Chronique
NIGHTWISH - IMAGINAERUM / Nuclear Blast 2011
Il aura fallu deux ans à Tuomas Holopainen pour nous livrer cet opus, très attendu, faisant suite au succès de « Dark Passion Play ». Quatre ans après celui-ci voici donc le rêve de Tuomas réalisé : un concept album accompagné d’un film, tous deux nommé « IMAGINAERUM ».
Après de longues, minutieuses écoutes, accompagnées de larmes, de frissons intenses, je peux enfin tenter de vous dévoiler piste par piste, les secrets de ce voyage au cœur de l’imaginaire.
TAIKATALVI : Titre d’intro en finnois, chanté par sieur Hietala. La chanson fait penser à une berceuse, avec piano, bruits de boite à musique et l’orchestre qui monte en puissance. De quoi nous mettre dans le bain.
STORYTIME : Premier extrait de l’album, le titre ne déroge pas à la règle du single « Nightwishien ». Piano en intro et riff incisif par la suite. Anette fait du bon boulot, les lignes de chants sont majestueuses, et en font un titre aérien et puissant (les chœurs les orchestres sont vraiment mis en avant). Il faudra plusieurs écoutes pour accrocher totalement, mais quand c’est fait, c’est jouissif.
GHOST RIVER : Démarrant sur un riff sympathique, et continuant délicatement avec la voix d’Anette, avant que Marco ne déboule avec ses gros sabots avec un chant très agressif, comme « Master Passion Greed » sur Dark Passion Play. Le refrain se fait plus léger mais toujours un peu malsain, avec notre cher bassiste qui fait un boulot épatant.
La chorale des « jeunes musiciens de Londres» apporte beaucoup au morceau, lui donnant une autre dimension, une pointe d’innocence.
SLOW, LOVE, SLOW : Morceau alien de l’album, hyper atypique, car il s’agit d’un morceau… de jazz. Piano, voix, trompette, joué lentement…
Mélodieux, envoutant, reposant, Tuomas est décidemment un monstre. Mention spéciale à Emppu qui nous sort un solo bourré de feeling. Classe.
I WANT MY TEARS BACK : Gros riff, Marco à fond, scandant le titre, et hop, du folk. On retrouvera le même esprit que sur « Last of the wild » du précédent album. Très bonne mélodie, avant qu’Anette ne se charge du couplet avec une voix très cristalline, magnifique.
Le refrain est partagé entre nous deux vocalistes, montrant la bonne complicité qui règne dans le groupe. Le break est énorme, Emppu joue à question réponse avec les instruments classiques, si vous aimez le folk (irlandais) vous serez servi !
SCARETALE : Pièce maitresse de l’œuvre, la piste démarre comme on s’y attend, par quelques violons inquiétants, des murmures enfantins, malsains, puis ensuite, feu d’artifice : Chœurs, orchestre, riff énervé, double pédale pour notre Jukka, la totale.
Anette vous surprendra en faisant ce que Tarja ne pourrait pas (message aux « antis Anette »), un chant qui fait penser à… une sorcière… hyper malsain, mais terriblement prenant.
Changement radical d’ambiance, c’est Marco qui prend la relève, avec… Une musique de cirque. Vous n’aurez pas de mal à imaginer l’île du jeu dans Pinocchio, et Marco avec un haut de forme, l’air vilain.
Magistral, épique, magique.
ARABESQUE : Morceau instrumental, aux sonorités arabisantes (non sans blagues…). Grosse mise en avant des percussions, trompettes, musique parfaite pour une bande annonce, le genre qui prend aux tripes. Tuomas n'as décidement rien à envier à X-Ray Dog... Un sans fautes pour le moment.
TURN LOOSE THE MERMAIDS : Première ballade, se lançant avec guitare sèche et flûte. Les lignes de chant sont tout simplement belles. Cette chanson a quelque chose de titre dans la composition, une mélancolie que je ne saurais expliquer. Petit break orchestral très bien écrit, pour lancer une montée en puissance comme Tuomas sait les faire. Un violon folk vient clore le morceau avec une petite pointe de gaité.
