Chronique
STEPHAN FORTE - THE SHADOW COMPENDIUM / Listenable records 2011
Le formidable guitariste et leader d'Adagio sort enfin son album solo dont on entend parler depuis un bon moment !! Alors oui on sait que l'homme est perfectionniste et que tout ce temps pris, a été pour mieux préparer cet opus si particulier. Allons écouter tout ça maintenant que c'est prêt : à table !!
D'entrée de jeu nous avons affaire à la title track. « The shadow compedium » permet donc de découvrir (plutôt redécouvrir) l'univers de notre guitariste virtuose, qui retrouve les influences néoclassiques et progressives, quelque peu délaissées chez Adagio. D'entrée aussi on reconnaît la pâte et le son Forté si caractéristique ainsi que ses phrasés et ses gammes si particuliers. A noter en invité l'énorme Jeff Loomis (Ex Nevermore) pour un duo ébouriffant !! Une belle leçon de 7 cordes. Début extrêmement véloce pour « De Praestigiis Daemonum », qui se transforme en une véritable démonstration. Pas des plus faciles d'accès elle rappelle fortement le premier opus d'Adagio. En tous cas cette fois-ci notre homme s'est réellement fait plaisir, une leçon de shred dans une ambiance lugubre bien sentie. Notre invité cette fois, n'est d'autre que le très grand Mattias AI Eklundh (Freak Kitchen), pour un moment sympa.
Début tout calme pour « Spiritaul bliss » des plus étonnantes mais surtout réussie. Un titre plus triste où la Lag se fait tour à tour torturée, pleurante, voir agonisante. Encore une fois l'ambiance est des plus sombre et malsaine et vous glace presque le sang !! « Duat » est un pur exemple de néoclassiques entre Symphony X et Yngwie J Malmsteen (que du bon quoi !). Plus accessible que le reste cette petite pièce musicale est savamment bien orchestrée pour délivrer de très belles idées. Ici notre invité est Glen Drover (Ex Megadeth / Eidolon).
De la guitare acoustique plutôt sauvage arrive pour « Sorrowful centruroide » aux sonorités particulières. Tout se met en place petit à petit pour nous offrir du bon travail (avec Derek Taylor en guest) mais ça manque quand même de variation. Alors là je reste un peu désabusé par « Prophecies of Loki XXI » car tout ceci sonne très (trop) Adagio au point d'y trouver des plans et des utilisations similaires !! Alors oui le titre envoie (peut être un des meilleurs) mais ça dérange quand même toutes ces similitudes. Dommage car quelles énergie et puissance !!
« I think there’s someone in the kitchen » (ça arrive) prend le relais, avec des idées lumineuses sorties de quelques rencontres (on pense à Christophe Godin, Mattias Elkundh) sans forcément faire perdre d'intérêt son jeu (bien au contraire je dirais). Bref une très bonne surprise.
On termine avec « Improvisation on Sonata no. 14, c # minor - Op. 27 no 2 ». Une impro comme son nom l'indique sur le Moonlight de Beethoven. C'est très beau et ça fini très bien cet exercice de style heureusement loin d'être stérile.
Conclusion : après toutes ses années d'attente, Stephan Forté aura enfin fini par achever son œuvre. On comprend pourquoi il aura fallu autant de temps, car tout ceci est fort complexe, mais malheureusement ça manque d'un changement, on reste majoritairement dans le même thème ce qui à la longue peut s'avérer étouffant. Donc un premier essai convainquant, qui donnera du bonheur aux jeunes guitaristes en herbe, qui auront de quoi passer quelques nuits blanches à décortiquer tout ça !
D'entrée de jeu nous avons affaire à la title track. « The shadow compedium » permet donc de découvrir (plutôt redécouvrir) l'univers de notre guitariste virtuose, qui retrouve les influences néoclassiques et progressives, quelque peu délaissées chez Adagio. D'entrée aussi on reconnaît la pâte et le son Forté si caractéristique ainsi que ses phrasés et ses gammes si particuliers. A noter en invité l'énorme Jeff Loomis (Ex Nevermore) pour un duo ébouriffant !! Une belle leçon de 7 cordes. Début extrêmement véloce pour « De Praestigiis Daemonum », qui se transforme en une véritable démonstration. Pas des plus faciles d'accès elle rappelle fortement le premier opus d'Adagio. En tous cas cette fois-ci notre homme s'est réellement fait plaisir, une leçon de shred dans une ambiance lugubre bien sentie. Notre invité cette fois, n'est d'autre que le très grand Mattias AI Eklundh (Freak Kitchen), pour un moment sympa.
Début tout calme pour « Spiritaul bliss » des plus étonnantes mais surtout réussie. Un titre plus triste où la Lag se fait tour à tour torturée, pleurante, voir agonisante. Encore une fois l'ambiance est des plus sombre et malsaine et vous glace presque le sang !! « Duat » est un pur exemple de néoclassiques entre Symphony X et Yngwie J Malmsteen (que du bon quoi !). Plus accessible que le reste cette petite pièce musicale est savamment bien orchestrée pour délivrer de très belles idées. Ici notre invité est Glen Drover (Ex Megadeth / Eidolon).
De la guitare acoustique plutôt sauvage arrive pour « Sorrowful centruroide » aux sonorités particulières. Tout se met en place petit à petit pour nous offrir du bon travail (avec Derek Taylor en guest) mais ça manque quand même de variation. Alors là je reste un peu désabusé par « Prophecies of Loki XXI » car tout ceci sonne très (trop) Adagio au point d'y trouver des plans et des utilisations similaires !! Alors oui le titre envoie (peut être un des meilleurs) mais ça dérange quand même toutes ces similitudes. Dommage car quelles énergie et puissance !!
« I think there’s someone in the kitchen » (ça arrive) prend le relais, avec des idées lumineuses sorties de quelques rencontres (on pense à Christophe Godin, Mattias Elkundh) sans forcément faire perdre d'intérêt son jeu (bien au contraire je dirais). Bref une très bonne surprise.
On termine avec « Improvisation on Sonata no. 14, c # minor - Op. 27 no 2 ». Une impro comme son nom l'indique sur le Moonlight de Beethoven. C'est très beau et ça fini très bien cet exercice de style heureusement loin d'être stérile.
Conclusion : après toutes ses années d'attente, Stephan Forté aura enfin fini par achever son œuvre. On comprend pourquoi il aura fallu autant de temps, car tout ceci est fort complexe, mais malheureusement ça manque d'un changement, on reste majoritairement dans le même thème ce qui à la longue peut s'avérer étouffant. Donc un premier essai convainquant, qui donnera du bonheur aux jeunes guitaristes en herbe, qui auront de quoi passer quelques nuits blanches à décortiquer tout ça !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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