Chronique
YNGWIE MALMSTEEN - RELENTLESS / Rising force records 2010
Quel beau cadeau de fin d'année qu'un nouvel album du grand maitre suédois. Car oui pour un fan chaque offrande est un événement que l'on se doit de fêter dignement ! Nous voilà donc aujourd'hui en possession du quinzième opus du maitre qui se voit toujours accompagné par l'excellent Tim Owens. Qu'attendons-nous pour nous délecter mes amis !!??
Tout commence par une intro classique qui rappelle de suite le concerto de notre maitre : « Ouverture » apporte un côté pompeux et grandiloquent qui sied bien au personnage sans pour autant apporter plus à la musique. « Criticall mass » quand a elle débarque avec quelques relents orientaux qui sont bien sympathique. Musicalement pas grand chose de neuf on reste dans la droite lignée de Perpetual flame (normale elle date de cette époque). Tim reprend avec brio son rôle de vocaliste de luxe, pour un travail des plus remarquables (comme à chaque fois !). Un début pas mal même si rien de bien transcendant ne vient à nos oreilles.
Poursuivons avec « Shot across the bow » bien speedé. Un instrumental plutôt agréable même si on sent que notre homme a déjà tout dit ou presque. Reste un jeu d'une vitesse toujours hallucinant. Puis « Look at you now » vient à nous pour une bonne surprise puisque ce mid tempo bien rock est chanté par Yngwie lui-même. Pas que cet exercice soit incroyable mais cette fois-ci ce n'est pas un énième hommage à Jimi Hendrix, c'est du vrai hard rock mélodique. Certes notre homme n'a pas la voix et le talent de n'importe quel chanteur qu'il ait pu engager mais sa voix se prête plutôt bien à ce morceau et surtout donne un petit truc en plus (à mon avis un jour on aura droit à un album chanté en entier par lui-même).
La surprise passée nous aurons droit à du déjà vu qui commence avec « Retentless », une nouvelle instrumentale ou bien devrais-je dire une avalanche de notes car c'est bien de ça qu'il s'agit. On sait que notre guitariste fou est doué dans l'art de jouer très vite mais ici c'est presque le seul intérêt durant les premières minutes. Heureusement que ça se transforme en un quelque chose de mieux mais bon le mal est déjà fait. « Enemy within », retrouve Tim au chant pour un morceau heavy et sombre où sa voix fait des merveilles ! Un autre titre composé il y a quatre ans qui nous fait dire si finalement Tim est toujours bel et bien le chanteur et si notre Yngwie ne la pas joué soft.
Avec « Knight of the vasa order » on trouve une instru de plus mais qui cette fois-ci ressemble bien plus à de la musique. On y retrouve de l'émotion et de l'envie, là oui je suis d'accord enfin quelque chose de bon ! Le sourire revient un peu avant « Caged animal » qui groove très fort et me rappelle Facing the animal. Sans pour autant être un chef d'œuvre cette pièce chantée nous donne de bonnes sensations et Tim est convainquant dans un rôle plus doux.
« Into Valhalla » retrouve quelque travers avec cet instru sans grand plus. Un hommage au guerrier Viking qui ne transmet pas beaucoup d'émoi et « Tide of desire » continue en version chanté ce qui au final est peut-être encore la meilleure chose à faire pour cet album. Un titre un brin guerrier qui voit à nouveau Mr Owens faire étal de son talent fou pour notre plus grand bonheur. À nouveau on pense à Facing the animal.
Grand drame avec l'arrivée de « Adagio B flat minor variation » qui n'apporte rien de chez rien, un exercice stérile qui ennuie plus qu'autre chose !! A bannir ! Heureusement que « Axe to grind » arrive sur un hard groovy puissant. Un titre qui donne une sacrée pêche sans pour autant oublier toujours cette petite apparenté guerrière.
« Blinded » est un peu le morceau en trop, du speed dénué d'idée qui accélère fort, roule très vite mais ne procure aucune sensation. Décidément ça ne devait pas être son jour. On termine avec « Cross to bear » une dernière instrumentale, qui passe bien mais reste sans grand plus. Dommage qu'il en soit arrivé là !
Je parlerai très rapidement du bonus « Arpeggios from hell » qui n'est autre que la version écourté de Molto arpeggiosa sur War to the end all wars.
Conclusion : il m'est difficile de dire du mal du maitre mais cet album m'a déçu par son manque flagrant d'intérêt. De plus il semble qu'il n'ait plus rien à nous raconter de bien intéressant, même si ce fait là date déjà de quelques années. Il est utopique d'attendre que celui même qui a engendré une quantité incalculable de virtuoses ne change un jour mais au moins un peu de classe et d'envie de bien faire serait trop demandé ? Bref espérons que le prochain soit meilleur, sous peine de devoir constater la disparition d'une légende.
