Chronique
BEYOND THE BRIDGE - THE OLD MAN AND THE SPIRIT / Frontiers Records 2012
Il aura fallu pas moins de six années au combo germanique pour terminer l’écriture et l’enregistrement de leur premier album “The Old man and the spirit”. Pourquoi tout ce temps ? Tout simplement parce que les musiciens sont de jeunes personnes, ayant focalisées certaines années à leurs études, puis se sont concentrées sur le concept de l’album, à savoir ce vieil homme qui se pose tout un tas de questions sur le pourquoi de sa vie et ses finalités. A noter que l’album a été produit par Simon Oberender (Kamelot, Symakya, Epica etc.) aux fameux Gates Studio.
Pour lancer le premier titre « The call », le combo nous offre un peu de piano dans une ambiance sombre avant de rentrer dans du gros neo progressif dans une veine Symphony X et Vanden Plas. Un sacré mix qui envoie je vous le dis. La première claque vient de Herbie qui a une voix vraiment monstrueuse. Un titre posé, technique mais facile à comprendre. Intro plus orientale pour « The apparition », narration, et c’est partit pour un titre prog psychédélique ténébreux dont Pagan’s Mind ne renierait pas. Un petit break après l’intro et surprise c’est une fille qui vient poser sa délicate voix avant que le morceau ne se plonge dans un majestueux duo dominé par une guitare de haute volée. Une vraie bombe. Toujours ce piano et cette sensation de légèreté à travers la musique. « Triumph of irreality » nous submerge de par son intro de toute beauté, avant de rentrer dans une ambiance racée te moderne, majoritairement instrumentale ; ce qui ne dérange en rien soit-il dit en passant. Dilenya fait son retour au chant histoire de nous offrir un nouveau duo pour une ballade tout simplement magique. Ce « The spirit of it all » est vraiment appart, loin des ballades banales et aseptisées, qui se prolonge d’ailleurs avec le titre suivant « World of wonders » qui est une nouvelle perle. Evasion et délicatesse sont les mots d’ordre. Ne pas aimer est tout simplement impossible. « The primal demand » est un interlude, narré, contant les différentes questions que se pose le vieil homme. Pour répondre à ces questions, quoi de mieux que de rentrer dans un titre endiablé et rageur. « Doorway to salvation » est tout simplement une pièce de progressif pur et dur. Passages dynamiques et techniques à tout va, break, chant à capella, et retour lentement mais surement au progressif ténébreux et blasté, tout en gardant un aspect mélodique. Une pièce de huit minutes bien surprenante. On continue dans la puissance avec « The struggle » où Herbie nous dévoile sa hargne, épaulé par la douce Dilenya. Ce duo fonctionne à merveille à travers cette musique si conceptuelle et technique. « The difference is human » débute avec douceur, flûte de pan, break et le synthé prend les devants pour nous plonger dans un univers musical épique et léger à la fois, où encore une fois Herbie et Dilenya viennent nous régaler par un nouveau duo de haute volée. Un titre qui va en surprendre plus d’un car il est monstrueux tout simplement. Quoi de mieux pour conclure l’album qu’un peu de délicatesse avec « Where the Earth and sky meet ». Un final prenant et satisfaisant.
Conclusion : patience et travail ardu ça paye. Ce premier album est une vraie bombe. A découvrir sans faute.
Pour lancer le premier titre « The call », le combo nous offre un peu de piano dans une ambiance sombre avant de rentrer dans du gros neo progressif dans une veine Symphony X et Vanden Plas. Un sacré mix qui envoie je vous le dis. La première claque vient de Herbie qui a une voix vraiment monstrueuse. Un titre posé, technique mais facile à comprendre. Intro plus orientale pour « The apparition », narration, et c’est partit pour un titre prog psychédélique ténébreux dont Pagan’s Mind ne renierait pas. Un petit break après l’intro et surprise c’est une fille qui vient poser sa délicate voix avant que le morceau ne se plonge dans un majestueux duo dominé par une guitare de haute volée. Une vraie bombe. Toujours ce piano et cette sensation de légèreté à travers la musique. « Triumph of irreality » nous submerge de par son intro de toute beauté, avant de rentrer dans une ambiance racée te moderne, majoritairement instrumentale ; ce qui ne dérange en rien soit-il dit en passant. Dilenya fait son retour au chant histoire de nous offrir un nouveau duo pour une ballade tout simplement magique. Ce « The spirit of it all » est vraiment appart, loin des ballades banales et aseptisées, qui se prolonge d’ailleurs avec le titre suivant « World of wonders » qui est une nouvelle perle. Evasion et délicatesse sont les mots d’ordre. Ne pas aimer est tout simplement impossible. « The primal demand » est un interlude, narré, contant les différentes questions que se pose le vieil homme. Pour répondre à ces questions, quoi de mieux que de rentrer dans un titre endiablé et rageur. « Doorway to salvation » est tout simplement une pièce de progressif pur et dur. Passages dynamiques et techniques à tout va, break, chant à capella, et retour lentement mais surement au progressif ténébreux et blasté, tout en gardant un aspect mélodique. Une pièce de huit minutes bien surprenante. On continue dans la puissance avec « The struggle » où Herbie nous dévoile sa hargne, épaulé par la douce Dilenya. Ce duo fonctionne à merveille à travers cette musique si conceptuelle et technique. « The difference is human » débute avec douceur, flûte de pan, break et le synthé prend les devants pour nous plonger dans un univers musical épique et léger à la fois, où encore une fois Herbie et Dilenya viennent nous régaler par un nouveau duo de haute volée. Un titre qui va en surprendre plus d’un car il est monstrueux tout simplement. Quoi de mieux pour conclure l’album qu’un peu de délicatesse avec « Where the Earth and sky meet ». Un final prenant et satisfaisant.
Conclusion : patience et travail ardu ça paye. Ce premier album est une vraie bombe. A découvrir sans faute.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site du Label Frontiers
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