Chronique
WHITESNAKE - FOREVERMORE / Frontiers records 2011
Enfin David Coverdale revient avec son nouvel album! Trois ans après un très bon et remuant Good to be bad, le serpent blanc ressort ses crocs avec quelques nouvelles têtes entrées dans cette légende. Alors à quoi doit-on s'attendre, comment va être comblée cette excitation grandissante !?
D'entrée avec « Steal your heart away » on constate que le Whitesnake nouveau replonge dans le hard blues qui a fait sa réputation. Oui avec ça, ça chauffe bien et que dire de ce David toujours aussi charismatique et charmeur malgré la soixantaine !! La paire Doug Aldrich (co-auteur de l'album) et Reb Beach est bien mieux exploitée et envoie des pieds comme c'est pas permis !!! « All out of luck » ne change pas la donne, un retour aux sources bienfaiteur tant tout le monde semble prendre un pied immense !! Après un riff addictif voilà que David se mue en prédateur comme à la grande époque. Attention gente féminine, l'homme en a encore beaucoup dans le caleçon !! Si certains avaient peur de trouver un Whitesnake vieillissant (je dois avouer que c'était un peu ma crainte) ils n'y trouveront rien de tel, bien au contraire !!
Place au single « Love will set your free » qui lorgne bien plus vers la période commerciale du combo, avec cette pièce calibrée pour marcher. Malgré son côté putassier, cette chanson fait son petit effet et on chante son refrain sans grande peine ! Première ballade avec l'enivrante « Easier said than done » et son David enchanteur. Un titre dans la lignée des Is this love avec son refrain prenant. Bravo !
Un autre bon riff bluesy avec « Tell me how » vient à nos oreilles pour nous procurer des sensations de jouissance bien sentie. L'ombre du dirigeable fait son apparition durant les couplets mais pour les refrains c'est une autre paire de manches avec du pur Coverdale efficace et entêtant !! Titre plus soft qui pourrait être un deuxième single avec « I need you (Shine a light) » sympathique mais qui manque d'un peu de sérieux à mon goût.
Une très sympathique et agréable ballade vient à nous avec ce « One of these day » totalement acoustique qui procure tant de bonnes choses. Un petit délice à écouter sans modération. Le hard rock reprend ses droits sur un endiablé « Love and treat me right » qui envoie du bois et te fait remuer ton petit cul comme une pucelle en chaleur !! Oh que c'est bon ça !!
Un petit « Dog in the steet » très rentre dedans entre en jeu et de suite on pense au très grand John Sykes et sa performance sur 1987 car elle est dans la droite lignée !! Du bonheur en tablette tout simplement !! Je suis aux anges ! Deuxième moment acoustique avec « Far thee well » qui rappelle fortement l'album Coverdale/Page sans pour autant décevoir. David est irrésistible dans ses moments là, sa voix étant si gorgée d'émotions et de feeling que ça en file le frisson !
« Whipping boy blues » comme son nom l'indique sent les rives du Mississipi sur une nappe de bonne dose de guitare hard rock ! Chaud, chaud, chaud !! Là encore Jimmy Page n'est pas très loin (et oui Dieu inspire toujours !). Avec « My evil way » on replonge dans les 70's avec un swing à faire pâlir les puristes. Brian Tichy (nouveau batteur) bien mis en avant, démontre son talent. Encore une petite perle mes amis !! Ça en live ça va déchainer les foules !!
On termine par un « Forevermore » en forme d'apothéose car quel morceau !! Un début acoustique de toute beauté avec juste ce qu'il faut, là où il faut pour taper juste. Un grand moment d'intensité qui vous donne le cafard avec quelques larmes puis les guitares heavy débarquent avec une puissance et des harmonies orientales sublimes qui vous enchantent et vous emportent au paradis !! Tout simplement un des meilleurs titres du serpent mais aussi un très, très grand morceau de hard rock, oui rien que ça !!
