Chronique

Notre ami Blaze est de retour, malgré le fait qu'il avait annoncé son retrait de la scène. Débarquant avec une toute nouvelle équipe Blaze, plus motivé que jamais, compte bien reprendre là où il nous avait laissés. Alors pourquoi bouder notre plaisir.

La prétentieuse "The king of metal" arrive et speed bien. Il est difficile de reconnaitre notre homme et il faut bien avouer que la prod n'est pas à la hauteur. Un bon début mais attendons de voir la suite. Un petit hommage maintenant avec "Dimebag" qui commence doucement puis se poursuit sur un mid tempo bien lourd et chargé en émotion ! Et oui malgré les années on n'oublie pas ce grand nom trop vite parti !
"The black country" prend le relai avec un titre plutôt lourd et répétitif pas des plus plaisant. Passons à la suite qui se nome "The rainbow fade to black". Le rythme est bien plus présent et rappelle surtout Black Sabbath avec un certain Ronnie James Dio (qui nous manque aussi beaucoup). Pas mal du tout.
"Fate" envoi des pieds avec son rythme tonitruant. Du pur métal taillé pour la scène, pour faire headbanger toute une génération. Place à la ballade "One more step" qui étonne car entièrement jouée au piano. Blaze ne nous a pas habitué à ça !! Par contre le résultat est des plus convainquant, surtout grâce à un Blaze possédé.
Le métal, le vrai reprend son droit avec un "Fighter" efficace même s'il ne révolutionne rien. Un très bon morceau (le meilleur peut être) qui donne envie de prendre son épée et de partir au combat !! Et sans ralentir et lâcher la pression "Judge me" poursuit notre opus courageux avec un titre épique qui passe très bien là encore.
Par contre le son creux et l'inspiration en deçà fait passer "Difficult" pour une face B. Vraiment pas le meilleur titre de Blaze !! On termine avec un "Begining" calme. Une deuxième ballade en acoustique réussie et surprenante.

Conclusion : Blaze Bayley est de retour aux affaires avec un opus sympathique fait à nouveau avec le coeur et les tripes. Seule une prod pas à la hauteur et quelques faiblesses viennent ternir le tableau. Attendons la suite pour voir.