Chronique
FUROR GALLICO - FUROR GALLICO / Massacre Records 2011
Encore un album de pagan métal ?? Décidemment c’est une vraie invasion que l’on a là ! Comme je l’ai déjà dis, ce genre commence à se faire trop courant par les temps qui courent. Mais cela n’empêche pas certains groupes d’affirmer leur identité avec plus de force que leurs concurrents. Voyons de quelle trempe est FUROR GALLICO, groupe italien qui nous livre ici son premier album après une démo sortie en 2008.
Comme pour la plupart des albums du genre, le CD débute par une intro folk (nommée sobrement « Intro ») extrêmement bien réussie. Tambour, guitare sèche rapide, flûte, un mélange simple et pourtant tellement mélodieux entre les mains du groupe. C’est beau, rythmé, entrainant.
Batterie, cornemuse et violon lancent « Venti Di Imbolc », accompagnés d’un riff lent et très très lourd. Un chant guttural grave se fait entendre à la manière de SVARTSOT. Pour le chant ça risque d’être un peu compliqué à expliquer, mais essayons. On a un chanteur (nommé Pagan) qui, visiblement, chante de quatre façons. Soit un chant guttural lourd entre death et death mélodique, soit chant assez black à la Dimmu Borgir, soit chant clair folklorique ou encore chant éraillé à la manière de Markus d’Ensiferum (en gros c'est un tueur).
Il passe de l’un à l’autre avec aisance et cela apporte une grande diversité aux morceaux. C’est ainsi que se déroule la chanson, entre passage folk et riff à la Amon Amarth. Le très bon « Ancient Rites » confirme les lignes ci-dessus. Puissance, mélodie, richesse instrumentale, le cocktail déchire !
C’est sur le chant black que démarre « Cathubodva », un peu plus long que ses prédécesseurs et alternant passages brutaux et passages plus mid-tempo et plus calmes. Le mixage est impeccable et chaque instrument est parfaitement à sa place.
« The Gods have Return » suit un peu « Cathubodva » où chant clair et black content l’histoire de ces dieux. Douce pause musicale le temps de « Golden spiral », qui apaisera l’auditeur à coup sûr. Musicalement le groupe assure, c’est certain. Assez dormi mes chers guerriers, maintenant on fait la fête ! A la façon de Korpiklaani, le groupe nous sert un « Curmisagios » hyper folk et pêchu de deux minutes, énorme !
« Miracolous Child » et « Medhelan » sont assez semblables avec introduction folk, couplet et refrain death puis break calme et mélodieux. Le contraste est ainsi très bien utilisé.
Nouvelle instrumentale, la joyeuse « Bright Eyes » serait très bien passée dans la Comté avec Frodon, avec juste guitare acoustique et flûte. Premier morceau en italien, « La Caccia Morta » démarre comme une ballade mais le riff lourd a toujours le dernier mot. Le rythme s’accélère de plus en plus pendant la chanson en répétant les même vers ! Bien réussi. « Banshee » continue de nous marteler ce folk métal dévastateur et « The Glorious Dawn » termine cet album de façon épique du haut de ses huit minutes.
Furor Gallico réussi un tour de force magistral avec cet album, qui devrait figurer auprès des grands du genre. C’est prenant du début à la fin, ça ne ramolli pas, c’est puissant et mélodieux, que demande le peuple ?? Une tournée dans nos contrées ?
Comme pour la plupart des albums du genre, le CD débute par une intro folk (nommée sobrement « Intro ») extrêmement bien réussie. Tambour, guitare sèche rapide, flûte, un mélange simple et pourtant tellement mélodieux entre les mains du groupe. C’est beau, rythmé, entrainant.
Batterie, cornemuse et violon lancent « Venti Di Imbolc », accompagnés d’un riff lent et très très lourd. Un chant guttural grave se fait entendre à la manière de SVARTSOT. Pour le chant ça risque d’être un peu compliqué à expliquer, mais essayons. On a un chanteur (nommé Pagan) qui, visiblement, chante de quatre façons. Soit un chant guttural lourd entre death et death mélodique, soit chant assez black à la Dimmu Borgir, soit chant clair folklorique ou encore chant éraillé à la manière de Markus d’Ensiferum (en gros c'est un tueur).
Il passe de l’un à l’autre avec aisance et cela apporte une grande diversité aux morceaux. C’est ainsi que se déroule la chanson, entre passage folk et riff à la Amon Amarth. Le très bon « Ancient Rites » confirme les lignes ci-dessus. Puissance, mélodie, richesse instrumentale, le cocktail déchire !
C’est sur le chant black que démarre « Cathubodva », un peu plus long que ses prédécesseurs et alternant passages brutaux et passages plus mid-tempo et plus calmes. Le mixage est impeccable et chaque instrument est parfaitement à sa place.
« The Gods have Return » suit un peu « Cathubodva » où chant clair et black content l’histoire de ces dieux. Douce pause musicale le temps de « Golden spiral », qui apaisera l’auditeur à coup sûr. Musicalement le groupe assure, c’est certain. Assez dormi mes chers guerriers, maintenant on fait la fête ! A la façon de Korpiklaani, le groupe nous sert un « Curmisagios » hyper folk et pêchu de deux minutes, énorme !
« Miracolous Child » et « Medhelan » sont assez semblables avec introduction folk, couplet et refrain death puis break calme et mélodieux. Le contraste est ainsi très bien utilisé.
Nouvelle instrumentale, la joyeuse « Bright Eyes » serait très bien passée dans la Comté avec Frodon, avec juste guitare acoustique et flûte. Premier morceau en italien, « La Caccia Morta » démarre comme une ballade mais le riff lourd a toujours le dernier mot. Le rythme s’accélère de plus en plus pendant la chanson en répétant les même vers ! Bien réussi. « Banshee » continue de nous marteler ce folk métal dévastateur et « The Glorious Dawn » termine cet album de façon épique du haut de ses huit minutes.
Furor Gallico réussi un tour de force magistral avec cet album, qui devrait figurer auprès des grands du genre. C’est prenant du début à la fin, ça ne ramolli pas, c’est puissant et mélodieux, que demande le peuple ?? Une tournée dans nos contrées ?
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Myspace de FUROR GALLICO
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