Chronique
D.VINES - KILL ME MARTINA / Valery Records 2011
Alors aujourd’hui on va toucher du doigt l’univers de David Guetta…C’est ce que je me suis dis en voyant le line-up si particulier de ce groupe italien. On a des guitares, basses, bref la base, ET non pas un mais deux DJs !
Honnêtement c’est avec le plus grand scepticisme que j’aborde la galette, mais sait-on jamais ?
L’album démarre sur « Your Lies » comme je m’y attendais : un beat électro…mais alors bien électro, on se croirait en boîte…Mais heureusement deux guitares et une basse changent tout. L’intro se termine en mix électro/rock avant de lancer le morceau pur rock où les DJs se tournent les pouces vu qu’on les entend plus. On a là un rock à la Linkin Park (sans le rap et moins hargneux) ou Nickelback. C’est pas complexe musicalement parlant mais c’est prenant, la voix est assez grave, limite éraillée, assez puissante, bref un bon rock : ouf !
Autant le dire tout de suite, les schémas sont les mêmes : Intro électro avec beat en tout genre, puis place au rock ! Seul le synthé reste mais sa place est justifiée !
On en enchaine ainsi « Every day », et son refrain très très accrocheur, «Experience » et son riff un peu plus lourds en alternance avec des sons de guitare clair et ses nappes de synthé.
Le titre éponyme « Kill me Martina » a une longue intro toujours dans le mélange des deux styles, laissant place à un morceau plus lent, assez mélancolique, mais pas déplaisant. On arrive à « Drawing in the Electro Mud », premier single du groupe avec clip ! Le groupe a une recette et compte bien l’amortir, et ils auraient tort de s’en priver, la mayonnaise prend. Ça casse pas des briques mais c’est accrocheur, surprenant vu l’a priori que j’avais avant.
« Stars » et « June 20th » suivent le mouvement, rien de nouveau si ce n’est un rythme un peu plus lent et certains passages un peu plus électro (notamment sur June 20th), c’est toujours sympathique mais moins vif et prenant que le début de l’album. « My War », morceau beaucoup plus calme, joue sur l’ambiance plutôt que sur le gros son (malgré un riff assez lourd en disto), comme quoi, plus il y a d’électro, moins c’est bon, même si les lignes de chant sont toujours très bonnes.
On finit sur un très bon morceau « Juliet » où la première moitié se fait à la guitare sèche et ensuite on continue sur une ballade rock très bien faite avec un solo très mélodieux. (J’aime particulièrement les quelques secondes de piano à la fin, ça pose l’album en douceur, la grande classe).
En conclusion, une très bonne surprise ! L’habit ne fait pas le moine et c’est vrai !! On a ici un vrai groupe de rock (et accessoirement deux DJs inutiles mais perso j’aime pas). Les rythmiques sont basiques mais efficaces, les lignes de chant bien écrites et surtout gros point fort du groupe : les refrains sont très bons et rentrent vite en tête ! Chapeau bas à ce jeune groupe ! A découvrir pour la curiosité, à garder pour la qualité !
Honnêtement c’est avec le plus grand scepticisme que j’aborde la galette, mais sait-on jamais ?
L’album démarre sur « Your Lies » comme je m’y attendais : un beat électro…mais alors bien électro, on se croirait en boîte…Mais heureusement deux guitares et une basse changent tout. L’intro se termine en mix électro/rock avant de lancer le morceau pur rock où les DJs se tournent les pouces vu qu’on les entend plus. On a là un rock à la Linkin Park (sans le rap et moins hargneux) ou Nickelback. C’est pas complexe musicalement parlant mais c’est prenant, la voix est assez grave, limite éraillée, assez puissante, bref un bon rock : ouf !
Autant le dire tout de suite, les schémas sont les mêmes : Intro électro avec beat en tout genre, puis place au rock ! Seul le synthé reste mais sa place est justifiée !
On en enchaine ainsi « Every day », et son refrain très très accrocheur, «Experience » et son riff un peu plus lourds en alternance avec des sons de guitare clair et ses nappes de synthé.
Le titre éponyme « Kill me Martina » a une longue intro toujours dans le mélange des deux styles, laissant place à un morceau plus lent, assez mélancolique, mais pas déplaisant. On arrive à « Drawing in the Electro Mud », premier single du groupe avec clip ! Le groupe a une recette et compte bien l’amortir, et ils auraient tort de s’en priver, la mayonnaise prend. Ça casse pas des briques mais c’est accrocheur, surprenant vu l’a priori que j’avais avant.
« Stars » et « June 20th » suivent le mouvement, rien de nouveau si ce n’est un rythme un peu plus lent et certains passages un peu plus électro (notamment sur June 20th), c’est toujours sympathique mais moins vif et prenant que le début de l’album. « My War », morceau beaucoup plus calme, joue sur l’ambiance plutôt que sur le gros son (malgré un riff assez lourd en disto), comme quoi, plus il y a d’électro, moins c’est bon, même si les lignes de chant sont toujours très bonnes.
On finit sur un très bon morceau « Juliet » où la première moitié se fait à la guitare sèche et ensuite on continue sur une ballade rock très bien faite avec un solo très mélodieux. (J’aime particulièrement les quelques secondes de piano à la fin, ça pose l’album en douceur, la grande classe).
En conclusion, une très bonne surprise ! L’habit ne fait pas le moine et c’est vrai !! On a ici un vrai groupe de rock (et accessoirement deux DJs inutiles mais perso j’aime pas). Les rythmiques sont basiques mais efficaces, les lignes de chant bien écrites et surtout gros point fort du groupe : les refrains sont très bons et rentrent vite en tête ! Chapeau bas à ce jeune groupe ! A découvrir pour la curiosité, à garder pour la qualité !
Critique : SBM
Note : 7.5/10
Site du groupe : Myspace de D.Vines
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