Chronique
UNEXPECT - FABLES OF A SLEEPLESS EMPIRE / The End Records 2011
Le sextet originaire de Montréal se pointe en clamant haut et fort: notre troisième album est là! Ce « Fables of a sleepless empire » arrive relatant l’imagination débordante des ces six musiciens. On a même droit à un bassiste fou qui joue avec ‘seulement’ 9 cordes. Un sacré gros manche (ah ah).
Avec un tel groupe, autant s’attendre à des surprises. Aussi le premier morceau « Unsolved ideas of a distorded guest » se pointe doucement avec la voix de la belle Leïlindel pour entrer dans un univers occidental racé avec cette alternance si spécifique au groupe. C'est-à-dire que tout en gardant la trame principale on passe du chant guttural doublé de chœurs féminins, à un chant clair ou hargneux rapé. Niveau musical : vraiment complexe mais super chiadé. Par ailleurs quand on passe à « Words », une intro délicate au violon est suggérée, puis lentement mais surement on entre dans cet univers neo prog ténébreux voire théâtral avant que le tout ne s’emballe et parte dans une exagération de tout : blast, riff sourd et voix guttural pour accentuer cette saturation claire et audible. Un paradoxe oui, mais c’est la spécialité du groupe. « Orange vigilantes » tout en gardant une touche tzigane arrive avec hargne et conviction pour ne pas dénaturer au style. Les changements de timbres niveau chant s’enchaînent en même temps que la musique évolue elle aussi, posant des breaks ici et là pour s’orienter vers différents styles : on passe du prog, au tzigane puis au neo metal, sans oublier par l’occident.
Autant dire qu’à ce rythme là, décrire l’album titre par titre serait un vrai calvaire pour la longueur tant il y a de choses à dire. Non pas que ça ne valle pas le coup, loin de là mais les chansons étant toutes originales et variées, mais aussi nombreuses, on imagine aisément que les cinq années qu’il a fallu pour composer et produire cette rondelle ont été plus que nécessaire.
Par exemple, histoire de dénoter un peu avec le reste, le groupe nous propose une sorte de neo prog metal théâtral dramatic avec « The quantum symphony ». Un titre bien déjanté et unique en son genre. A coté de ça on part dans des morceaux complètements fous voire futuristes avec par exemple « Unfed pendulum », un retour au calme « A fading Stance » ou encore par le classic neo brutal prog « When the joyful dead are dancing ».
Conclusion : un album monstrueusement complexe mais énorme. Les compos sont tellement bien faites que la complexité paraît s’estomper. Amateurs de grand metal technique c’est pour vous !
Avec un tel groupe, autant s’attendre à des surprises. Aussi le premier morceau « Unsolved ideas of a distorded guest » se pointe doucement avec la voix de la belle Leïlindel pour entrer dans un univers occidental racé avec cette alternance si spécifique au groupe. C'est-à-dire que tout en gardant la trame principale on passe du chant guttural doublé de chœurs féminins, à un chant clair ou hargneux rapé. Niveau musical : vraiment complexe mais super chiadé. Par ailleurs quand on passe à « Words », une intro délicate au violon est suggérée, puis lentement mais surement on entre dans cet univers neo prog ténébreux voire théâtral avant que le tout ne s’emballe et parte dans une exagération de tout : blast, riff sourd et voix guttural pour accentuer cette saturation claire et audible. Un paradoxe oui, mais c’est la spécialité du groupe. « Orange vigilantes » tout en gardant une touche tzigane arrive avec hargne et conviction pour ne pas dénaturer au style. Les changements de timbres niveau chant s’enchaînent en même temps que la musique évolue elle aussi, posant des breaks ici et là pour s’orienter vers différents styles : on passe du prog, au tzigane puis au neo metal, sans oublier par l’occident.
Autant dire qu’à ce rythme là, décrire l’album titre par titre serait un vrai calvaire pour la longueur tant il y a de choses à dire. Non pas que ça ne valle pas le coup, loin de là mais les chansons étant toutes originales et variées, mais aussi nombreuses, on imagine aisément que les cinq années qu’il a fallu pour composer et produire cette rondelle ont été plus que nécessaire.
Par exemple, histoire de dénoter un peu avec le reste, le groupe nous propose une sorte de neo prog metal théâtral dramatic avec « The quantum symphony ». Un titre bien déjanté et unique en son genre. A coté de ça on part dans des morceaux complètements fous voire futuristes avec par exemple « Unfed pendulum », un retour au calme « A fading Stance » ou encore par le classic neo brutal prog « When the joyful dead are dancing ».
Conclusion : un album monstrueusement complexe mais énorme. Les compos sont tellement bien faites que la complexité paraît s’estomper. Amateurs de grand metal technique c’est pour vous !
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de Unexpect
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