Chronique
HEAVENWOOD - ABYSS MASTERPIECE / Listenable Records 2011
Les portuguais d’Heavenwood sont de retour pour nous présenter leur quatrième album intitulé Abyss Masterpiece. Un titre court mais où les deux mots utilisés se mettent en totale opposition. La grande question maintenant est de savoir si cette galette nous plongera vers les abysses ou si elle nous élèvera vers une pièce maitresse.
L’album débute avec mélodie et intensité avec « The arcadia order ». Un début qui aurait pu servir au film Conan The Barbarian, lançant une chevauchée fantastique, appuyée par une musique lente et ténébreuse avant de s’emballer et de nous catapulter dans le vif du sujet avec un chant guttural boosté par une musique puissante et mélodique. S’en suit « Morning glory clouds » presque porté vers le céleste avec ces chœurs féminins si légers au début, mais qui rapidement se voient être coupés par un heavy mélodique sombre qui au niveau du chant se voit alterné voix claire et voix roque. Une sauce qui s’imprègne bien. On plonge dans le ténébreux avec le titre suivant. Ici, « Goddess presiding over solitude » accentue ce voyage dans la musique sombre en mid tempo avec un solo guitare heavy et léger, un peu style Arch Enemy.
On continue dans un rythme lent et lourd avec « Once a burden », qui démarre avec un chant clair, avant de se voir compléter par le chant guttural sur le couplet. « Winter slave » redonne de la puissance à la musique et un coup de booste au passage. Cette fois-ci les rôles sont inversés et c’est le chant clair qui prend les rennes sur le couplet, avec les montées mélodiques en opposition avec les parties plus racées appuyées par la double sur le reste du titre.
« Leonor » débute comme si le mal allait arriver et tout anéantir. Etrangement c’est une douce voix féminine qui apparait au début, lançant un solo guitare, suivi par un chant féminin sur un tempo plus que lent et langoureux qui débouchera sur l’arrivée du chant lourd et pesant, tout en gardant le coté fluet au niveau musical donné par la présence constante de cette voix féminine. « Poem for Matilde » est une belle déclaration… ténébreuse. On garde l’aspect mélodique mais aussi la noirceur musicale des débuts. « Fading sun » débute avec une longue intro et poursuit dans un mid tempo avec une présence vocale quasi inexistante. Un morceau qu’on peut quand même qualifié d’instrumental. « September blood » débarque avec hargne. Une bonne dose d’énergie est dégagée et propulse le titre parmis les meilleurs de l’album.
« Sudden cars » suit cette lancée. Niveau batterie, la double se fait bien botter la peau, une nappe de clavier vient envenimer le tout : une belle diablerie. On calme le jeu maintenant avec « Like yesterday » qui se voit être la ballade de l’album. Et oui, même les groupe de metal extrême nous offre ce genre d’exercices. L’album se conclut avec « Her lament ». Chœurs, synthé et mélodies font de cet ending un instrumental glorieux et épique de toute beauté. Quel final !
Conclusion : loin de moi de mettre cet album vers les abysses, mais plutôt de le classer parmi les galettes qui se doivent d’être écoutées et réécoutées.
L’album débute avec mélodie et intensité avec « The arcadia order ». Un début qui aurait pu servir au film Conan The Barbarian, lançant une chevauchée fantastique, appuyée par une musique lente et ténébreuse avant de s’emballer et de nous catapulter dans le vif du sujet avec un chant guttural boosté par une musique puissante et mélodique. S’en suit « Morning glory clouds » presque porté vers le céleste avec ces chœurs féminins si légers au début, mais qui rapidement se voient être coupés par un heavy mélodique sombre qui au niveau du chant se voit alterné voix claire et voix roque. Une sauce qui s’imprègne bien. On plonge dans le ténébreux avec le titre suivant. Ici, « Goddess presiding over solitude » accentue ce voyage dans la musique sombre en mid tempo avec un solo guitare heavy et léger, un peu style Arch Enemy.
On continue dans un rythme lent et lourd avec « Once a burden », qui démarre avec un chant clair, avant de se voir compléter par le chant guttural sur le couplet. « Winter slave » redonne de la puissance à la musique et un coup de booste au passage. Cette fois-ci les rôles sont inversés et c’est le chant clair qui prend les rennes sur le couplet, avec les montées mélodiques en opposition avec les parties plus racées appuyées par la double sur le reste du titre.
« Leonor » débute comme si le mal allait arriver et tout anéantir. Etrangement c’est une douce voix féminine qui apparait au début, lançant un solo guitare, suivi par un chant féminin sur un tempo plus que lent et langoureux qui débouchera sur l’arrivée du chant lourd et pesant, tout en gardant le coté fluet au niveau musical donné par la présence constante de cette voix féminine. « Poem for Matilde » est une belle déclaration… ténébreuse. On garde l’aspect mélodique mais aussi la noirceur musicale des débuts. « Fading sun » débute avec une longue intro et poursuit dans un mid tempo avec une présence vocale quasi inexistante. Un morceau qu’on peut quand même qualifié d’instrumental. « September blood » débarque avec hargne. Une bonne dose d’énergie est dégagée et propulse le titre parmis les meilleurs de l’album.
« Sudden cars » suit cette lancée. Niveau batterie, la double se fait bien botter la peau, une nappe de clavier vient envenimer le tout : une belle diablerie. On calme le jeu maintenant avec « Like yesterday » qui se voit être la ballade de l’album. Et oui, même les groupe de metal extrême nous offre ce genre d’exercices. L’album se conclut avec « Her lament ». Chœurs, synthé et mélodies font de cet ending un instrumental glorieux et épique de toute beauté. Quel final !
Conclusion : loin de moi de mettre cet album vers les abysses, mais plutôt de le classer parmi les galettes qui se doivent d’être écoutées et réécoutées.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Myspace de Heavenwood
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