Chronique

Le mot rétromusic vous dis quelque chose ? Ce bon phénomène qui consiste de faire du neuf, avec du vieux, mais toujours avec le son du vieux ? Et bien Blood of the sun, c’est exactement ça ! Plus précisément, le groupe nous emmène directement dans la transition années 60, années 70, à l’époque où Santana, Pink Floyd et toute une bande de joyeux loustics vouaient vénération à l’orgue. Alors pour aimer Burning of the wings of desire, vous avez intérêt d’aimer ça !

Et pour ne pas trop nous choquer « Let it roll » va ouvrir l’album sous une touche très rock and roll ! Tout est propre : la voix nous mets bien dedans, l’équilibrage dans les son est parfait et l’orgue vient ensuite apporter sa touche oldschool. « Burning on the wings of desire » est un morceau bien plus hard dans l’esprit et ça on le doit à un super croisement solo de guitare bien heavy et solo d’orgue. Petite pause avec cet instrument avec « Can’t stop my heart » dont le titre se prête à un rock’n roll bien burné qui va pleinement exploiter la puissance de la basse (oui, on l’entend !). Le morceau finira quand même sur petit duo solo de guitare / solo d’orgue, faut pas déconner !

L’orgue sera vraiment absent sur « Bring me down » où le piano joue un rôle important et permet de faire une bonne pause en se délectant d’une bonne ambiance bluezzi. Tout cela pour mieux se faire arracher la tête avec « Rock your station » et « Good Feeling » qui vont mettre le tempo un cran au dessus par rapport au début de l’album dans un morceau d’une puissance incroyable et qui mériteront des ponts un peu plus calme, on tient à notre vie !

Pour clore cet album qui ne contient que 8 pistes, « The Snitch » va ralentir le tempo en durcissant la guitare et « Good and Evil » nous achèvera avec un morceau bien lent, bien hard, plus Evil que Good.

Au final, je n’ai pas vu passer l’album. Rien n’est à jeter et l’ensemble est propre de A à Z. Alors si vous voulez faire revivre le rock’n roll, vous connaissez désormais une bonne adresse !