Chronique

RHAPSODY OF FIRE - FROM CHAOS TO ETERNITY / Nuclear Blast 2011

La présentation :

Il fallait y arriver à un moment ou à un autre, la saga de « L’épée d’émeraude » puis la « Saga du sombre Secret » touchent à leur fin. C’est donc sur ce « From Chaos To Eternity » que nos italiens viennent conclure cette aventure épique la plus connue dans le monde du metal.
Petit changement niveau line-up, Tom Hess rejoins officiellement le groupe comme seconde guitare (avec la question, qu’adviendra t-il de Dominique Leurquin ?!). Par ailleurs, on notera que Sir Christopher Lee est toujours présent pour la narration de l’histoire.

L’album :

Ad Infinitum :
La traditionnelle intro qui cette fois-ci débute avec un riff, une ambiance sombre suivis de la voix de Christopher Lee qui présente les événements passés et ce qui risque d’arriver. Chœurs majestueux comme Rhapsody sait si bien les faire et c’est partit pour ce chapitre final.
From Chaos To Eternity :
Riff heavy, vivacité, un Fabio qui vient clamer haut et fort le titre de la chanson et c’est partit pour un solo guitare / synthé. Voix posée pour Fabio avant une montée sur le premier couplet avant de rentrer dans un refrain glorieux des plus prenants alternant chœurs et voix claire de Fabio. On notera aussi des soli plus présents, que ce soit au niveau guitares comme claviers.
Tempesta Di Fuoco :
Titre chanté en italien qui rentre rapidement dans le vif du sujet : du speed metal alternant les tempos régulièrement. Des breaks ici et là histoire de surprendre l’auditeur et on part dans un refrain magnifique et puissant qui soudainement se calme et nous plonge dans un univers délicat avant de repartir des plus belles, avec une nouvelle fois des soli omni présent où Alex S, Luca et Tom nous offrent des moments bien agréables.
Ghosts Of Forgotten Worlds :
Ici on plonge dans un univers sombre et ténébreux. Guitare heavy et agressive pour débuter avant une accalmie et un passage mélancolique pour entrer lentement mais surement dans un titre neo-power qui alterne les passages racés et d’autres plus délicats. Sans oublier la performance vocale de Fabio qui une fois de plus nous scotche.
Anima Perduta :
On continue dans la langue latine. Le vent souffle, la flute se fait entendre ; Vous l’avez compris, c’est la ballade de l’album, et quelle ballade ! Un peu dans la lignée de « Magic of the wizard’s dream », et tout autant grandiose.
Aeons Of Raging Darkness :
Cette fois-ci c’est Patrice Guers qui se fait un plaisir de lancer les hostilités sur ce titre qui est le premier single de l’album. Hargne, énergie et mélodies sont au rendez-vous dans cette chanson rapide et sombre où Fabio reprend une voix bien agressive et gutturale comme sur la tonitruante « Reign Of Terror ». Un titre qui va en secouer plus d’un sur scène.
I Belong To The Stars:
Tout simplement le titre de l’album. Du grand Rhapsody. Chœurs grandioses, ligne de chant monstrueuse, rythmique prenante, les musiciens qui nous offrent une prestation impeccable, le tout pour quasiment cinq minutes de bonheur. Sans parler du refrain qui est monstrueux, du solo néo-classique d’Alex au clavier et de ce battle guitare clavier. Du bonheur en barre !
Tornado :
Second extrait de l’album, ce titre reste un peu plus ‘standard’ dans sa structure. Intro clinquante et symphonique, le tempo s’accélère rapidement et nous plonge dans une ambiance proche des grands classiques du groupe mais avec une touche de fraîcheur en plus, pour coller à l’évolution musicale.
Heroes Of The Waterfalls’ King:
C’est LA pièce épique de cette saga, comme l’a été « Gargoyles, Angels Of Darkness » sur la fin de la saga de l’Epée d’émeraude. La durée ? Vingt Minutes. Un titre divisé en plusieurs parties. La première, « Lo Spirito Della Foresta » nous remplie de joie et de bonne humeur, un peu comme sur « Lo Specchio D’argento ». Pour la seconde partie « Realm Of Sacred Waterfalls », on change d’ambiance et on est plongé dans un univers plus ténébreux et épique, nous approchant de la fin de la bataille avec ces magnifiques et puissants chœurs appuyés par un Luca vraiment au top. La troisième partie « Thanor’s Awakening », c’est un passage court et narré entre le roi Uriel, Iras, et le célèbre Dargor sur fond de guitare principalement. La quatrième partie « Nothern Skies Enflamed » quand à elle continue dans un univers ténébreux où Fabio prend sa voix gutturale une nouvelle fois-ci et ce même dans les passages les plus mélodiques, le tout annonçant la défaite des sept démons sur un refrain grandiose. La dernière et cinquième partie se nomme « The Splendour Of Angels’ Glory (A Final Revelation) » met le point final à cette fameuse saga. Intro avec des chœurs façons Lord Of The Rings, et sur une musique des plus prenante et des plus hollywoodiennes, les principaux protagonistes : Dargor, Iras et le roi Uriel annoncent l’avenir du monde…

Conclusion :
Un album grandiose qui marque la fin d’une saga épique d’un groupe encré dans l’histoire du metal, et de la musique.
 
Critique : Lionel
Note : 10/10
Site du groupe : Site de Rhapsody Of Fire
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