Chronique
SOULSPELL - LABYRINTH OF TRUTHS / Inner wound recording 2010
Voici un nouvel opéra métal celui d'Heleno Vela que tout le monde connait !? Je plaisante. Notre batteur Brésilien sort aujourd'hui la suite de Legacy of honor avec un pari un peu fou, celui de réunir un quasi total de musicien et de chanteur Brésiliens pour ainsi démonter au monde que ce pays regorge de vrais talents. Allons directement plonger dans ce mystérieux Labyrinthe.
Une intro très persuasive nous accueille avec « The entrance » qui démontre dans quel univers nous allons évoluer, puis « The Labyrinth of Truths » nous le confirme. Nous voici donc en compagnie d'un métal mélodique symphonique entre Angra, Kamelot et Savatage. Il va être plutôt compliqué pour moi de vous parler de chaque chanteur car, de un je n'en connais que très, très peu et de deux ils sont tellement imbriqués les uns aux autres que c'est pas évident. Parlons un peu musique pour dire que ce premier titre envoie du bois, de plus il est bien ficelé et accroche l'auditeur malgré ses presque huit minutes.
« Dark prince's dawn » accélère le rythme comme un bon vieux Kamelot. Je vous avoue que je reste admiratif devant le talent de composition d'Helono qui arrive à nous subjuguer avec un speed mélodique grandiloquent gavé d'influences mais ultra personnel !! Début calme et sublime pour « Amon's fountain » qui se transforme en un hymne métal digne d'un Edguy ou d'un Rhapsody. Huit minutes de pure folie avec un excellent refrain des rebondissements en veux-tu en voilà et surtout des chanteurs exquis qui délivrent un sacré travail !! Le titre de l'album !!
Après une telle gifle « Into the arc of time (Haamiah's fall) » a la dure tache de prendre le relais mais cette pseudo ballade a quelques arguments pour elle. Oui car pas de deux très grands messieurs du métal sont présents avec Zachary Stevens (Circle II Circle Ex Savatage) et Jon Oliva (Jon Oliva's Pain Ex Savatage) pour des interventions divines. Un titre où l'ombre du Tage est plus que présente mais pas de crainte car quel morceau à nouveau ! Bon voilà ça c'est fait … place à « Adrift » avec son début très U2. Une autre pseudo ballade très douce et à nouveau mise en valeur par des voix toutes plus sublimes les unes que les autres !
Alors que l'album ne s'arrête plus de me surprendre et de m'émerveiller, « The verve » prend place sur des jolies notes de piano soutenues par une voix féminine puis masculine, qui donne de l'opéra telle qu'un Trans-Sibérian Orchestra en serait capable. Une énième preuve que cet album est tout simplement une tuerie !! Rien ne semble pouvoir l'arrêter ! « Forest of incantus » tend elle très largement vers Aina voir Rhapsody. Plus courte que les autres (seulement quatre petites minutes) elle n'en reste pas moins un morceau de choix.
On termine cette formidable découverte avec « A secret compartment », qui n'est pas sans rappeler Ayreon, où Star One (bref du Arjen Lucassen !). Un titre bien plus heavy avec l'intervention discrète mais superbe d'Edu Falaschi (Angra). Un final en apothéose qui reste dans la même veine que le reste : splendide !
Conclusion : Je suis sur le cul ! Un album, sublime, extraordinaire, enchanteur, qui m'a éblouit au plus haut point. Un opéra métal digne de ce nom, avec des intervenants exquis qui démontrent que le Brésil est bel et bien une terre de métal. À conseiller à tous les amoureux de bon métal !!
Une intro très persuasive nous accueille avec « The entrance » qui démontre dans quel univers nous allons évoluer, puis « The Labyrinth of Truths » nous le confirme. Nous voici donc en compagnie d'un métal mélodique symphonique entre Angra, Kamelot et Savatage. Il va être plutôt compliqué pour moi de vous parler de chaque chanteur car, de un je n'en connais que très, très peu et de deux ils sont tellement imbriqués les uns aux autres que c'est pas évident. Parlons un peu musique pour dire que ce premier titre envoie du bois, de plus il est bien ficelé et accroche l'auditeur malgré ses presque huit minutes.
« Dark prince's dawn » accélère le rythme comme un bon vieux Kamelot. Je vous avoue que je reste admiratif devant le talent de composition d'Helono qui arrive à nous subjuguer avec un speed mélodique grandiloquent gavé d'influences mais ultra personnel !! Début calme et sublime pour « Amon's fountain » qui se transforme en un hymne métal digne d'un Edguy ou d'un Rhapsody. Huit minutes de pure folie avec un excellent refrain des rebondissements en veux-tu en voilà et surtout des chanteurs exquis qui délivrent un sacré travail !! Le titre de l'album !!
Après une telle gifle « Into the arc of time (Haamiah's fall) » a la dure tache de prendre le relais mais cette pseudo ballade a quelques arguments pour elle. Oui car pas de deux très grands messieurs du métal sont présents avec Zachary Stevens (Circle II Circle Ex Savatage) et Jon Oliva (Jon Oliva's Pain Ex Savatage) pour des interventions divines. Un titre où l'ombre du Tage est plus que présente mais pas de crainte car quel morceau à nouveau ! Bon voilà ça c'est fait … place à « Adrift » avec son début très U2. Une autre pseudo ballade très douce et à nouveau mise en valeur par des voix toutes plus sublimes les unes que les autres !
Alors que l'album ne s'arrête plus de me surprendre et de m'émerveiller, « The verve » prend place sur des jolies notes de piano soutenues par une voix féminine puis masculine, qui donne de l'opéra telle qu'un Trans-Sibérian Orchestra en serait capable. Une énième preuve que cet album est tout simplement une tuerie !! Rien ne semble pouvoir l'arrêter ! « Forest of incantus » tend elle très largement vers Aina voir Rhapsody. Plus courte que les autres (seulement quatre petites minutes) elle n'en reste pas moins un morceau de choix.
On termine cette formidable découverte avec « A secret compartment », qui n'est pas sans rappeler Ayreon, où Star One (bref du Arjen Lucassen !). Un titre bien plus heavy avec l'intervention discrète mais superbe d'Edu Falaschi (Angra). Un final en apothéose qui reste dans la même veine que le reste : splendide !
Conclusion : Je suis sur le cul ! Un album, sublime, extraordinaire, enchanteur, qui m'a éblouit au plus haut point. Un opéra métal digne de ce nom, avec des intervenants exquis qui démontrent que le Brésil est bel et bien une terre de métal. À conseiller à tous les amoureux de bon métal !!
Critique : Guillaume
Note : 9.5/10
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