Chronique

JOE LYNN TURNER - THE USUAL SUSPECTS / FRONTIERS RECORDS 2005

Une nouvelle légende du hard refait surface en ce début d’année. Après Glenn Hughes c’est son compère Joe Lynn Turner (JLT) qui débarque avec ce nouvel opus.S’en plus attendre allons voir cela de plus près.
C’est la très énergique « power of love » qui commence : du pur condensé de bon hard comme on l’aime avec un JLT très en forme. Ce premier titre annonce la couleur : terrible.
« Devil’s door » poursuit toujours dans la même veine du hard limite FM enfin plutôt inspiré 80 : ben oui c’est la meilleur période pour JLT entre Rainbow, Malmsteen et Deep purple, d’ailleurs le solo est pas mal inspiré par Ritchie Blackmore. J’ai un bon pressentiment pour cet album et « jack knife » confirme à nouveau avec son speed rock à la HTP. Il ne manque plus que Glenn pour s’y croire. Que dire du solo de gratte exécuté par un Al Pitrelli (Savatage) heureux d’être là et des vocaux d’un JLT qui se lâche, allant même rappeler un certain Ian Gillian (Deep Purple) des grands jours.
Aller on se calme avec « really loved » une semi ballade sympa qui nous ramène au ‘slave and master’ de DP magique. Une bonne chanson qui change de style pour notre plus grand bonheur.
Et on repart avec « rest of my life » très FM avec son bon riff hard et son couplet calme. Un titre qui nous permet de respirer tout en profitant d’une bonne chanson agréable et bien interprétée mais bon, j’espère que la suite va être plus envolée comme au début. Ben le début de « into the fire » ne me donne pas l’impression : un nouveau titre FM au refrain super calibré pour te rentrer dans le crâne rapidement. Sympa mais il manque un petit quelque chose, enfin on a vu pire ces derniers temps.« Blood money » reprend sur un bon mid tempo, le hard de nos débuts avec un solo de gratte à faire pâlir les néo métalleux qui ni connaissent rien et qui pensent que cette musique c’est bon pour les vieux (enfin je me comprend).
« All alone » est un autre titre calme, sympa et agréable, enfin pas de quoi fouetter un chat (pauvre chat), qui nous est proposé. Un titre qui nous fait continuer notre bout de chemin tranquillement, avant « ball land chain ». Car là c’est pas le même registre un heavy rock mélodique tonitruant plein de feeling entre chant nickel (avec un petit air de Steven Tyler par moment et les solos monstrueux de Karl Cochran et Al Pitrelli) : que du bon.« Live and love again » est la seule ballade de l’album. Elle me rappelle Brazen Abbot pour un beau moment avec un JLT qui se la joue lover, intense et tellement agréable : bravo.Voici la dernière (déjà) « unfinished business » : un titre énorme entre DP et Rainbow. Quelle énergie, quelle pêche ! Une fin d’enfer qui te donne qu’une envie : appuyer sur repeat. Un grand moment pour conclure.
Conclusion : un album fort agréable pour notre légende qui s’en sort avec les honneurs tout comme son compère Glenn qui nous prouvent une nouvelle fois que le hard n’est pas mort et qu’il sera là encore fort longtemps car avec des albums comme cela on ne peut que le dire.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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