Chronique
ANOREXIA NERVOSA - REDEMPTION PROCESS / LISTENABLE RECORDS 2004
Cette année 2004 fut forte en évènements et en découvertes en tout genre, et c’est une nouvelle fois grâce à Stephan Forté (Adagio) que j’ai découvert ce groupe français de black métal symphonique. Et oui il y a de cela quelques mois il m’était inimaginable d’acheter un opus de métal extrême : ben voila c’est fait.
Bon donc voyons voir ce que nos petits français nous ont préparé avec ce ‘redemption process’.
Déjà il faut noter une pochette splendide qui se rapproche de celle d’Adagio (comme c’est bizarre…) et un packaging bien fait.
‘The shinig’ ouvre les hostilités, avec de jolis chœurs avant que le bête ne se déchaîne dans une brutalité sublime. Le chant de Hreidmarr est puissant et détonant portant les chansons avec une telle hargne. Quelques petits breaks viennent calmer le jeu avant que des parties lourdes ne prennent la place : un titre subliminal pour commencer sur les chapeaux de roue.
‘Antinfermo’ débute sur un riff lourd avant l’envolée : un titre moins speed plutôt heavy, qui prouve les talents cachés de ce groupe. Un break magnifique vient se poser dans ce champ de haine avec une mélancolie certaine, puis ça repart avec toujours autant de détermination ; les touches symphoniques sublimes, et en parcimonie apportent un plus.
Envolée heavy avec « sister september » : les cris de Hreidmarr donnent le frisson dans ce titre lourd et sombre, très malsain, à des millénaires de ce qu’on pourrai imaginer d’un combo de black, surplombé de chœurs gothiques. Ce titre est une véritable merveille déchirée par des vocaux irréprochables dans un refrain éprouvant.Intro symphonico-dévastatrice avec « worship manifesto » puis le black reprend ses droits avec des chœurs sublimes qui accentuent ce coté apocalyptique d’une beauté extrême et les parties accélérées ne font que confirmer cette impression. Une véritable tuerie et dans un océan de déchaînement, le chant en français posé de Heirdmarr donne des impressions de fin des temps : sûrement l’un des meilleurs titre de cette divinité noire.
Passage bourin pour accueillir « codex-varitas » du pur black bourrin et tonitruant où les violons malsains sortent de là pour faire découvrir que plus de noirceur, et cette partie classique magnifique venue se perdre au beau milieu de cette tornade accentue que plus l’effet. Ces cris venus droit des entrailles d’un Heirdmarr qui nous éblouit par son chant à la fois posé (en français) et hurlé, une fin ultra puissante et speed qui clôt cette pièce magistrale. Que d’idées salvatrices au sein de cet album.
« An amen » : son entrée fait penser à du Children of bodom, puis la magie Anorexia reprend le dessus, mélangeant partie heavy et partie black avec toujours ces breaks qui laissent apparaître un petit plus qui transporte que plus les morceaux. Quelle magie noire, mais si jouissive.Les démons sont sortis « the sacrement » est d’une lourdeur et d’une noirceur à faire pâlir n’importe quel gros gothique (non pas les fans d’évanescence il comprennent rien). Une fois encore le mélange parfait est en osmose. Qui pourrai imaginer que la musique classique puisse si bien s’accommoder avec une musique aussi bourrine. L’excellence de Bayle à la guitare est un des poumons de cette magnificence musicale : quel travail.A noter aussi un travail colossal sur les parties symphoniques qui apportent toujours un plus indéniable aux compositions.En bonus nous avons droit à une reprise « les tsars » d’Indochine version black, une adaptation personnelle fort réussie : chapeau bas (pour une fois que je prend mon pied à écouter Indochine)
Conclusion : un Joyau. Tel est Le Mot pour décrire cette œuvre d’art, un album au delà de toute critique qui mélange à la perfection un black métal majestueux avec des parties symphoniques divines (endiablées pourrons nous dire).Anorexia Nervosa vient de poser l’album qui va définitivement les poser comme maître dans leur style.
Bon donc voyons voir ce que nos petits français nous ont préparé avec ce ‘redemption process’.
Déjà il faut noter une pochette splendide qui se rapproche de celle d’Adagio (comme c’est bizarre…) et un packaging bien fait.
‘The shinig’ ouvre les hostilités, avec de jolis chœurs avant que le bête ne se déchaîne dans une brutalité sublime. Le chant de Hreidmarr est puissant et détonant portant les chansons avec une telle hargne. Quelques petits breaks viennent calmer le jeu avant que des parties lourdes ne prennent la place : un titre subliminal pour commencer sur les chapeaux de roue.
‘Antinfermo’ débute sur un riff lourd avant l’envolée : un titre moins speed plutôt heavy, qui prouve les talents cachés de ce groupe. Un break magnifique vient se poser dans ce champ de haine avec une mélancolie certaine, puis ça repart avec toujours autant de détermination ; les touches symphoniques sublimes, et en parcimonie apportent un plus.
Envolée heavy avec « sister september » : les cris de Hreidmarr donnent le frisson dans ce titre lourd et sombre, très malsain, à des millénaires de ce qu’on pourrai imaginer d’un combo de black, surplombé de chœurs gothiques. Ce titre est une véritable merveille déchirée par des vocaux irréprochables dans un refrain éprouvant.Intro symphonico-dévastatrice avec « worship manifesto » puis le black reprend ses droits avec des chœurs sublimes qui accentuent ce coté apocalyptique d’une beauté extrême et les parties accélérées ne font que confirmer cette impression. Une véritable tuerie et dans un océan de déchaînement, le chant en français posé de Heirdmarr donne des impressions de fin des temps : sûrement l’un des meilleurs titre de cette divinité noire.
Passage bourin pour accueillir « codex-varitas » du pur black bourrin et tonitruant où les violons malsains sortent de là pour faire découvrir que plus de noirceur, et cette partie classique magnifique venue se perdre au beau milieu de cette tornade accentue que plus l’effet. Ces cris venus droit des entrailles d’un Heirdmarr qui nous éblouit par son chant à la fois posé (en français) et hurlé, une fin ultra puissante et speed qui clôt cette pièce magistrale. Que d’idées salvatrices au sein de cet album.
« An amen » : son entrée fait penser à du Children of bodom, puis la magie Anorexia reprend le dessus, mélangeant partie heavy et partie black avec toujours ces breaks qui laissent apparaître un petit plus qui transporte que plus les morceaux. Quelle magie noire, mais si jouissive.Les démons sont sortis « the sacrement » est d’une lourdeur et d’une noirceur à faire pâlir n’importe quel gros gothique (non pas les fans d’évanescence il comprennent rien). Une fois encore le mélange parfait est en osmose. Qui pourrai imaginer que la musique classique puisse si bien s’accommoder avec une musique aussi bourrine. L’excellence de Bayle à la guitare est un des poumons de cette magnificence musicale : quel travail.A noter aussi un travail colossal sur les parties symphoniques qui apportent toujours un plus indéniable aux compositions.En bonus nous avons droit à une reprise « les tsars » d’Indochine version black, une adaptation personnelle fort réussie : chapeau bas (pour une fois que je prend mon pied à écouter Indochine)
Conclusion : un Joyau. Tel est Le Mot pour décrire cette œuvre d’art, un album au delà de toute critique qui mélange à la perfection un black métal majestueux avec des parties symphoniques divines (endiablées pourrons nous dire).Anorexia Nervosa vient de poser l’album qui va définitivement les poser comme maître dans leur style.
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : site officiel de Anorexia Nervosa
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