Chronique
SYMPHONY X - ICONOCLAST / Nuclear Blast 2011
Quatre ans, il aura fallu patienter pendant quatre longues années pour pouvoir poser nos oreilles sur le successeur du très bon « Paradise Lost ». En effet, Symphony X n’est plus qu’un groupe de prog (ce n’est pas péjoratif), mais bien un groupe de heavy qui réussit la manœuvre délicate de rallier fans de prog, de heavy / sympho, voire même de thrash. Les musiciens sont insolemment doués, mais cela ne leur suffit plus. Ils musclent leurs jeux et c’est ainsi que naquirent « Paradise Lost » et « Iconoclast ». Reste à savoir si ce dernier est du même acabit que son précédent brûlot…
D’entrée les Américains veulent frapper un grand coup. Preuve en est, le morceau éponyme de l’album, “ Iconoclast ” donc, est un titre fleuve de pratiquement onze minutes ! Excusez du peu. La tâche paraîtrait risquée pour n’importe quel groupe, sauf que Symphony X n’est pas n’importe quel groupe. Chœurs symphoniques en ouverture, cavalcades rythmiques, guitare aiguisée, nappes de claviers et chant hargneux ; bref, on reprend Symphony X là où ils nous avaient laissés avec « Paradise Lost ». En effet, pourquoi changer une recette qui marche… Le refrain est efficace et entêtant, et quand celui-ci s’arrête, c’est pour laisser place à 3’30 minutes (!) de joutes instrumentales où les musicos, Michael Romeo en tête, s’en donnent à cœur joie. Quelle entrée en matière ! On enchaîne avec “ The End of Innocence ” où le clavier de Michael Pinnella nous transporte dans une mélodie dont lui seul a le secret. Les instruments se greffent autour et la voix tranchante de Russell lance véritablement le morceau. Un titre efficace, dans la veine du « Serpent’s kiss » de Paradise Lost. Un riff laconique de Micheal Romeo nous introduit “ Dehumanized”. Assez mid-tempo, ce titre semble même lorgner parfois vers du « doom » dans le sens mélancolique du terme. Même si certains riffs de gratte semblent vouloir nous rappeler que le groupe peut être heavy quand il le désire, au final, ce titre ne décolle pas vraiment.
On accélère le rythme avec “ Bastards of the Machine”. On revient à du plus « classique », c'est-à-dire riffs heavy et parties prog de haute volée. Le refrain prend un peu plus d’ampleur grâce aux chœurs. Décidément, Symphony X devient de plus en plus couillu ! Et ce n’est pas le morceau suivant “ Heretic ” qui prouvera le contraire. Lorgnant cette fois-ci vers du thrash, light certes mais thrash tout de même, le groupe affirme sa nouvelle orientation. Force est de constater que si sur cd, on peut ne pas adhérer, une chose est sure, c’est qu’en live, ce type de titre risque de tout dévaster. En parlant de tout dévaster, le riff introduisant “ Children of a Faceless God” est une nouvelle preuve de la force de frappe des Américains. Malgré cela, pour votre serviteur, le groupe n’est jamais aussi efficace que lorsqu’il nous balance un refrain enjôleur à la Shadow Gallery, qui plus est quand celui-ci est entouré de la guitare assassine de Michael Romeo.
On reprend à peu près les mêmes ingrédients pour “ Electric Messiah ”. La rythmique emmenée par la batterie de Jason Rullo et la basse de Michael Lepond est une véritable cavalcade musicale. Et que dire du duel final entre les deux autres Michael (Romeo et Pinnella), si ce n’est … éblouissant ! Lente entrée en matière, puis accélération éclair, voici “ Prometheus (I Am Alive) ” qui démarre. Le refrain, auquel votre serviteur n’a pas accroché, confirme le fait que ce titre n’apporte rien de plus au schmilblick. Inutile ? En tout cas oubliable. Tout le contraire du dernier titre de cet opus. En effet, l’entrée en matière était sublime, comment le groupe pouvait-il clôturer son album aussi bien ? Tout simplement (façon de parler) en nous pondant “ When All Is Lost ” et ses neuf minutes de bonheur intense. Pour être franc, ceci est un des meilleurs (si ce n’est Le meilleur) morceaux de Symphony X qui m’a été permis d’entendre. Ballade ? Mid-tempo ? Appelez-le comme bon vous semble, ce track permet de vous évader. Autre confirmation (NdSS : votre serviteur est un fan ultime de Queen) : le piano est beaucoup plus beau que le clavier et aide justement à cette jouissive immersion. Tout comme le solo de Romeo (à 6’30 minutes), beau à en pleurer. Quel final ! Merci Sympho !
