Chronique
DREAMCATCHER - EMERGING FROM SHADOW / Replica Records 2012
Après un EP sorti en 2006, le groupe DREAMCATCHER se sépare. Mais son leader chanteur Chris Garrel ne se laisse pas faire, il reforme le groupe et accouche enfin d’un premier album : « Emerging from Shadow ». Carrément influencé heavy, voilà le topo :
Un corbeau annonce le début de l’album, accompagné d’une nappe de clavier qui sera enrichi par un solo de guitare propre, plein de feeling. Ainsi commence « The soul can’t Rest ». Assez prog sur le début, on arrive vite à un riff puissant, soutenu, qui vous gifle bien comme il faut. La chanson est solide et montre que les français savent écrire !
Niveau voix, les lignes de chants sont bien posées sur les lignes mélodiques, mais par contre le timbre de Chris, très heavy début des années 80, possède un timbre que l’auditeur devra adopter progressivement
Après le morceau épique et assez long, c’est au tour de « TRUSTN01 » d’entrer en scène. Avec son riff lourd, appuyé, accompagné d’un martellement de batterie parfait pour headbanger. Les lignes de chant sont entrainante et colle bien au rythme.
« Into the Light » accélère un peu le rythme. Intro fracassante et mélodieuse, plus léger au niveau du son mais le métronome s’emballe. Le solo très maidenien époque 79/80 arrive brutalement mais est parfaitement exécuté, un régal. De même pour le solo final !
Moment de calme le temps de la mélancolique « How Much I miss you » introduite par de jolies arpèges. Le chant se fait plus grave et passe mieux, mais il y a un fort accent français qui ne passe pas inaperçu. Mais la chanson regorge de mélodies et passe agréablement bien, c’est une bonne « ultra » power ballade (énorme riff à la mi chanson !!)
« People of Darkness », dénonçant les abus de l’Eglise, possède également une très bonne musique, mais toujours cette difficulté à assimiler la voix assez atypique de Chris. Mais niveau puissance on n’est pas en reste ! Et c’est ce qui compte !
On continu sur la même voie pour « No Way Out » qui martèle toujours un heavy couillu et racé. « Fire and Ice » commencera avec un riff très power, limite trash qui claque vraiment bien !! Celui là en live il passera nickel !!! On regrettera le solo qui n’est pas là…
On termine la galette avec « I will Spit of Your Grave », véloce et féroce, idéal pour finir avec la pèche. Parfois les riffs sonneront limite black… On se réécoute « How Much I miss You » qui sera ici jouée en version acoustique, avant de terminer avec « Redemption » qui reprend la mélodie piano de « The Soul can’t rest ». Le rêve se termine, la boucle est bouclée.
Je dois dire que la surprise est assez bonne. On a de la puissance et de la mélodie à revendre, les riffs sont extrêmement efficace, et délivreront la totalité de leur potentiel en live à n’en point douter !
Mais je dois dire que la voix nécessitera un temps pour s’apprivoiser. L’accent français très prononcé et le timbre particulier de Chris pourront en choquer quelques uns, mais les lignes de chant sont très bien trouvées et les compos sont solide. Album à découvrir pour les amateur de heavy et de gros son !
Un corbeau annonce le début de l’album, accompagné d’une nappe de clavier qui sera enrichi par un solo de guitare propre, plein de feeling. Ainsi commence « The soul can’t Rest ». Assez prog sur le début, on arrive vite à un riff puissant, soutenu, qui vous gifle bien comme il faut. La chanson est solide et montre que les français savent écrire !
Niveau voix, les lignes de chants sont bien posées sur les lignes mélodiques, mais par contre le timbre de Chris, très heavy début des années 80, possède un timbre que l’auditeur devra adopter progressivement
Après le morceau épique et assez long, c’est au tour de « TRUSTN01 » d’entrer en scène. Avec son riff lourd, appuyé, accompagné d’un martellement de batterie parfait pour headbanger. Les lignes de chant sont entrainante et colle bien au rythme.
« Into the Light » accélère un peu le rythme. Intro fracassante et mélodieuse, plus léger au niveau du son mais le métronome s’emballe. Le solo très maidenien époque 79/80 arrive brutalement mais est parfaitement exécuté, un régal. De même pour le solo final !
Moment de calme le temps de la mélancolique « How Much I miss you » introduite par de jolies arpèges. Le chant se fait plus grave et passe mieux, mais il y a un fort accent français qui ne passe pas inaperçu. Mais la chanson regorge de mélodies et passe agréablement bien, c’est une bonne « ultra » power ballade (énorme riff à la mi chanson !!)
« People of Darkness », dénonçant les abus de l’Eglise, possède également une très bonne musique, mais toujours cette difficulté à assimiler la voix assez atypique de Chris. Mais niveau puissance on n’est pas en reste ! Et c’est ce qui compte !
On continu sur la même voie pour « No Way Out » qui martèle toujours un heavy couillu et racé. « Fire and Ice » commencera avec un riff très power, limite trash qui claque vraiment bien !! Celui là en live il passera nickel !!! On regrettera le solo qui n’est pas là…
On termine la galette avec « I will Spit of Your Grave », véloce et féroce, idéal pour finir avec la pèche. Parfois les riffs sonneront limite black… On se réécoute « How Much I miss You » qui sera ici jouée en version acoustique, avant de terminer avec « Redemption » qui reprend la mélodie piano de « The Soul can’t rest ». Le rêve se termine, la boucle est bouclée.
Je dois dire que la surprise est assez bonne. On a de la puissance et de la mélodie à revendre, les riffs sont extrêmement efficace, et délivreront la totalité de leur potentiel en live à n’en point douter !
Mais je dois dire que la voix nécessitera un temps pour s’apprivoiser. L’accent français très prononcé et le timbre particulier de Chris pourront en choquer quelques uns, mais les lignes de chant sont très bien trouvées et les compos sont solide. Album à découvrir pour les amateur de heavy et de gros son !
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site Officiel
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