Chronique

TOKYO BLADE - THOUSAND MEN STRONG / Fastball Music 2011

Pour peu que vous adhériez un minimum au heavy metal, vous devriez adopter ce groupe que je vais vous présenter. D’origine anglaise, les TOKYO BLADE se sont formé en 1982 par le bassiste Andy Robbins et le guitariste Andy Boulton. Dans les années 80, ils ont sorti différents albums et nous reviennent aujourd’hui avec un Thousand Men Strong pour le moins explosif. Décrit comme une légende, TOKYO BLADE donne l’impression de renaître de ses cendres comme un phœnix pour le meilleur et pour le pire, j’aurais envie de dire. Cet opus suscite la polémique, il y a ceux qui adhèrent et les autres qui ont des regrets sur leurs précédentes productions. Après une pause entre 1998 et 2008, ils ont sorti un live en 2009 et depuis leurs auditeurs attendaient avec la plus grande impatience leur nouvel album, alors voyons voir ce qu’il en est sans plus attendre.

Dix compositions alimentent le menu de ce Thousand Men Strong au demeurant solide. Une véritable énergie se dégage dès les premières notes. Saluons cette intro remarquable où l’on imagine des sabres laser sorti tout droit de l’univers Star Wars qui s’entrechoquent, un larsen et la voix de Nicolaj Ruhnow (chanteur de DOMAIN) déboule et nous renvoie des années en arrière. Nul besoin de lifting pour ses titres qui respirent la mouvance du NWOBHM.

Chauffé à blanc, le combo sait trousser un hymne de heavy metal. La maîtrise instrumentale du combo reste honnête. Le titre éponyme présente l’avantage d’avoir un refrain imparable tandis que Lunch Case s’impose dans ce paysage sonore. La machine à brûlots se remet en branle et continue de nous envoyer la pâtée avec le très inspiré Forged in Hell’s Fire et son intro séduisante que l’on doit au bassiste, Andy Wrighton. Fidèle à l’énergie et à l’esprit du NWOBHM de ses premiers albums, No Conclusion se démarque et fait parti des pièces maitresses de cet album. Et en toute honnêteté, je kiffe grave ce refrain entêtant. Capable de nous surprendre avec un Killing Rays très efficace qui appuie des riffs impeccables dans lequel s’égraine une guitare acoustique. Night Of The Blade est l’occasion pour le vocaliste de prouver ce qu’il a dans le ventre et le résultat vaut le détour.

Même si l’on n’adhère pas forcément à cette musique d’un autre âge force est de constater que Thousand Men Strong respire la sincérité… Les comparaisons avec le vocaliste précédent seront nombreuses. On peut toujours faire mieux et passer son temps à avoir la critique facile. Ce jeu là est si facile. Laissons les être ce qu’ils sont aujourd’hui. Pour TOKYO BLADE, il s’agit de l’épreuve du feu et ma foi, cet album s'avère réussi... Challenge relevé haut la main.

Conclusion :Un pur moment de bonheur

09/10



01. Black Abyss
02. Thousand Men Strong
03. Lunch-Case
04. Forged In Hell’s Fire
05. No Conclusion
06. The Ambush
07. Killing Rays
08. Heading Down The Road
09. Condemned To Fire
10. Night Of The Blade
 
Critique : Alisia
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel
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