Conclusion :
Dommage que les morceaux soient si inégaux entre eux, car certains frôlent vraiment la perfection. Prenez le meilleur de Paradise Lost et de Iconoclast et vous obtiendrez la bombe qu’aurait pu (du ?) pondre les Américains.
D’entrée les Américains veulent frapper un grand coup. Preuve en est, le morceau éponyme de l’album, “ Iconoclast ” donc, est un titre fleuve de pratiquement onze minutes ! Excusez du peu. La tâche paraîtrait risquée pour n’importe quel groupe, sauf que Symphony X n’est pas n’importe quel groupe. Chœurs symphoniques en ouverture, cavalcades rythmiques, guitare aiguisée, nappes de claviers et chant hargneux ; bref, on reprend Symphony X là où ils nous avaient laissés avec « Paradise Lost ». En effet, pourquoi changer une recette qui marche… Le refrain est efficace et entêtant, et quand celui-ci s’arrête, c’est pour laisser place à 3’30 minutes (!) de joutes instrumentales où les musicos, Michael Romeo en tête, s’en donnent à cœur joie. Quelle entrée en matière ! On enchaîne avec “ The End of Innocence ” où le clavier de Michael Pinnella nous transporte dans une mélodie dont lui seul a le secret. Les instruments se greffent autour et la voix tranchante de Russell lance véritablement le morceau. Un titre efficace, dans la veine du « Serpent’s kiss » de Paradise Lost. Un riff laconique de Micheal Romeo nous introduit “ Dehumanized”. Assez mid-tempo, ce titre semble même lorgner parfois vers du « doom » dans le sens mélancolique du terme. Même si certains riffs de gratte semblent vouloir nous rappeler que le groupe peut être heavy quand il le désire, au final, ce titre ne décolle pas vraiment.
On accélère le rythme avec “ Bastards of the Machine”. On revient à du plus « classique », c'est-à-dire riffs heavy et parties prog de haute volée. Le refrain prend un peu plus d’ampleur grâce aux chœurs. Décidément, Symphony X devient de plus en plus couillu ! Et ce n’est pas le morceau suivant “ Heretic ” qui prouvera le contraire. Lorgnant cette fois-ci vers du thrash, light certes mais thrash tout de même, le groupe affirme sa nouvelle orientation. Force est de constater que si sur cd, on peut ne pas adhérer, une chose est sure, c’est qu’en live, ce type de titre risque de tout dévaster. En parlant de tout dévaster, le riff introduisant “ Children of a Faceless God” est une nouvelle preuve de la force de frappe des Américains. Malgré cela, pour votre serviteur, le groupe n’est jamais aussi efficace que lorsqu’il nous balance un refrain enjôleur à la Shadow Gallery, qui plus est quand celui-ci est entouré de la guitare assassine de Michael Romeo.
On reprend à peu près les mêmes ingrédients pour “ Electric Messiah ”. La rythmique emmenée par la batterie de Jason Rullo et la basse de Michael Lepond est une véritable cavalcade musicale. Et que dire du duel final entre les deux autres Michael (Romeo et Pinnella), si ce n’est … éblouissant ! Lente entrée en matière, puis accélération éclair, voici “ Prometheus (I Am Alive) ” qui démarre. Le refrain, auquel votre serviteur n’a pas accroché, confirme le fait que ce titre n’apporte rien de plus au schmilblick. Inutile ? En tout cas oubliable. Tout le contraire du dernier titre de cet opus. En effet, l’entrée en matière était sublime, comment le groupe pouvait-il clôturer son album aussi bien ? Tout simplement (façon de parler) en nous pondant “ When All Is Lost ” et ses neuf minutes de bonheur intense. Pour être franc, ceci est un des meilleurs (si ce n’est Le meilleur) morceaux de Symphony X qui m’a été permis d’entendre. Ballade ? Mid-tempo ? Appelez-le comme bon vous semble, ce track permet de vous évader. Autre confirmation (NdSS : votre serviteur est un fan ultime de Queen) : le piano est beaucoup plus beau que le clavier et aide justement à cette jouissive immersion. Tout comme le solo de Romeo (à 6’30 minutes), beau à en pleurer. Quel final ! Merci Sympho !
Conclusion :
Dommage que les morceaux soient si inégaux entre eux, car certains frôlent vraiment la perfection. Prenez le meilleur de Paradise Lost et de Iconoclast et vous obtiendrez la bombe qu’aurait pu (du ?) pondre les Américains.
Critique : Secret Sfred
Note : 8/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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