Chronique
LEAVE'S EYES - MEREDEAD / Napalm Records 2011
La découverte de se groupe lors de la tournée avec Kamelot en 2010 m’avait laissée perplexe de par son côté mou et rébarbatif. C’est donc avec une grande curiosité que je laisse ce nouvel opus de Leave’s Eyes s’approcher de mes oreilles. Voyons voir ce que Liv Kristine nous propose.
Pour ne pas déroger à la grande règle et norme des groupes de metal symphonique, l’album débute avec une introduction « Spirit’s masquerade » qui évolue dans un univers médiéval et folk bien sympa il faut le dire. L’album débute réellement avec « Etain ». Un titre standard : grosses mélodies, break, voix lyrique et légère voulant nous porter à travers cet univers musical ancestral. « Velvet heart » attaque avec une batterie un peu plus heavy puis les orchestrations, voir le carillon viennent se rajouter pour nous plonger dans une musique (trop) joyeuse et un peu pompeuse. On continue dans cet univers léger et folk avec « Krakevisa ». Le mélange est pas mal, mais la sauce est un peu légère. Un peu plus de dynamisme ne ferait pas mal.
Le titre suivant n’est autre que la chanson choisit pour présenter l’album : c’est la reprise de Mike Oldfield « To France ». Et là, oh misère. Un si joli morceau dénaturé par un trop plein de guitare et une batterie trop claquante. Un titre qui bouge bien pourtant, mais qui est loin de représenter l’album. Un coup commercial ?
Maintenant, c’est le titre éponyme qui est proposé : « Meredead ». Intro avec des chœurs, musique acoustique avant de plonger dans un mid tempo encore léger avec quelques moments ici et là un peu plus agressifs. « Sigrlinn » se pointe plus folk que le reste, mais nous surprend au milieu avec l’arrivée d’Alexander au chant. Une voix agressive suivie par une musique qui s’emballe. Ca réveille et ça fait du bien. Certainement le titre à retenir de l’album.
Avec « Mine Taror er ei Grimme » on replonge dans le folk pur et dur, calme. Un titre qui pourrait apparaitre dans la B.O du Seigneur des anneaux. « Empty horizon » reprend les rennes et se pointe avec plus de puissance même si cela reste encore du mid tempo langoureux. On arrive à ressentir un peu plus l’envie de se lâcher. Un petit interlude qui sert à rien avec « Veritas » et ses ‘na na na na na na’ pendant une minute….
« Nystev » ou comment faire croire. Le morceau attaque par un super riff, puis accalmie totale et on reprend ce premier riff heavy en version folk pour nous immerger dans un titre sympa mais trop inégal. Pour finir cet album, « Tell Tale-Eyes » est proposée. Ici encore, on a droit a une ballade, mais avec l’avantage d’avoir le duo Liv – Alexander. Ca change…
Conclusion : un album sans grand intérêt sauf pour les fans de musique calme et folk. Sinon, trop linéaire, manquant d’intensité. Bref, l’étincelle n’est pas là.
Pour ne pas déroger à la grande règle et norme des groupes de metal symphonique, l’album débute avec une introduction « Spirit’s masquerade » qui évolue dans un univers médiéval et folk bien sympa il faut le dire. L’album débute réellement avec « Etain ». Un titre standard : grosses mélodies, break, voix lyrique et légère voulant nous porter à travers cet univers musical ancestral. « Velvet heart » attaque avec une batterie un peu plus heavy puis les orchestrations, voir le carillon viennent se rajouter pour nous plonger dans une musique (trop) joyeuse et un peu pompeuse. On continue dans cet univers léger et folk avec « Krakevisa ». Le mélange est pas mal, mais la sauce est un peu légère. Un peu plus de dynamisme ne ferait pas mal.
Le titre suivant n’est autre que la chanson choisit pour présenter l’album : c’est la reprise de Mike Oldfield « To France ». Et là, oh misère. Un si joli morceau dénaturé par un trop plein de guitare et une batterie trop claquante. Un titre qui bouge bien pourtant, mais qui est loin de représenter l’album. Un coup commercial ?
Maintenant, c’est le titre éponyme qui est proposé : « Meredead ». Intro avec des chœurs, musique acoustique avant de plonger dans un mid tempo encore léger avec quelques moments ici et là un peu plus agressifs. « Sigrlinn » se pointe plus folk que le reste, mais nous surprend au milieu avec l’arrivée d’Alexander au chant. Une voix agressive suivie par une musique qui s’emballe. Ca réveille et ça fait du bien. Certainement le titre à retenir de l’album.
Avec « Mine Taror er ei Grimme » on replonge dans le folk pur et dur, calme. Un titre qui pourrait apparaitre dans la B.O du Seigneur des anneaux. « Empty horizon » reprend les rennes et se pointe avec plus de puissance même si cela reste encore du mid tempo langoureux. On arrive à ressentir un peu plus l’envie de se lâcher. Un petit interlude qui sert à rien avec « Veritas » et ses ‘na na na na na na’ pendant une minute….
« Nystev » ou comment faire croire. Le morceau attaque par un super riff, puis accalmie totale et on reprend ce premier riff heavy en version folk pour nous immerger dans un titre sympa mais trop inégal. Pour finir cet album, « Tell Tale-Eyes » est proposée. Ici encore, on a droit a une ballade, mais avec l’avantage d’avoir le duo Liv – Alexander. Ca change…
Conclusion : un album sans grand intérêt sauf pour les fans de musique calme et folk. Sinon, trop linéaire, manquant d’intensité. Bref, l’étincelle n’est pas là.
Critique : Lionel
Note : 5/10
Site du groupe : Site de Leave's Eyes
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