Chronique
TORNADO - AMSTERDAMNED HELLSINKI / Listenable Records 2011
Les métalleux ont toujours eu le sens de l’humour ! J’en veux pour preuve le jeu de mot qu’est le titre de ce premier album de Tornado « Amsterdamned Hellsinki ».
Pour les fans de Hero Corp, non ce n’est pas l’album solo de Captain Shampooing !!
OK je sors et fais mon boulot, allez en avant la musique !
L’album démarre sur une piste d’intro « A bold statement » qui monte progressivement en puissance avec un riff simple mais rudement efficace, avec un bon solo qui fou la pêche, bref on est prêt pour « Hate worldwide » qui est la suite logique de la piste précédente. Le son des guitares est assez saturé mais colle parfaitement avec le style trash que nous sert le groupe. Batterie à 100 à l’heure, chant quasi parlé, on est en plein dedans. Les solos ont plus une influence heavy/power métal, ce qui laisse place à un peu de mélodie, très bon démarrage.
« 3 to 8 » , « Massive Extinction Impact » et « Eugenics » suivent la même recette, le riff a la même structure, seul les notes change, mais ça laisse quand même une impression de déjà vu… Les lignes de chant, avec ce phrasé trashy, manquent, par définition, de mélodies. Ce qui est parfois compensé sur quelques chansons comme « Ignorance is Thy name » ou « Hate worldwide ».
Changement de cap pour la courte « Noora » où l’on a juste quelques arpèges en son clair et un chant féminin calme, très agréable surtout après 6 chansons de trash. C’est comme traverser une tornade : plein la tronche, le calme de l’œil, plein la tronche à nouveau !
« Blue » nous ramène dans l’agressivité de ce groupe avec des riffs speeds et énervés, pas mauvais en soi mais bon depuis 30 minutes on commence à comprendre… « Priesthood Pedophilia » donne enfin une petite bouffée d’originalité, avec une rythmique légèrement plus lente (on est plus dans la double croche à 200 bpm) et un solo plus mélodieux, plus inspiré, ça change. « Diva » continue sur cette voie mais on a l’impression de tourner en rond, le groupe a du mal à se renouveler, même si il y a un petit effort sur la rythmique.
« Tunisia Uprising » a une très bonne intro avec l’utilisation d’harmoniques pour casser un peu la structure du morceau, mais la suite c’est du vu, revu, rerevu…
On termine sur « Rise disciple, rise » qui n’apporte rien de plus à l’album.
Tornado pour ce premier essai nous sert un album trop…uniforme, la structure est la même pour tous les morceaux, les sections rythmiques sont quasi identiques, bref on tourne un peu en rond. Ce n’est pas mauvais mais pas transcendant, ni original. Quelques chansons sont plus sympas mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. On reconnaitra tout de même l’énergie du groupe qui doit bien se transmettre en live.
A conseiller aux amateurs de trash ou ceux en manque de tonus, mais si vous cherchez de la mélodie, passez votre chemin.
Pour les fans de Hero Corp, non ce n’est pas l’album solo de Captain Shampooing !!
OK je sors et fais mon boulot, allez en avant la musique !
L’album démarre sur une piste d’intro « A bold statement » qui monte progressivement en puissance avec un riff simple mais rudement efficace, avec un bon solo qui fou la pêche, bref on est prêt pour « Hate worldwide » qui est la suite logique de la piste précédente. Le son des guitares est assez saturé mais colle parfaitement avec le style trash que nous sert le groupe. Batterie à 100 à l’heure, chant quasi parlé, on est en plein dedans. Les solos ont plus une influence heavy/power métal, ce qui laisse place à un peu de mélodie, très bon démarrage.
« 3 to 8 » , « Massive Extinction Impact » et « Eugenics » suivent la même recette, le riff a la même structure, seul les notes change, mais ça laisse quand même une impression de déjà vu… Les lignes de chant, avec ce phrasé trashy, manquent, par définition, de mélodies. Ce qui est parfois compensé sur quelques chansons comme « Ignorance is Thy name » ou « Hate worldwide ».
Changement de cap pour la courte « Noora » où l’on a juste quelques arpèges en son clair et un chant féminin calme, très agréable surtout après 6 chansons de trash. C’est comme traverser une tornade : plein la tronche, le calme de l’œil, plein la tronche à nouveau !
« Blue » nous ramène dans l’agressivité de ce groupe avec des riffs speeds et énervés, pas mauvais en soi mais bon depuis 30 minutes on commence à comprendre… « Priesthood Pedophilia » donne enfin une petite bouffée d’originalité, avec une rythmique légèrement plus lente (on est plus dans la double croche à 200 bpm) et un solo plus mélodieux, plus inspiré, ça change. « Diva » continue sur cette voie mais on a l’impression de tourner en rond, le groupe a du mal à se renouveler, même si il y a un petit effort sur la rythmique.
« Tunisia Uprising » a une très bonne intro avec l’utilisation d’harmoniques pour casser un peu la structure du morceau, mais la suite c’est du vu, revu, rerevu…
On termine sur « Rise disciple, rise » qui n’apporte rien de plus à l’album.
Tornado pour ce premier essai nous sert un album trop…uniforme, la structure est la même pour tous les morceaux, les sections rythmiques sont quasi identiques, bref on tourne un peu en rond. Ce n’est pas mauvais mais pas transcendant, ni original. Quelques chansons sont plus sympas mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. On reconnaitra tout de même l’énergie du groupe qui doit bien se transmettre en live.
A conseiller aux amateurs de trash ou ceux en manque de tonus, mais si vous cherchez de la mélodie, passez votre chemin.
Critique : SBM
Note : 6/10
Site du groupe : Myspace de Tornado
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