Conclusion : Whitesnake vient de poser un sacré album ! Un retour aux sources qui fait du bien à tout le monde. Des compos magiques et un groupe au meilleur de sa forme avec une joie communicative !! Vivement la suite (à commencer par la scène !!). Un grand opus !
D'entrée avec « Steal your heart away » on constate que le Whitesnake nouveau replonge dans le hard blues qui a fait sa réputation. Oui avec ça, ça chauffe bien et que dire de ce David toujours aussi charismatique et charmeur malgré la soixantaine !! La paire Doug Aldrich (co-auteur de l'album) et Reb Beach est bien mieux exploitée et envoie des pieds comme c'est pas permis !!! « All out of luck » ne change pas la donne, un retour aux sources bienfaiteur tant tout le monde semble prendre un pied immense !! Après un riff addictif voilà que David se mue en prédateur comme à la grande époque. Attention gente féminine, l'homme en a encore beaucoup dans le caleçon !! Si certains avaient peur de trouver un Whitesnake vieillissant (je dois avouer que c'était un peu ma crainte) ils n'y trouveront rien de tel, bien au contraire !!
Place au single « Love will set your free » qui lorgne bien plus vers la période commerciale du combo, avec cette pièce calibrée pour marcher. Malgré son côté putassier, cette chanson fait son petit effet et on chante son refrain sans grande peine ! Première ballade avec l'enivrante « Easier said than done » et son David enchanteur. Un titre dans la lignée des Is this love avec son refrain prenant. Bravo !
Un autre bon riff bluesy avec « Tell me how » vient à nos oreilles pour nous procurer des sensations de jouissance bien sentie. L'ombre du dirigeable fait son apparition durant les couplets mais pour les refrains c'est une autre paire de manches avec du pur Coverdale efficace et entêtant !! Titre plus soft qui pourrait être un deuxième single avec « I need you (Shine a light) » sympathique mais qui manque d'un peu de sérieux à mon goût.
Une très sympathique et agréable ballade vient à nous avec ce « One of these day » totalement acoustique qui procure tant de bonnes choses. Un petit délice à écouter sans modération. Le hard rock reprend ses droits sur un endiablé « Love and treat me right » qui envoie du bois et te fait remuer ton petit cul comme une pucelle en chaleur !! Oh que c'est bon ça !!
Un petit « Dog in the steet » très rentre dedans entre en jeu et de suite on pense au très grand John Sykes et sa performance sur 1987 car elle est dans la droite lignée !! Du bonheur en tablette tout simplement !! Je suis aux anges ! Deuxième moment acoustique avec « Far thee well » qui rappelle fortement l'album Coverdale/Page sans pour autant décevoir. David est irrésistible dans ses moments là, sa voix étant si gorgée d'émotions et de feeling que ça en file le frisson !
« Whipping boy blues » comme son nom l'indique sent les rives du Mississipi sur une nappe de bonne dose de guitare hard rock ! Chaud, chaud, chaud !! Là encore Jimmy Page n'est pas très loin (et oui Dieu inspire toujours !). Avec « My evil way » on replonge dans les 70's avec un swing à faire pâlir les puristes. Brian Tichy (nouveau batteur) bien mis en avant, démontre son talent. Encore une petite perle mes amis !! Ça en live ça va déchainer les foules !!
On termine par un « Forevermore » en forme d'apothéose car quel morceau !! Un début acoustique de toute beauté avec juste ce qu'il faut, là où il faut pour taper juste. Un grand moment d'intensité qui vous donne le cafard avec quelques larmes puis les guitares heavy débarquent avec une puissance et des harmonies orientales sublimes qui vous enchantent et vous emportent au paradis !! Tout simplement un des meilleurs titres du serpent mais aussi un très, très grand morceau de hard rock, oui rien que ça !!
Conclusion : Whitesnake vient de poser un sacré album ! Un retour aux sources qui fait du bien à tout le monde. Des compos magiques et un groupe au meilleur de sa forme avec une joie communicative !! Vivement la suite (à commencer par la scène !!). Un grand opus !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Vues : 5725 fois