REST CALM : C’est Marco qui lance les festivités, secondé par un riff lourd et très bien appuyé. L’auditeur sera prit à contre pied par le refrain qui se fait calme, avec juste une guitare sèche. Les enfants reviennent pour chanter le refrain, et décidément je suis fan. On ne met jamais assez de chorale dans le symphonique. Morceau très réussi, l’orchestre nous accompagnant jusqu’aux dernières secondes.
THE CROW, THE OWL AND THE DOVE: Ballade composée par Mister Hietala, juste guitare sèche, piano et flute, à la manière de “The Islander”. Reposant, de quoi nous donner les dernières forces pour encaisser la fin de l’album.
LAST RIDE OF THE DAY : Chœurs grandiloquents, métal bien heavy, on est déjà en terrain connus. Les lignes de chants sont toujours aussi prenantes, et nous avons la chance d’assister au premier solo métal de notre cher Emppu.
Fin épique, grosse baffe, normal quoi.
SONG OF MYSELF : LE morceau long de l’album. Malheureusement, malgré l’énorme efficacité de la chanson, elle ne fera que disons 7 minutes. Le reste est compté, parlé. Mais ça passe bien, si vous êtes rentré dans le monde d’Imaginaerum.
On aura donc pas droit à un morceau comme « Poet and the Pendulum », mais avec ce que Tuomas nous a servi, on n’a nullement le droit de râler.
IMAGINAERUM : Morceau medley concocté par Pip William sur les divers thèmes abordés dans l’album. Très réussi, de quoi jeter un dernier regard à ce monde mystérieux.
Je n’ai pas souvenir d’avoir écouté un album aussi bon. J’étais un peu septique à la première écoute de « Storytime », mais là mes doutes ont été balayé. Tuomas a mis en avant les symphonies et les chœurs, bien plus que sur les opus précédents. Chaque morceau gagne ainsi en puissance et mélodie. Tout est parfaitement agencé, les lignes de chant, les riffs, les changements d’ambiance et de rythmes. Une œuvre magistrale, parfaite, à déguster avec délicatesse. L’album de la décennie en matière de métal symphonique.
Après de longues, minutieuses écoutes, accompagnées de larmes, de frissons intenses, je peux enfin tenter de vous dévoiler piste par piste, les secrets de ce voyage au cœur de l’imaginaire.
TAIKATALVI : Titre d’intro en finnois, chanté par sieur Hietala. La chanson fait penser à une berceuse, avec piano, bruits de boite à musique et l’orchestre qui monte en puissance. De quoi nous mettre dans le bain.
STORYTIME : Premier extrait de l’album, le titre ne déroge pas à la règle du single « Nightwishien ». Piano en intro et riff incisif par la suite. Anette fait du bon boulot, les lignes de chants sont majestueuses, et en font un titre aérien et puissant (les chœurs les orchestres sont vraiment mis en avant). Il faudra plusieurs écoutes pour accrocher totalement, mais quand c’est fait, c’est jouissif.
GHOST RIVER : Démarrant sur un riff sympathique, et continuant délicatement avec la voix d’Anette, avant que Marco ne déboule avec ses gros sabots avec un chant très agressif, comme « Master Passion Greed » sur Dark Passion Play. Le refrain se fait plus léger mais toujours un peu malsain, avec notre cher bassiste qui fait un boulot épatant.
La chorale des « jeunes musiciens de Londres» apporte beaucoup au morceau, lui donnant une autre dimension, une pointe d’innocence.
SLOW, LOVE, SLOW : Morceau alien de l’album, hyper atypique, car il s’agit d’un morceau… de jazz. Piano, voix, trompette, joué lentement…
Mélodieux, envoutant, reposant, Tuomas est décidemment un monstre. Mention spéciale à Emppu qui nous sort un solo bourré de feeling. Classe.
