Chronique

SEBASTIAN BACH - KICKING & SCREAMING / Frontiers records 2011

Baz is back, quatre longues années après un 'Angel down' qui marquait son grand retour sur la scène métal. Loin des prétendues réunions avec ses anciens camarades de Skid Row, notre Canadiens fou poursuit sa carrière solo avec aujourd'hui un nouveau méfait attendu !!

La title track nous arrive d'entrée avec un bien bon riff. Armé d'un jeunot de 21 ans à la guitare (Nick Sterling) Baz envoie à nouveau la sauce comme il sait si bien le faire (aucun jeu de mot du fait que la chanson parle de baise !!). Une bien bonne entrée en matière. Avec « My own wrost enemy » on accélère le rythme et on retrouve d'emblée les traits si caractéristiques de Skid Row. On peut noter que Baz n'a rien perdu de sa voix si exquise et qu'il nous distille de petites merveilles à chaque intervention.
Début calme pour « Tunnelvison » qui ne sera pas la première ballade (trop tôt voyons !!) mais bel et bien un mid tempo heavy qui pulse fort. A noter que John 5 apparaît pour un solo de feu. Un conventionnel mais entrainant « Dance on your grave » arrive pour notre bonheur. Le duo Bach/ Sterling fonctionne à merveille : c'est solide et ça envoie sévère.
Avec « Caugh in a dream » on poursuit sur les même terres. Un refrain plus mélodique vient changer la donne avec un effet immédiat. « As long as got the music » se la joue groovy à souhait. Un mid tempo typique Hard Us qui fait remuer ton cul de manière sensuel.
Première pseudo ballade avec « I'm alive » qui démontre tout le talent de notre homme. Un titre qui m'a rappelé les travaux fait avec Framshift. Fort joli. Un peu de bon hard rock de derrière les fagots sur un « Dirty power » qui envoie des pieds !! A nouveau Nick nous pond un riff implacable qui lance la machine. Efficace à souhait.
« Live the life » ne change pas la donne avec encore un bon morceau solide qui passe comme une lettre à la poste. « Dream forever » est la deuxième ballade de l'album. Un doux moment bien mis en valeur par notre Baz adoré.
Place à mon petit bijou bodybuildé avec « One good reason ». Un titre énergique avec un Sebastian irrésistible et un refrain magique. On en redemande !! Et puisque notre chanteur nous aime il nous offre un « Lost in the light » bien mélodique sous ses faux airs de mid tempo musclé. Encore une pure réussite.
On termine par « Wishin' », une dernière petite ballade toute douce qui fait du bien par là où elle passe. Merci pour ça !

Conclusion : Baz is back comme je le disais en intro et grand bien lui en a pris. Un album solide basé sur ses forces et son talent réunis à nouveau comme à la belle époque. Un bien bon opus qui rassura les fans de notre 'Youth gone wild'.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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