Chronique

TRILLIUM - ALLOY / Frontiers Records 2011

Tout nouveau projet de la nouvelle protégée de Frontiers, Trillium met en avant miss Amanda Sommerville plus connue pour participer à des projets comme Avantasia, Aina ou des remplacements dans Epica, ou encore le projet Kiske/Sommerville. Son talent n’est plus à démontrer mais comme d’habitude je me méfie un peu de tous ces projets made in Frontiers. De plus est, les projets à chanteuse fleurissent à tout va, voire même de trop.

Le lancement se fait avec « Machine gun » avec une intro mélengeant des influences comme Evanescence et Epica, avec la production en moins. Le son est creux et même si les idées sont intéressantes, la sauce ne prend pas forcément. « Coward » nous plonge dans une ambiance ténébreuse, avec un registre prog mélodique qui honnêtement ne passe pas du tout avec le style vocal d’Amanda. Pour ce qui est de « Purge », c’est toujours dans un registre technique mais un peu plus mélodique, ce qui se cale plus avec le timbre vocal de la dame, mais qui reste quand même des plus banal. Le jeu se calme avec « Utter Descension » : une ballade avec un duo guitare / chant et quelques orchestrations qui arrivent par la suite façon Within Temptation, mais en moins bien.

C’est d’ailleurs ce qu’il se passe pour le reste de l’album. Le manque d’originalité est saisissant, et donne l’impression d’un baclé. Certes musicalement tout y est pour plaire aux puristes de rock symphonique façon Within Temptation ou Epica, ou encore aux fans de chant lyrique / mélodique mais il manque cette grosse touche d’originalité qui permettrait à Trillium et donc à Amanda Sommerville de faire de ce projet quelque chose de bien qui pourrait marquer les esprits, et le communauté metal en général.On notera aussi des longueurs dans les morceaux comme « Bow to the ego » par exemple. Pour un tel projet, la production aurait pu être un peu plus travaillée aussi car l’ensemble est plat et ne donne pas de profondeur suffisante aux orchestrations et intruments, et ne surtout ne rend pas hommage à la voix d’Amanda.

Conclusion : avec ce premier album, Trillium donne un coup d’épée dans l’eau. Un peu plus de moyens et d’originalité n’auraient pas fait de mal. A voir si le second opus sera meilleur, ou s’il y en aura un second…
 
Critique : Lionel
Note : 4/10
Site du groupe : Site du Label Frontiers
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