Chronique

Le géant du prog refait surface 10 ans après son dernier opus, et une chose est sûre, on ne l'attendait pas celui-là !! Bon alors que doit-on attendre de ce retour impromptu !? La réponse sous vos yeux !

Comme tout bon groupe de prog qui se respecte, nous avons d'abord droit à une longue suite (23 minutes) découpée en 6 parties. « Fly from here » commence !!
« Ouverture » nous amène dans une sphère des plus habituelles, on retrouve malgré tout les ingrédients du combo dans un rythme bien sympa, puis « We can fly » déboule dans une ambiance des plus calme et ambiante sur laquelle la voix de Benoit David prend toute son ampleur. Il faut dire que le remplaçant du grand Jon Anderson s'en tire fort bien !! Un premier morceau fort agréable et convainquant. « Sad night at the airfield », poursuit sur de belles guitares acoustiques et prolonge notre quiétude au gré des notes subtiles de Steve Howe !!
On retrouve un peu de rythme dans un « Madman at the screens » très 80's qui surprend mais bon la carrière du groupe parle pour lui. Un bon moment bien remuant. « Bumby ride » est une instrumentale plutôt rigolote mais qui je trouve apporte pas plus à notre suite, puis on termine sur « We can fly reprise » qui garde toutes ses qualités.

Deuxième partie faite de titres indépendants avec « The man you always wanted me to be » qui passe bien, gardant ce côté ambiant si cher au groupe. À nouveau de beaux accords de guitare sèche entre-ouvre « Life on a film set » très jolie et douce. Dommage qu'elle soit un peu trop répétitive. « Hour of need » reprend du bien sympathique avec cette comptine acoustique rythmée et suave.
« Solitaire » est comme son nom l'indique un exercice de guitare où seul Steve Howe œuvre. On termine sur un « Into the storm » décapant qui met le feu. Une très bonne manière de terminer cet opus inattendu !!

Conclusion : Yes est de retour avec un bon album qui devrait faire plaisir à ses fans. Rien de neuf à l'intérieur mais la maitrise et la magie sont toujours là.