Chronique
AHAB - THE GIANT / Napalm Records 2012
Je ne vous conterai pas l’histoire de Ahab, fils de Omni, roi d’Israel, mais celle de AHAB, groupe de doom allemand, qui nous fait échouer son 3ème album « The Giant » qui fait suite à « The Divinity of Oceans », sorti en 2009.
Comme tout bon groupe de doom, on a ici des morceaux longs (pas moins de 8 minutes !).
Donc on met de la creme solaire, on s’allonge sur son matelas de plage et on se laisse bercer par ce « Nautik Doom ».
« Further South » ouvre les festivités, sur une intro en son clair, qui monte lentement en puissance. On sent dans la mélodie cette envie d’horizon, de lointain. Par contre, et c’est exactement ce que je reproche au doom : Le même phrasé pendant trois minutes c’est beaucoup trop long… La voix est mélancolique, lente quand le chant est clair. Mais à mi chemin, un growl caverneux d’outre tombe vient rompre la mélodie pour apporté la touche de brutalité. Malheureusement c’est lourd et sans mélodies. Morceau long, sans trop d’intérêt…
Pour « Aeons Elapse » reste dans un registre plus sombre. Chant semi guttural, plaintif, avec un peu de reverb pour l’ambiance. Les riffs sont crades, malsains, lourds, l’atmosphère est pesante. Mais franchement sans mélodies c’est trop long… 13 minutes dont 10 de trop.
Même les passages clairs en arpèges ne cassent pas des briques. Seul solo de guitare sèche est pas trop mal et encore.
Bon je vais être honnête, la suite c’est pareil ! « Delivrance » ou « Antarctica the Polymorphess ». Chant mauvais, lenteur, lourdeur, rien à garder. Le style doom est particulier, il est au metal extrême ce que les Pink Floyd sont au rock: un ovni. Mais là on a la version moisie des ovnis des films de SF des années 50.
Et je vous épargne les deux derniers morceaux. Ça m’évite de perdre du temps, et vous aussi.
Bon ben c’est définitif : le doom plus jamais ! Y’a pas une once de mélodie pour faire passer la pilule, aucune technique pour les amateurs, aucune accroche, rien ! Un néant musical qui n’est que l’accumulation de longues et chaotiques parties. Echec critique.
Comme tout bon groupe de doom, on a ici des morceaux longs (pas moins de 8 minutes !).
Donc on met de la creme solaire, on s’allonge sur son matelas de plage et on se laisse bercer par ce « Nautik Doom ».
« Further South » ouvre les festivités, sur une intro en son clair, qui monte lentement en puissance. On sent dans la mélodie cette envie d’horizon, de lointain. Par contre, et c’est exactement ce que je reproche au doom : Le même phrasé pendant trois minutes c’est beaucoup trop long… La voix est mélancolique, lente quand le chant est clair. Mais à mi chemin, un growl caverneux d’outre tombe vient rompre la mélodie pour apporté la touche de brutalité. Malheureusement c’est lourd et sans mélodies. Morceau long, sans trop d’intérêt…
Pour « Aeons Elapse » reste dans un registre plus sombre. Chant semi guttural, plaintif, avec un peu de reverb pour l’ambiance. Les riffs sont crades, malsains, lourds, l’atmosphère est pesante. Mais franchement sans mélodies c’est trop long… 13 minutes dont 10 de trop.
Même les passages clairs en arpèges ne cassent pas des briques. Seul solo de guitare sèche est pas trop mal et encore.
Bon je vais être honnête, la suite c’est pareil ! « Delivrance » ou « Antarctica the Polymorphess ». Chant mauvais, lenteur, lourdeur, rien à garder. Le style doom est particulier, il est au metal extrême ce que les Pink Floyd sont au rock: un ovni. Mais là on a la version moisie des ovnis des films de SF des années 50.
Et je vous épargne les deux derniers morceaux. Ça m’évite de perdre du temps, et vous aussi.
Bon ben c’est définitif : le doom plus jamais ! Y’a pas une once de mélodie pour faire passer la pilule, aucune technique pour les amateurs, aucune accroche, rien ! Un néant musical qui n’est que l’accumulation de longues et chaotiques parties. Echec critique.
Critique : SBM
Note : 3/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
Vues : 5747 fois