I WANT MY TEARS BACK : Gros riff, Marco à fond, scandant le titre, et hop, du folk. On retrouvera le même esprit que sur « Last of the wild » du précédent album. Très bonne mélodie, avant qu’Anette ne se charge du couplet avec une voix très cristalline, magnifique.
Le refrain est partagé entre nous deux vocalistes, montrant la bonne complicité qui règne dans le groupe. Le break est énorme, Emppu joue à question réponse avec les instruments classiques, si vous aimez le folk (irlandais) vous serez servi !
SCARETALE : Pièce maitresse de l’œuvre, la piste démarre comme on s’y attend, par quelques violons inquiétants, des murmures enfantins, malsains, puis ensuite, feu d’artifice : Chœurs, orchestre, riff énervé, double pédale pour notre Jukka, la totale.
Anette vous surprendra en faisant ce que Tarja ne pourrait pas (message aux « antis Anette »), un chant qui fait penser à… une sorcière… hyper malsain, mais terriblement prenant.
Changement radical d’ambiance, c’est Marco qui prend la relève, avec… Une musique de cirque. Vous n’aurez pas de mal à imaginer l’île du jeu dans Pinocchio, et Marco avec un haut de forme, l’air vilain.
Magistral, épique, magique.
ARABESQUE : Morceau instrumental, aux sonorités arabisantes (non sans blagues…). Grosse mise en avant des percussions, trompettes, musique parfaite pour une bande annonce, le genre qui prend aux tripes. Tuomas n'as décidement rien à envier à X-Ray Dog... Un sans fautes pour le moment.
TURN LOOSE THE MERMAIDS : Première ballade, se lançant avec guitare sèche et flûte. Les lignes de chant sont tout simplement belles. Cette chanson a quelque chose de titre dans la composition, une mélancolie que je ne saurais expliquer. Petit break orchestral très bien écrit, pour lancer une montée en puissance comme Tuomas sait les faire. Un violon folk vient clore le morceau avec une petite pointe de gaité.
REST CALM : C’est Marco qui lance les festivités, secondé par un riff lourd et très bien appuyé. L’auditeur sera prit à contre pied par le refrain qui se fait calme, avec juste une guitare sèche. Les enfants reviennent pour chanter le refrain, et décidément je suis fan. On ne met jamais assez de chorale dans le symphonique. Morceau très réussi, l’orchestre nous accompagnant jusqu’aux dernières secondes.
THE CROW, THE OWL AND THE DOVE: Ballade composée par Mister Hietala, juste guitare sèche, piano et flute, à la manière de “The Islander”. Reposant, de quoi nous donner les dernières forces pour encaisser la fin de l’album.
LAST RIDE OF THE DAY : Chœurs grandiloquents, métal bien heavy, on est déjà en terrain connus. Les lignes de chants sont toujours aussi prenantes, et nous avons la chance d’assister au premier solo métal de notre cher Emppu.
Fin épique, grosse baffe, normal quoi.
SONG OF MYSELF : LE morceau long de l’album. Malheureusement, malgré l’énorme efficacité de la chanson, elle ne fera que disons 7 minutes. Le reste est compté, parlé. Mais ça passe bien, si vous êtes rentré dans le monde d’Imaginaerum.
On aura donc pas droit à un morceau comme « Poet and the Pendulum », mais avec ce que Tuomas nous a servi, on n’a nullement le droit de râler.
IMAGINAERUM : Morceau medley concocté par Pip William sur les divers thèmes abordés dans l’album. Très réussi, de quoi jeter un dernier regard à ce monde mystérieux.
Je n’ai pas souvenir d’avoir écouté un album aussi bon. J’étais un peu septique à la première écoute de « Storytime », mais là mes doutes ont été balayé. Tuomas a mis en avant les symphonies et les chœurs, bien plus que sur les opus précédents. Chaque morceau gagne ainsi en puissance et mélodie. Tout est parfaitement agencé, les lignes de chant, les riffs, les changements d’ambiance et de rythmes. Une œuvre magistrale, parfaite, à déguster avec délicatesse. L’album de la décennie en matière de métal symphonique.
Critique : SBM
Note : 10/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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