Chronique

Après l'enterrement de son groupe Harem Scarem et l'essai d'un projet First signal (pas des plus concluant) avec les Italiens de Frontiers (c'est peut être pour ça), notre Canadien Harry Hess revient en solitaire pour je l'espère du très bon !

J'avoue que c'est un peu le cœur serré que je me lance dans cette folle aventure. Pourtant dès l'arrivée de « Living in yesterday » on a envie d'y croire. Un titre Aor taillé pour la voix de Hess et qui rappelle bien évidement de bons souvenirs ! Certes une entrée en matière conventionnelle mais sympathique. On poursuit toujours dans le même esprit avec « Reach for you » encore plus mélodique et bien porté par l'organe du sieur Harry.
Place déjà à la ballade avec la très sucrée « it's over » qui nous laisse dans du plaisant. A nouveau la magnifique voix de notre protagoniste sauve des compos un peu quelconques. Sans plus s'énerver « Don't leave me » se la joue plus rebelle sans pour autant effrayer quiconque.
« What if » est déjà la deuxième ballade tout aussi intéressante que la première. Décidément cette album est bien pauvre.
Allez un peu de rock fort avec l'entrainante « Nothing last forever », un bon passage qui te fait taper du pied mais pas encore de quoi s'enflammer. Reste que c'est peut être bien le meilleur titre de l'album. 3ème ballade (putain il abuse) avec « Falling down », qui commence à peser sur l'album. Alors certes Harry reste irrésistible et totalement plongé dans ses textes mais que c'est mièvre putain !
Relèvera t-on le niveau avec « I live for you », je ne le pense pas. Encore une ballade (non je ne plaisante pas) qui gonfle sévère !! là, perso je décroche même si j'aime cet exercice trop c'est trop.
« I don't wanna want you » essai de sauver les meubles, mais son côté pop moderne est d'une nullité sans non !! Une honte tout simplement !!
On termine (enfin suis je obligé de dire) avec « Where to run » qui est la dernière ballade, comme si on en manquait, et abrège mes souffrances. J'attendais tellement mieux !

Conclusion : Pour son second opus solo Harry Hess nous propose de l'Aor sans grand plus, juste sauvé par son interprétation. Pas de quoi consoler les fans d'Harem Scarem !