Tout commence par une intro classique qui rappelle de suite le concerto de notre maitre : « Ouverture » apporte un côté pompeux et grandiloquent qui sied bien au personnage sans pour autant apporter plus à la musique. « Criticall mass » quand a elle débarque avec quelques relents orientaux qui sont bien sympathique. Musicalement pas grand chose de neuf on reste dans la droite lignée de Perpetual flame (normale elle date de cette époque). Tim reprend avec brio son rôle de vocaliste de luxe, pour un travail des plus remarquables (comme à chaque fois !). Un début pas mal même si rien de bien transcendant ne vient à nos oreilles.
Poursuivons avec « Shot across the bow » bien speedé. Un instrumental plutôt agréable même si on sent que notre homme a déjà tout dit ou presque. Reste un jeu d'une vitesse toujours hallucinant. Puis « Look at you now » vient à nous pour une bonne surprise puisque ce mid tempo bien rock est chanté par Yngwie lui-même. Pas que cet exercice soit incroyable mais cette fois-ci ce n'est pas un énième hommage à Jimi Hendrix, c'est du vrai hard rock mélodique. Certes notre homme n'a pas la voix et le talent de n'importe quel chanteur qu'il ait pu engager mais sa voix se prête plutôt bien à ce morceau et surtout donne un petit truc en plus (à mon avis un jour on aura droit à un album chanté en entier par lui-même).
La surprise passée nous aurons droit à du déjà vu qui commence avec « Retentless », une nouvelle instrumentale ou bien devrais-je dire une avalanche de notes car c'est bien de ça qu'il s'agit. On sait que notre guitariste fou est doué dans l'art de jouer très vite mais ici c'est presque le seul intérêt durant les premières minutes. Heureusement que ça se transforme en un quelque chose de mieux mais bon le mal est déjà fait. « Enemy within », retrouve Tim au chant pour un morceau heavy et sombre où sa voix fait des merveilles ! Un autre titre composé il y a quatre ans qui nous fait dire si finalement Tim est toujours bel et bien le chanteur et si notre Yngwie ne la pas joué soft.
Avec « Knight of the vasa order » on trouve une instru de plus mais qui cette fois-ci ressemble bien plus à de la musique. On y retrouve de l'émotion et de l'envie, là oui je suis d'accord enfin quelque chose de bon ! Le sourire revient un peu avant « Caged animal » qui groove très fort et me rappelle Facing the animal. Sans pour autant être un chef d'œuvre cette pièce chantée nous donne de bonnes sensations et Tim est convainquant dans un rôle plus doux.
« Into Valhalla » retrouve quelque travers avec cet instru sans grand plus. Un hommage au guerrier Viking qui ne transmet pas beaucoup d'émoi et « Tide of desire » continue en version chanté ce qui au final est peut-être encore la meilleure chose à faire pour cet album. Un titre un brin guerrier qui voit à nouveau Mr Owens faire étal de son talent fou pour notre plus grand bonheur. À nouveau on pense à Facing the animal.
Grand drame avec l'arrivée de « Adagio B flat minor variation » qui n'apporte rien de chez rien, un exercice stérile qui ennuie plus qu'autre chose !! A bannir ! Heureusement que « Axe to grind » arrive sur un hard groovy puissant. Un titre qui donne une sacrée pêche sans pour autant oublier toujours cette petite apparenté guerrière.
« Blinded » est un peu le morceau en trop, du speed dénué d'idée qui accélère fort, roule très vite mais ne procure aucune sensation. Décidément ça ne devait pas être son jour. On termine avec « Cross to bear » une dernière instrumentale, qui passe bien mais reste sans grand plus. Dommage qu'il en soit arrivé là !
Je parlerai très rapidement du bonus « Arpeggios from hell » qui n'est autre que la version écourté de Molto arpeggiosa sur War to the end all wars.
Conclusion : il m'est difficile de dire du mal du maitre mais cet album m'a déçu par son manque flagrant d'intérêt. De plus il semble qu'il n'ait plus rien à nous raconter de bien intéressant, même si ce fait là date déjà de quelques années. Il est utopique d'attendre que celui même qui a engendré une quantité incalculable de virtuoses ne change un jour mais au moins un peu de classe et d'envie de bien faire serait trop demandé ? Bref espérons que le prochain soit meilleur, sous peine de devoir constater la disparition d'une légende.
Critique : Guillaume
Note : 6.5/10
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