Chronique

Bien le bonjour à tous! Aujourd’hui au programme, un autre groupe français venu de Nancy :
StuBorA, qui nous sert ici son 3eme album : The Almighty. Commençons la visite !

L’album débute sur une instrumentale tout à fait énorme : Come back to life, qui démarre sur une guitare sèche avant d’accueil une rythmique et une mélodie très prenante, une bonne entrée en matière. Hell is on my way débute sur un gros riff énervé qui annonce le ton de l’album, ça partait bien… Malheureusement l’enthousiasme retombe comme un soufflet : la caisse claire est trop présente avec un son peu harmonieux (on pourrait entendre Lars Ulrich sur St Anger) mais surtout on attaque LE problème : le chant.
Les lignes de chant sont très peu, voir pas du tout mélodiques, le tout est accompagné par une qualité vocale douteuse et un anglais très approximatif (ce dernier point reste un détail). Le refrain reste tout de même assez accrocheur.
On poursuit avec Kick against the pricks, dont l’intro est efficace, ainsi que le refrain: la rythmique est puissante, percutante, mais là encore, le chant n’est pas agréable à l’écoute, et n’est pas assez puissant pour s’imposer. I’m free débute sur un riff plus rock que métal, et suit un tempo un peu plus lent que les autres morceaux. Petit effort pour la ligne de chant, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. Toujours le même point fort : riffs efficaces et accrocheur.
In a little while reprend la recette de la précédente, mid-tempo et refrain plus lent, mais la mayonnaise ne prend toujours pas, le groupe délaissant son atout : la puissance.
On se dit que l’anglais n’étant pas le point fort du groupe, le français passera mieux…ou pas.
Trahison est tellement pas musicale sur le chant qu’il est impossible d’apprécier ne serait-ce qu’une mélodie de guitare. The almighty, tout comme « I’m free » possède un couplet plus lent qui ne fait toujours pas mouche, surtout avec une rythmique aussi simple. Mais où est donc le talent du groupe que l’on a entendu sur l’intro ?
Je reprends le contrôle, Suffer your life passent quasi inaperçus, on croirait des clones des chansons précédentes… Très très difficile d’accrocher.
Bon il en reste deux… un dernier baroud d’honneur ? Pas sur Mind off en tout cas. Oui il y a toujours un riff efficace mais le chant pseudo énervé et pas très juste, ça passe moyen…
Finalement Le feu ultime piste de l’album qui a le mérite d’être vraiment plus calme, mais c’est tout. Les arpèges sont simples mais agréables, le son est très propre, la distorsion ne couvre pas trop la guitare sèche, mais y’a toujours un truc qui fait mal aux tympans…il me semble l’avoir dit je crois.

En conclusion, on a un groupe qui a du potentiel comme en atteste « Come back to life » ou quelques intros, refrains, breaks mais un chant pas du tout en adéquation avec la musique et dont je ne peux malheureusement pas trouver de points positifs… Dommage car il y a des idées…