d'entrée un Jorn très touchant qui ouvre le bal (et de quelle manière !). Une sorte de ballade un peu plus rythmée qui nous est servie avec de belles mièvreries qui passent dans l'ensemble plutôt bien. On envoie enfin du lourd qui arrache avec l'énergique (mais contenu) « Turn all into gold » qui fait un bien fou ! Russel Allen est extra sur cette petite bombe ! Ah je revis !
Avec « Bloodline » on use et abuse du filon métal ultra léché pour un duo simple et un peu trop convenu ! Dommage. Encore une intro douce et symphonique pour « Copernicus » qui nous enivre tout en nous demandant "j'ai pas déjà entendu ça !?" Seul point positif c'est l'interprétation de Russel fort convainquant loin du carcan ultra technique de Symphony X.
On poursuit sans coup d'arrêt avec « We will rise again » qui nous offre toujours la même recette, ce qui commence un poil à déranger, ça manque cruellement d'investissement et de prises de risques.
On ne change pas de registre avec la quand même plus hard « The guardian ». Il semblerait que le trio a torché ça en deux coups de cuillère à pot tant il ne ressort rien d'ultra excitant à l'écoute de ces titres formatés au possible.
Un petit mieux arrive avec « Maya » et un Russel qui finalement prend le pas sur Jorn dans ce troisième opus. Un Aor dans la grande tradition qui passe merveilleusement bien. On reprend du cliché sur un « The artist » qui malgré tout est fort intéressant. Cette fois-ci la voix en or de Jorn fait la différence.
Une petite ballade pour nous endormir avec « The eternity » qui ne casse pas trois pattes à un canard boiteux ! Pour terminer « Alias » on termine sur un titre rythmé qui fait du bien. Il représente bien à lui seul ce à quoi ressemble le reste de l'album. Bon sans grand plus.
Conclusion : ce troisième essai est peut être en trop, pas que le contenu soit mauvais loin de là mais tout semble trop contenu, aseptisé ça manque de relief. Notre duo ne semble pas lui non plus vouloir en faire des tonnes et se contente de nous la jouer 'en roue libre'. Bref un album qui sent le coup marketing à plein nez !!
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Vues : 5726 fois