Chronique
18 SUMMERS - THE MAGIC CIRCUS / SPV 2012
Crée en 1990, d’abord sous le nom de SILKE BISCHOFF (jusqu’en 2002) avant de devenir 18 SUMMERS, ce combo germanique aura attendu plus de 10 ans avant de sortir son second album, The Magic Circus, prévu le 26 mars prochain sur le label SPV.
Le support promotionnel est très carré, rien à redire là-dessus, une fois encore les labels prouvent leur efficacité. Les images présentent nos musiciens avec un maquillage goth outrancier dans un champ et pas n’importe lequel. Un champ de mais, pourquoi ce choix ? Et pourquoi ce crucifix habituellement associée au christianisme ? Je vous dirais que je n’en sais fichtre rien. Ma connaissance de 18 SUMMERS se limitant à la biographie élogieuse, j’ai d’abord cru qu’il s’agirait d’un énième groupe gothique.
Le premeir titre débutant sera suffisant pour me faire revenir sur cette impression bien trompeuse. Nous sommes ici en présence d’un groupe de pop-metal avec quelques nuances d’électro. Décrit comme un album qui surpasse son prédécesseur, The Magic Circus, présente une collection de contes basés sur la conscience, des questions existentielles sur lesquelles se posent des mélodies sophistiquées. Inutile de sombrer dans une critique consensuelle et allons droit au but faisant l’impasse sur le support média.
En évaluant les 13 pistes, le duo Felix Flaucher et Frank Schwer se rapproche surtout du easy-listening, nous sommes à des années lumières d’une musique metal. Afin de confirmer, son appartenance stylistique au synthétique/symphonique, les compères ont ajoutés à leurs compositions des samples électro qui n’apportent rien. Le plus souvent cet apport fera simplement sourire l’auditeur.
Pourtant l’album était bien parti avec son intro rassemblant différentes sonorités, des grésillements d’une vieille TV. Vous savez les ancêtres de nos écrans LCD. Mais les choses se gâtent très vite. Le drame arrive dès les premières notes de Chippewa Lake Park avec son chant saccadé particulièrement irritable. Les titres sont insipides et semblent tous sortis du même moule, comme Dream Machine et The Strange Fruit.
Radio S.A.T.A.N. aurait put avoir l’audace de relever le niveau et pourtant ce titre enfonce le clou avec son côté gnangnan. Quant à ce titre, The Funeral, l'exaspération est à son comble, la chaine hifi est stoppée avant d'arriver au dernier titre.
Malheureusement pour 18 SUMMERS, le problème ne réside pas seulement dans l’intonation sirupeuse et insupportable de son chanteur, l’album constitue un ensemble très indigeste.
Il n’est jamais plaisant de descendre un groupe mais quelque fois, celui-ci se saborde lui-même et c’est précisément le cas avec ce Magic Circus qui n'a d'ailleurs rien de magique. Pour tout dire, le groupe rabâche sa formule à consonance synthétique-symphonique et les multiples effets disséminés font sombrer l’album dans les tréfonds du ridicule.
CONCLUSION
Si la femme qui ne dit mot consent, le groupe qui en fait autant peut offrir un grand soulagement à de nombreux auditeurs.
Le support promotionnel est très carré, rien à redire là-dessus, une fois encore les labels prouvent leur efficacité. Les images présentent nos musiciens avec un maquillage goth outrancier dans un champ et pas n’importe lequel. Un champ de mais, pourquoi ce choix ? Et pourquoi ce crucifix habituellement associée au christianisme ? Je vous dirais que je n’en sais fichtre rien. Ma connaissance de 18 SUMMERS se limitant à la biographie élogieuse, j’ai d’abord cru qu’il s’agirait d’un énième groupe gothique.
Le premeir titre débutant sera suffisant pour me faire revenir sur cette impression bien trompeuse. Nous sommes ici en présence d’un groupe de pop-metal avec quelques nuances d’électro. Décrit comme un album qui surpasse son prédécesseur, The Magic Circus, présente une collection de contes basés sur la conscience, des questions existentielles sur lesquelles se posent des mélodies sophistiquées. Inutile de sombrer dans une critique consensuelle et allons droit au but faisant l’impasse sur le support média.
En évaluant les 13 pistes, le duo Felix Flaucher et Frank Schwer se rapproche surtout du easy-listening, nous sommes à des années lumières d’une musique metal. Afin de confirmer, son appartenance stylistique au synthétique/symphonique, les compères ont ajoutés à leurs compositions des samples électro qui n’apportent rien. Le plus souvent cet apport fera simplement sourire l’auditeur.
Pourtant l’album était bien parti avec son intro rassemblant différentes sonorités, des grésillements d’une vieille TV. Vous savez les ancêtres de nos écrans LCD. Mais les choses se gâtent très vite. Le drame arrive dès les premières notes de Chippewa Lake Park avec son chant saccadé particulièrement irritable. Les titres sont insipides et semblent tous sortis du même moule, comme Dream Machine et The Strange Fruit.
Radio S.A.T.A.N. aurait put avoir l’audace de relever le niveau et pourtant ce titre enfonce le clou avec son côté gnangnan. Quant à ce titre, The Funeral, l'exaspération est à son comble, la chaine hifi est stoppée avant d'arriver au dernier titre.
Malheureusement pour 18 SUMMERS, le problème ne réside pas seulement dans l’intonation sirupeuse et insupportable de son chanteur, l’album constitue un ensemble très indigeste.
Il n’est jamais plaisant de descendre un groupe mais quelque fois, celui-ci se saborde lui-même et c’est précisément le cas avec ce Magic Circus qui n'a d'ailleurs rien de magique. Pour tout dire, le groupe rabâche sa formule à consonance synthétique-symphonique et les multiples effets disséminés font sombrer l’album dans les tréfonds du ridicule.
CONCLUSION
Si la femme qui ne dit mot consent, le groupe qui en fait autant peut offrir un grand soulagement à de nombreux auditeurs.
Critique : Alisia
Note : 1/10
Site du groupe : Site Officiel
Vues : 5754 fois