Chronique

DRAVEN - Mirror / Fastball Music 2011

Il est toujours étonnant de remarquer de quelle manière on peut élaborer une critique sur un album. Les premières impressions sont souvent avérées et il est alors plaisant de remarquer que l’album que l’on tient entre les mains est une véritable découverte. Pour d’autres, ce n’est malheureusement pas le cas. Figurez-vous que c’est ce qui m’est arrivé avec le dernier album de DRAVEN.

De prime abord, j’avais flashé sur ce groupe Suisse, j’avoue volontiers que cette attirance était physique. Mes pensées se sont bousculées et j’ai imaginé pleins de choses qui sont rapidement tombé en cacahuète dès que j’ai lancé l’album. Soyons honnête, ce combo ne donne pas dans l’originalité. au contraire. DRAVEN se contente d’aller dans le sens de ce qui marche le mieux et oriente ainsi sa musique vers quelque chose qui au final ressemble peu à du metal. L’ensemble est trop linéaire les boys de DRAVEN offre un visage très doux qui aura beaucoup de mal à susciter un quelconque intérêt. Mon constat est rude mais que dire face à cet album.

Pourtant l’entrée en matière avec Perfect System laisse présager du meilleur avec son orchestration proche du neo. Et puis hop, dès le titre suivant, on saute dans du grand n’importe quoi. Les lignes de chant restent dans un registre bien trop gentillet et ne se permettent aucun excès de violence. DRAVEN rabâche ses mélodies irritantes certes défendu par des musiciens impliqués mais peu inspirés.

Quelques morceaux sortent du lot (Nothing Comes From Nothing, Mirror, Takes My Eyes Out) mais ne seront pas capables de capter l’attention de l’auditeur lambda. Au fil des écoutes, cette frilosité ressenti et ce souci de rester aux porte du metal devient un réel handicape.


Conclusion : Cette magie fun avec des tendances électro ne prend pas. L’album est rempli d’une mièvrerie déconcertante laissant un goût amer et une grande frustration.
 
Critique : Alisia
Note : 2/10
Site du groupe : Site Officiel
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