Chronique

Forts de leurs textes ravageurs envers la seconde guerre mondiale (d’où le nom du groupe), les danois reviennent avec leur sixième album studio intitulé Regiment Ragnarock.
Pour ceux qui ne le savent pas, le Ragnarock est une fin du monde prophétique causée par une grande bataille, où les divinités et la quasi-totalité des hommes mourront. S’en suivra une renaissance, et la réhabilitation de l’espèce humaine via ses quelques survivants.
Un titre qui peut faire référence à cette deuxième grande guerre de part ce carnage engendré, et en même temps à cette histoire de la mythologie nordique.

Ce n’est donc pas une surprise lors de l’écoute de l’album si on se prend une grosse bouffée de violence, le groupe ayant d’ailleurs opté pour une musique plus black metal que le death metal de ses débuts.
Du bourrinage, une voix gutturale aux paroles incompréhensibles. Les morceaux se suivent et se ressemblent, mis à part leurs intro plus ou moins mélodiques et qu’on arrive à différencier aisément.
On ne remettra pas en cause la capacité vocale de Johnny Pump ni le jeu de ses compères. On remarquera par contre le gros défaut de cet album : la batterie. Certes c’est percutant mais le son est faible et on croirait même que c’est réalisé par samples à l’entente de ce son si pauvre.
Pour ce qui est du morceau choisit pour présenter l’album, « For the iron cross », c’est celui qui reste le plus accessible à tout le monde. Un morceau plus posé et mélodique que les autres, qui tout en gardant son aspect bourrin et sauvage arrive à être attrayant en temps que ‘single’.

Conclusion : un album virulent et dynamique mais qui au final reste trop linéaire niveau musical. Deux options s’ouvrent à moi : soit c’est l’album qui est réellement moyen, soit c’est moi qui ai vraiment du mal. Aller on coupe la poire en deux !