Chronique
NEMESEA - QUIET RESISTANCE / Napalm Records 2011
NEMESEA est un groupe hollandais qui existe depuis 2002 et qui était jusque là inconnu. Il évolue dans un style rock gothique alternatif, assez inspiré d’Evanescence mais avec plus de pêche. Je vous présente ici leur troisième album, « Quiet Resistance ».
On démarre sur l’intro « Quiet Resistance », où un homme murmure un appel à la résistance silencieuse sur un son électro.
Les festivités se lancent avec « Caught in the middle », morceau de rock gothique très bien exécuté. Musicalement pas de révolution sur le genre, mais les lignes de chant, féminin, sont prenantes, puissantes, et ce qu’on a envie de faire à la fin de la chanson c’est se la repasser.
La belle Manda nous fait vraiment vibrer sur cette piste.
Le single « Afterlife » continue de nous distiller ses mélodies qui vont vraiment penser, comme je le disais, à Evanescence. Malgré ce petit côté pop, la compo ne manque pas de puissance, tout comme « Whenever », où les orchestrations nous feront davantage penser à Within Temptation, surtout sur le refrain. C’est toujours mélodieux, les parties s’enchainent bien, c’est bien parti.
Passage obligé pour un groupe qui pratique ce genre : la ballade rock. Ici c’est « If you could » qui s’en charge. C’est sympa mais on a l’impression de l’avoir déjà entendu 1000 fois, dommage. Plus mid-tempo, « High enough » ne déroge pas à la règle. Couplets plus calme, refrain énergique, classique mais les mélodies se laissent écouter avec plaisir. Le guest masculin apporte un petit plus sympathique.
« Say » s’amorce de manière plus lente, mélancolique, mais termine sur un tempo plus soutenu, plus rock, très aseptisé malheureusement mais ça reste sympathique, les lignes de chant sont très bonnes. « It’s over » apporte quelque chose de nouveau étant donné que l’on a un duo homme-femme. Le refrain est accrocheur, mais les couplets sont un peu moins recherchés… Et je ne suis pas spécialement friand des scratchs du DJ à la fin…
Petite déception : « I live » qui démarre en piano voix, sublime, mais qui joue la carte de la ballade rock pré formatée sans âme…
« Stay Me » et ses orchestrations nous font enfin ressentir les bonnes vibrations du début d’album. Un peu d’épique, de fraicheur, on respire. « Rush » et « Release » restent bien moins prenants et efficaces que leurs prédécesseurs, trop de sonorités, manque de mélodies accrocheuses même au niveau du chant…
Je zapperai « 2012 », morceau carrément électro, sans chant réel, juste des murmures, inutile. On termine la galette avec « Allein », énorme tant on croiré que Till (Rammstein) s’est ramené sur l’album. Mais il s’agit en fait de Heli Reissenweber de « Stahlzeit ». On fini donc sur du lourd.
NEMESEA a su varier les ambiances tout au long de l’album, pour le meilleur… Et le moins bon. Le gros problème vient surtout du style qui apporte peu de solutions pour se renouveler. La voix de Manda est toujours agréable à entendre et c’est déjà 50% du boulot. L’album saura donc séduire avec ses quelques morceaux percutants.
On démarre sur l’intro « Quiet Resistance », où un homme murmure un appel à la résistance silencieuse sur un son électro.
Les festivités se lancent avec « Caught in the middle », morceau de rock gothique très bien exécuté. Musicalement pas de révolution sur le genre, mais les lignes de chant, féminin, sont prenantes, puissantes, et ce qu’on a envie de faire à la fin de la chanson c’est se la repasser.
La belle Manda nous fait vraiment vibrer sur cette piste.
Le single « Afterlife » continue de nous distiller ses mélodies qui vont vraiment penser, comme je le disais, à Evanescence. Malgré ce petit côté pop, la compo ne manque pas de puissance, tout comme « Whenever », où les orchestrations nous feront davantage penser à Within Temptation, surtout sur le refrain. C’est toujours mélodieux, les parties s’enchainent bien, c’est bien parti.
Passage obligé pour un groupe qui pratique ce genre : la ballade rock. Ici c’est « If you could » qui s’en charge. C’est sympa mais on a l’impression de l’avoir déjà entendu 1000 fois, dommage. Plus mid-tempo, « High enough » ne déroge pas à la règle. Couplets plus calme, refrain énergique, classique mais les mélodies se laissent écouter avec plaisir. Le guest masculin apporte un petit plus sympathique.
« Say » s’amorce de manière plus lente, mélancolique, mais termine sur un tempo plus soutenu, plus rock, très aseptisé malheureusement mais ça reste sympathique, les lignes de chant sont très bonnes. « It’s over » apporte quelque chose de nouveau étant donné que l’on a un duo homme-femme. Le refrain est accrocheur, mais les couplets sont un peu moins recherchés… Et je ne suis pas spécialement friand des scratchs du DJ à la fin…
Petite déception : « I live » qui démarre en piano voix, sublime, mais qui joue la carte de la ballade rock pré formatée sans âme…
« Stay Me » et ses orchestrations nous font enfin ressentir les bonnes vibrations du début d’album. Un peu d’épique, de fraicheur, on respire. « Rush » et « Release » restent bien moins prenants et efficaces que leurs prédécesseurs, trop de sonorités, manque de mélodies accrocheuses même au niveau du chant…
Je zapperai « 2012 », morceau carrément électro, sans chant réel, juste des murmures, inutile. On termine la galette avec « Allein », énorme tant on croiré que Till (Rammstein) s’est ramené sur l’album. Mais il s’agit en fait de Heli Reissenweber de « Stahlzeit ». On fini donc sur du lourd.
NEMESEA a su varier les ambiances tout au long de l’album, pour le meilleur… Et le moins bon. Le gros problème vient surtout du style qui apporte peu de solutions pour se renouveler. La voix de Manda est toujours agréable à entendre et c’est déjà 50% du boulot. L’album saura donc séduire avec ses quelques morceaux percutants.
Critique : SBM
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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