Chronique
BEAST - OF BEER AND BLOOD / Indie 2011
Vous aurez tous remarqué comme de nombreux et nouveaux groupes affluents proposant autant de styles différents, de qualités différentes allant du très réussi au très mauvais. Dans ce brouhaha culturel, difficile de se forger une opinion et de dénicher un groupe, celui qui vaudra mieux que les autres, celui qui suscitera votre intérêt suffisamment longtemps pour trouver sa place dans votre CD-thèque. Le parcours du combattant ne se focalise pas seulement sur l’auditeur avide de nouvelles sonorités et bien souvent lobotomisés par les médias. C’est un véritable chemin de croix pour les groupes et notamment ceux qui restent dans l’underground au talent qui est certes à confirmer mais qui ont les mêmes capacités à être connus et reconnus.
BEASTfait parti de ces groupes. Une première maquette enregistrée en 2010, Devastation et plusieurs concerts seront suffisants pour les pousser à sortir, en 2011, leur premier EP composé de 6 pistes pour un total de vingt-six minutes d’un thrash old-school. Si d’un point de vue musical, cette galette n’a rien de novateur (au contraire comme on le verra par la suite), c’est d’un point de vue géographique que le combo se distingue. BEAST est en effet ce qu’on pourrait appeler un groupe multinational prouvant une fois de plus que la musique ne se borne pas à des frontières.
Empli de bonne volonté, BEAST nous propose un thrash metal dans lequel ses influences sont facilement identifiables. Slayer arrive en tête sur le titre éponyme qui sera sans conteste l’une des réussites de cet EP. Les riffs sont bien acérés et grinçants, un titre comme celui-ci pourrait vous rendre coupable de vouloir headbanguer. Le chant de Matheus Gomes Nascimiento est vif, il dispose d’un organe bien affirmé (sans aucun jeu de mot) sans être trop guttural à l’image des chanteurs habituels de thrash.
Ces quelques précisions permettent de laisser présager quelque chose de pas trop mauvais, doté d’une puissance non négligeable que tout amateur de thrash pourrait apprécier. Cependant, la véritable valeur ajoutée de BEAST réside à travers ses mélodies. Atomic Nightmare, en est le meilleur exemple, son intro très mélodique est empreinte de mélancolie, un léger crochet sur ce qui pourrait vaguement s’apparenter à du doom avant de repartir sur du thrash pur et dur comme on aime l’entendre. En revanche Beware est un revival de pur rock’n’roll, sa violence, la lourdeur de ses riffs doivent être un défoulement pour ses zicos qui le sera tout autant pour ses auditeurs. Purement jouissif.
Les amateurs de thrash sauront apprécier cet EP sans trop tenir rigueur au combo de ses petites maladresses que nous mettrons sur le compte de la jeunesse. Les amateurs qui mettraient le pied à l’étier avec ce style pourraient le tolérer tout autant car Of Beer and Blood reste relativement accessible.
CONCLUSION
C’est un bon début pour BEAST même si le plus dur reste encore à démontrer. En attendant, une nouvelle production qui pourrait confirmer ou infirmer mon jugement, souhaitons leur beaucoup de réussite.
BEASTfait parti de ces groupes. Une première maquette enregistrée en 2010, Devastation et plusieurs concerts seront suffisants pour les pousser à sortir, en 2011, leur premier EP composé de 6 pistes pour un total de vingt-six minutes d’un thrash old-school. Si d’un point de vue musical, cette galette n’a rien de novateur (au contraire comme on le verra par la suite), c’est d’un point de vue géographique que le combo se distingue. BEAST est en effet ce qu’on pourrait appeler un groupe multinational prouvant une fois de plus que la musique ne se borne pas à des frontières.
Empli de bonne volonté, BEAST nous propose un thrash metal dans lequel ses influences sont facilement identifiables. Slayer arrive en tête sur le titre éponyme qui sera sans conteste l’une des réussites de cet EP. Les riffs sont bien acérés et grinçants, un titre comme celui-ci pourrait vous rendre coupable de vouloir headbanguer. Le chant de Matheus Gomes Nascimiento est vif, il dispose d’un organe bien affirmé (sans aucun jeu de mot) sans être trop guttural à l’image des chanteurs habituels de thrash.
Ces quelques précisions permettent de laisser présager quelque chose de pas trop mauvais, doté d’une puissance non négligeable que tout amateur de thrash pourrait apprécier. Cependant, la véritable valeur ajoutée de BEAST réside à travers ses mélodies. Atomic Nightmare, en est le meilleur exemple, son intro très mélodique est empreinte de mélancolie, un léger crochet sur ce qui pourrait vaguement s’apparenter à du doom avant de repartir sur du thrash pur et dur comme on aime l’entendre. En revanche Beware est un revival de pur rock’n’roll, sa violence, la lourdeur de ses riffs doivent être un défoulement pour ses zicos qui le sera tout autant pour ses auditeurs. Purement jouissif.
Les amateurs de thrash sauront apprécier cet EP sans trop tenir rigueur au combo de ses petites maladresses que nous mettrons sur le compte de la jeunesse. Les amateurs qui mettraient le pied à l’étier avec ce style pourraient le tolérer tout autant car Of Beer and Blood reste relativement accessible.
CONCLUSION
C’est un bon début pour BEAST même si le plus dur reste encore à démontrer. En attendant, une nouvelle production qui pourrait confirmer ou infirmer mon jugement, souhaitons leur beaucoup de réussite.
Critique : Alisia
Note : 6/10
Site du groupe : My Space du Groupe
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