Chronique
SYBREED - GOD IS AN AUTOMATON / Listenable Records 2012
Sybreed va sortir prochainement son 4e album studio, 3 ans après « The pulse of awakening » qui était du très bon cyber metal, mais assez désordonné et parfois maladroit sur les mélanges de genre. Que voulez-vous ? Il faut bien se détacher de l’association avec Fear Factory.
Pour cette nouvelle tentative intitulée « God is an automaton », c’est en surfant sur la nouvelle vague « djent» que le quatuor suisse va nous caresser les oreilles. Laissons le style simpliste et mécanique pour les anciens, et prêtons attention à la créativité de la nouvelle génération !
« Posthuman manifesto » ouvre l’album avec un riff dansant et énergique appuyé par la suite par l’arrivée des arrangements au clavier. Le chant démarre au premier couplet avec son robotisé couplé à un riff fearfactorien qui va tour à tour être écrasé par un riff djent bien syncopé comme on l’aime et avec l’arrivée de la voix claire. En guise de pont, une accalmie, une balade clavier/guitare genre doomdeath suivie d’un autre riff syncopé et percutant toujours accompagné de la voix claire. En parlant de la voix, il faudra plusieurs écoutes pour arrêter de lui reprocher son manque de puissance et son timbre singulier lorsqu’il s’élance dans les envolées « lyriques ». Quoi qu’il en soit ce titre montre les différentes orientations que nous aurons tout au long de l’album.
Si « No wisdom brings solace » poursuit la trame, « The line of least resistance » se fait clairement remarquer avec une entrée en matière très électronique qui après un riff cinglant bien syncopé nous fait décoller dans un refrain aérien au possible. A ce moment là, si vous dansez au lieu d’headbang, c’est normal ! Le pont est juste une merveille et s’exécute une fois de plus en deux phase avec le riff et la voix claire (ici robotique). Le morceau a été mis en ligne sur le site du groupe. A ne pas rater !
« Red nova ignition » est dominé par des phases plus death et plus hardcore. Mais si la musique est excellente, le choix du chant au refrain et les arrangements au clavier sont tout simplement horribles et sabotent complètement le travail. Heureusement arrive derrière : « God is an automaton ». Si le terme djent vous est inconnu, il faut vous laisser aller à l’ivresse du riff d’entrée pour un total de 6 minutes de plaisir.
« Hightech versus Lowlife » mélange avec goûts les ingrédients électro de la drumstep avec son homologue métal, le djent. L’effet Skrillex certainement… Le morceau est lent, vicieux, démentiel ce qui fait d’autant plus apprécier les contre-temps, les syncopes et les nuances inattendues. La voix joue pleinement son rôle, et si vous pensez à du Muse pendant le refrain, c’est que vous commencez à apprécier le chant. Une autre merveille.
« Downfall inc. » est un peu une sorte de piège. On revient un peu dans la routine, en se laissant guider pendant 2 minutes 30, jusqu’à ce qu’on se fasse brutalement secouer comme un pommier avec une grosse phase tantôt brutale, tantôt indescriptible. Magnifique sortie.
On change encore de décor et on s’envole pour « Challenger » qui sonnerait presque comme de la drum’n bass mais qui envoi surtout du bois. Aérien et pour le coup très cyber-metal, on pourrait à nouveau se laisser à faire des comparaisons avec Fear Factory. Mais cela sera plutôt sur le texte, ce qui se résumera très bien par : Penser par soi-même, être libre et se rebeller contre les contraintes. Et on le dira jusqu’à ce que les chosent bouge… bref.
Si l’album se termine sans morceau qui sortira vraiment du lot, à aucun prix il ne faudra rater « Into the blackest light » qui reprend un exercice du précédent album « The pulse of awakening » et qui consiste à mélanger le cyber metal et le black metal. C’est bien sale, et on adore ça !
Sybreed délivre ici un excellent métal morderne, inspiré et aussi singulier. Si vous avez l’impression de tourner en rond, attendez le 24 septembre et venez prendre votre grosse tarte !
Pour cette nouvelle tentative intitulée « God is an automaton », c’est en surfant sur la nouvelle vague « djent» que le quatuor suisse va nous caresser les oreilles. Laissons le style simpliste et mécanique pour les anciens, et prêtons attention à la créativité de la nouvelle génération !
« Posthuman manifesto » ouvre l’album avec un riff dansant et énergique appuyé par la suite par l’arrivée des arrangements au clavier. Le chant démarre au premier couplet avec son robotisé couplé à un riff fearfactorien qui va tour à tour être écrasé par un riff djent bien syncopé comme on l’aime et avec l’arrivée de la voix claire. En guise de pont, une accalmie, une balade clavier/guitare genre doomdeath suivie d’un autre riff syncopé et percutant toujours accompagné de la voix claire. En parlant de la voix, il faudra plusieurs écoutes pour arrêter de lui reprocher son manque de puissance et son timbre singulier lorsqu’il s’élance dans les envolées « lyriques ». Quoi qu’il en soit ce titre montre les différentes orientations que nous aurons tout au long de l’album.
Si « No wisdom brings solace » poursuit la trame, « The line of least resistance » se fait clairement remarquer avec une entrée en matière très électronique qui après un riff cinglant bien syncopé nous fait décoller dans un refrain aérien au possible. A ce moment là, si vous dansez au lieu d’headbang, c’est normal ! Le pont est juste une merveille et s’exécute une fois de plus en deux phase avec le riff et la voix claire (ici robotique). Le morceau a été mis en ligne sur le site du groupe. A ne pas rater !
« Red nova ignition » est dominé par des phases plus death et plus hardcore. Mais si la musique est excellente, le choix du chant au refrain et les arrangements au clavier sont tout simplement horribles et sabotent complètement le travail. Heureusement arrive derrière : « God is an automaton ». Si le terme djent vous est inconnu, il faut vous laisser aller à l’ivresse du riff d’entrée pour un total de 6 minutes de plaisir.
« Hightech versus Lowlife » mélange avec goûts les ingrédients électro de la drumstep avec son homologue métal, le djent. L’effet Skrillex certainement… Le morceau est lent, vicieux, démentiel ce qui fait d’autant plus apprécier les contre-temps, les syncopes et les nuances inattendues. La voix joue pleinement son rôle, et si vous pensez à du Muse pendant le refrain, c’est que vous commencez à apprécier le chant. Une autre merveille.
« Downfall inc. » est un peu une sorte de piège. On revient un peu dans la routine, en se laissant guider pendant 2 minutes 30, jusqu’à ce qu’on se fasse brutalement secouer comme un pommier avec une grosse phase tantôt brutale, tantôt indescriptible. Magnifique sortie.
On change encore de décor et on s’envole pour « Challenger » qui sonnerait presque comme de la drum’n bass mais qui envoi surtout du bois. Aérien et pour le coup très cyber-metal, on pourrait à nouveau se laisser à faire des comparaisons avec Fear Factory. Mais cela sera plutôt sur le texte, ce qui se résumera très bien par : Penser par soi-même, être libre et se rebeller contre les contraintes. Et on le dira jusqu’à ce que les chosent bouge… bref.
Si l’album se termine sans morceau qui sortira vraiment du lot, à aucun prix il ne faudra rater « Into the blackest light » qui reprend un exercice du précédent album « The pulse of awakening » et qui consiste à mélanger le cyber metal et le black metal. C’est bien sale, et on adore ça !
Sybreed délivre ici un excellent métal morderne, inspiré et aussi singulier. Si vous avez l’impression de tourner en rond, attendez le 24 septembre et venez prendre votre grosse tarte !
Critique : Weska
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Sybreed
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