Chronique
VOODOO HIGHWAY - BROKEN UNCLE'S INN / Autoproduction 2011
Le jeune quintet de VOODOO HIGHWAY nous propose ici son premier album, faisant suite au EP « This Is Rock n 'Roll, Cocks ! ». Evoluant dans les sphères d’un hard rock old school, on est en droit de ressortir nos jeans délavés et se laisser pousser les cheveux : Retour vers le passé avec « Broken Uncle’s Inn ».
Après la bizarre intro « Intro (from 1972) » où une voix mandate nos compères de nous botter le cul, on entre dans le vif du sujet avec « Till it bleeds », et là autant dire qu’on est en plein dedans ! Le groupe nous balance un hard rock teinté de heavy et boosté à l’adrénaline. Les rythmiques sont jouées avec conviction, le chant est clair et très bien maitrisé, même sur les notes longues. Bref du bon vieux son comme on l’aime !
« The fire will burn away » ne suit pas la vitesse de son prédécesseur et reste plus mid-tempo. Mais le morceau ne décolle pas réellement, le refrain étant trop mou. Mais dans l’ensemble, le couplet est sympa et le solo inspiré, ça compense.
« J.C Superfuck » nous remet dans le droit chemin : du hard propre, carré, bien exécuté. Le son disto est assez léger, on a donc pas du gros lourd qui tache. « Window » débarque avec un petit son électro avant que retentisse un « Let’s go !!! » fantastique : le morceau est lancé et explose vraiment sur le refrain, qui sonne plus lourd que le reste du morceau. Le duo guitare/clavier pour le solo est prenant ! On sent que les musiciens se régalent.
Avec un morceau de 2’49, je me suis dis « attention ça va speeder », ben gagné ! on appuie sur le champignon et on s’éclate ! « Running around » possède une rythmique rapide, qui baisse un peu le temps du solo, mais le morceau reste bon.
Le titre éponyme « Broken Uncle’s Inn » est annoncé par le synthé (avec toujours ce son d' orgue électro, assez utilisé dans le rock des années 70). Le moins que l’on puisse dire c’est que le chanteur assure. Il peu chanter, calmement, pousser sa voix sans en perdre le contrôle, et même crier, tout passe bien ! Le break symphonique de la chanson, vraiment en décalage avec le reste de l’album, est une bonne surprise. Le groupe a la patate, et on le ressent sur les compos.
Belle intro piano/guitare sèche pour nous plonger dans la très belle ballade « Heaven with no stars ». La ligne de chant colle nickel à la chanson, qui devient assez envoutante : un très bon moment de musique !
Petit rappel avant de tomber le rideau : « Gasoline woman » et son riff tranchant sont là pour nous sortir du rêve de la piste précédente, en nous livrant ce hard rock old school qui sent bon le cuir. Et on termine avec « In fact it’s the worst », sans surprise aucune, mais quand c’est bien fait, on ne se plaint pas.
On dit souvent « Rock is dead », ben franchement je ne sais pas ce qu’écoutent les gens qui osent annoncer ça ! Un groupe comme VOODOO HIGHWAY sait prendre la succession du hard rock comme il le faut. Alors messieurs, mesdames, je vous rassure, la relève est assurée !
Après la bizarre intro « Intro (from 1972) » où une voix mandate nos compères de nous botter le cul, on entre dans le vif du sujet avec « Till it bleeds », et là autant dire qu’on est en plein dedans ! Le groupe nous balance un hard rock teinté de heavy et boosté à l’adrénaline. Les rythmiques sont jouées avec conviction, le chant est clair et très bien maitrisé, même sur les notes longues. Bref du bon vieux son comme on l’aime !
« The fire will burn away » ne suit pas la vitesse de son prédécesseur et reste plus mid-tempo. Mais le morceau ne décolle pas réellement, le refrain étant trop mou. Mais dans l’ensemble, le couplet est sympa et le solo inspiré, ça compense.
« J.C Superfuck » nous remet dans le droit chemin : du hard propre, carré, bien exécuté. Le son disto est assez léger, on a donc pas du gros lourd qui tache. « Window » débarque avec un petit son électro avant que retentisse un « Let’s go !!! » fantastique : le morceau est lancé et explose vraiment sur le refrain, qui sonne plus lourd que le reste du morceau. Le duo guitare/clavier pour le solo est prenant ! On sent que les musiciens se régalent.
Avec un morceau de 2’49, je me suis dis « attention ça va speeder », ben gagné ! on appuie sur le champignon et on s’éclate ! « Running around » possède une rythmique rapide, qui baisse un peu le temps du solo, mais le morceau reste bon.
Le titre éponyme « Broken Uncle’s Inn » est annoncé par le synthé (avec toujours ce son d' orgue électro, assez utilisé dans le rock des années 70). Le moins que l’on puisse dire c’est que le chanteur assure. Il peu chanter, calmement, pousser sa voix sans en perdre le contrôle, et même crier, tout passe bien ! Le break symphonique de la chanson, vraiment en décalage avec le reste de l’album, est une bonne surprise. Le groupe a la patate, et on le ressent sur les compos.
Belle intro piano/guitare sèche pour nous plonger dans la très belle ballade « Heaven with no stars ». La ligne de chant colle nickel à la chanson, qui devient assez envoutante : un très bon moment de musique !
Petit rappel avant de tomber le rideau : « Gasoline woman » et son riff tranchant sont là pour nous sortir du rêve de la piste précédente, en nous livrant ce hard rock old school qui sent bon le cuir. Et on termine avec « In fact it’s the worst », sans surprise aucune, mais quand c’est bien fait, on ne se plaint pas.
On dit souvent « Rock is dead », ben franchement je ne sais pas ce qu’écoutent les gens qui osent annoncer ça ! Un groupe comme VOODOO HIGHWAY sait prendre la succession du hard rock comme il le faut. Alors messieurs, mesdames, je vous rassure, la relève est assurée !
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Myspace du groupe
Vues : 5737 fois