Chronique
SUPERSCREAM - SOME STRANGE HEAVY SOUND / Brennus Music 2011
Vous connaissez tous Star Wars hein ? y’a des humains, des wookies, des droïdes, c’est le bordel ! Ben Superscream c’est le Star Wars du métal…y’a de tout !
Je m’explique.
L’album débute sur « Combattant » où l’intro fait penser à une bon blues/guitar hero avec un son wahwah énorme ! Le morceau se poursuit sur un riff blues rock mid-tempo entrainant, avec une voix assez grave et un phrasé assez atypique mais pas désagréable. On arrive sur un break euh…antillais ? enfin des îles quoi…on le voit pas venir et pourtant il est là. Les solos sont énorme, Phil Vermont est un virtuose…sweeping, shredding, tout y passe avec un gros feeling, on croirait Paul Gilbert sur cette chanson. Bref original mais efficace.
« Metal Sickness », morceau résolument plus métal où Eric Pariche nous montre l’étendu de son talent…il part dans les aigus puis dans les grave avec un chant énervé prenant, sur fond de riff speed. Là Phil se transforme en Luca Turilli pour un solo néo-classique au début pour finir sur un phrasé plus maidenien. Très bon morceau (si on enlève le break qui casse totalement la chanson) et je conseille le clip qui est à mourir de rire !
« A flaw in the plan » fait penser à Watcha sur l’intro: batterie rapide, synthé atmosphérique, le JT en fond, ambiance. Puis on arrive à un chant…rap ou qui s’y apparente, on sent du Rage Against The Machine mixé à Gorillaz (quand je dis y’a de tout c’est TOUT).
Malgré la diversité à laquelle on assiste, il y a toujours énormément d’énergie…et mon Dieu quel guitariste !!! « Point of no return » débute sur des sonorités planantes, douces avant d’envoyer un riff bien lourd assez lent qui accompagne un chant encore ici lent, atypique, pas très mélodieux mais qui plonge dans l’ambiance si particulière du combo. Le morceau monte en puissance pour terminer sur un rock métal bien hargneux.
« Past the shore » évolue dans un style plus ballade/rock, assez lente, avec quelques djembés en guise de percussion, une montée en puissance progressive et un solo très mélodieux. Changement radical pour la suite, on part à Séville pour une intro flamenco magnifique qui lance « Blind Justice ». Les couplets sont très bien écrits, alliant guitare sèche et disto, mais le refrain manque de mélodie par rapport au début du morceau. « Star of Venus » suit « Metal Sickness » dans son style speed/heavy assez efficace pour nous envoyer vers « Fool Souls », plus calme que les précédents, avec un piano et un riff lent. La voix est toujours puissante mais la ligne de chant n’est pas très agréable. Le rythme accélère pour une succession de solos, avant de finir en douceur. Ainsi se termine ce voyage psychédélique.
On a donc un album qui mérite d’être écouté pour la créativité dont les musiciens ont fait preuve (ainsi que leur talent). Ils cassent les conventions, les genres, pour créer leur musique et c’est une chose assez rare dans les temps actuels, je tenais donc à le souligner. Pour ma part, quelques bons morceaux MAIS après plusieurs écoutes, tant les morceaux sont complexes. Mais la multi-ethnicité musicale régnant sur l’album « perd » l’auditeur qui des fois aura du mal à accrocher. Atypique, mais sympathique !
Je m’explique.
L’album débute sur « Combattant » où l’intro fait penser à une bon blues/guitar hero avec un son wahwah énorme ! Le morceau se poursuit sur un riff blues rock mid-tempo entrainant, avec une voix assez grave et un phrasé assez atypique mais pas désagréable. On arrive sur un break euh…antillais ? enfin des îles quoi…on le voit pas venir et pourtant il est là. Les solos sont énorme, Phil Vermont est un virtuose…sweeping, shredding, tout y passe avec un gros feeling, on croirait Paul Gilbert sur cette chanson. Bref original mais efficace.
« Metal Sickness », morceau résolument plus métal où Eric Pariche nous montre l’étendu de son talent…il part dans les aigus puis dans les grave avec un chant énervé prenant, sur fond de riff speed. Là Phil se transforme en Luca Turilli pour un solo néo-classique au début pour finir sur un phrasé plus maidenien. Très bon morceau (si on enlève le break qui casse totalement la chanson) et je conseille le clip qui est à mourir de rire !
« A flaw in the plan » fait penser à Watcha sur l’intro: batterie rapide, synthé atmosphérique, le JT en fond, ambiance. Puis on arrive à un chant…rap ou qui s’y apparente, on sent du Rage Against The Machine mixé à Gorillaz (quand je dis y’a de tout c’est TOUT).
Malgré la diversité à laquelle on assiste, il y a toujours énormément d’énergie…et mon Dieu quel guitariste !!! « Point of no return » débute sur des sonorités planantes, douces avant d’envoyer un riff bien lourd assez lent qui accompagne un chant encore ici lent, atypique, pas très mélodieux mais qui plonge dans l’ambiance si particulière du combo. Le morceau monte en puissance pour terminer sur un rock métal bien hargneux.
« Past the shore » évolue dans un style plus ballade/rock, assez lente, avec quelques djembés en guise de percussion, une montée en puissance progressive et un solo très mélodieux. Changement radical pour la suite, on part à Séville pour une intro flamenco magnifique qui lance « Blind Justice ». Les couplets sont très bien écrits, alliant guitare sèche et disto, mais le refrain manque de mélodie par rapport au début du morceau. « Star of Venus » suit « Metal Sickness » dans son style speed/heavy assez efficace pour nous envoyer vers « Fool Souls », plus calme que les précédents, avec un piano et un riff lent. La voix est toujours puissante mais la ligne de chant n’est pas très agréable. Le rythme accélère pour une succession de solos, avant de finir en douceur. Ainsi se termine ce voyage psychédélique.
On a donc un album qui mérite d’être écouté pour la créativité dont les musiciens ont fait preuve (ainsi que leur talent). Ils cassent les conventions, les genres, pour créer leur musique et c’est une chose assez rare dans les temps actuels, je tenais donc à le souligner. Pour ma part, quelques bons morceaux MAIS après plusieurs écoutes, tant les morceaux sont complexes. Mais la multi-ethnicité musicale régnant sur l’album « perd » l’auditeur qui des fois aura du mal à accrocher. Atypique, mais sympathique !
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Myspace de Superscream
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