Chronique

SEVENTH ONE - WHAT SHOULD NOT BE / ARMAGGEDON RECORDS 2004

Tiens une nouveauté : ben non Seventh One en est à son 2eme album. Ce groupe suédois nous offre avec cet album un heavy speed tout à fait honorable. Aller, suivez moi pour en savoir plus.
« Eyes Of The Nation » débute sur les chapeaux de roue dans un speed métal décapant proche d’un Metalium, d’ailleurs le producteur n’est autre que Lars Ratz (bassiste de Metalium). Un très bon début qui nous présente ce groupe qui à évolué depuis son 1er opus ‘Sacrifice’ (2002), avec des compos plus mures.
« How Many Years» continue dans un style plus perso la voix de Rino Fredh est accompagnée par les chœurs agressifs par moment (sublime) de Johannes Losback sur ce mid tempo heavy terrible, un bien bon album en perspective armé de musiciens talentueux et pleins de bonnes idées (y a qu’a écouter les solos de gratte pour comprendre). D’ailleurs le début de « Mercenaries Call» débute sur un solo de gratte pas dégueux puis se poursuit en un heavy speed bien accrocheur entre passage speed et passage calme sur lequel Johannes nous sort une de ses voix rocailleuse énorme. Une nouvelle bonne prestation.
« Ancient Oath» est du pur Speed métal comme Metalium voir Lost Horizon les apprécie. Efficace et surtout direct, la prod de Lars est énorme car elle met bien en valeur chaque instrument et embellit juste ce qui faut pour les compos. Sans plus attendre « Gallows Pole » (qui n’a absolument rien à voir avec Led Zeppelin) arrive avec son gros riff lourd comme un âne mort, pour un titre énorme un mid tempo heavy au refrain à la double super sympa.
« Awaken Visions » est la ballade de l’album appuyée par une basse dévastatrice très Manowar. Cette ballade cool n’est pas très originale mais bon elle passe bien dans l’album avec juste ce qui faut pour ne pas être larmoyante (aux vues de certains passages c’est même plutôt couillu). Mention spéciale pour Jorgen Olsson et sa basse.
Puis la titre track « What Should Not Be » déboule à fond avec un autre titre purement speed, trop Metalium à mon goût (même si j’adore ce groupe) mais tellement efficace qu’on adore. Puis « Where Infinity Ends » vient nous surprendre à ressembler à du Hammerfall. Des débuts étonnant, heureusement que les petites prestations de Johannes donne plus de ‘ouille à l’ensemble : diablement efficace. Un nouveau mid tempo qui se voit accoucher d’une partie instrumentale qui est énorme, sombre, heavy ; en un mot mortelle.
Pour finir c’est « Shattered Glass » qui débute calmement pour finalement devenir la 2eme ballade de l’album, enfin presque car la petite accélération laisse le doute. Un titre une nouvelle fois proche d’un Metalium (metamorphosis, state of triumph) qui conclut d’une forte manière cette agréable album.
Conclusion un bien bon album qui ne révolutionne rien mais qui démontre le talent d’un groupe à surveiller dans les années à venir car il y a fort à parier qu’ils iront loin.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Site du groupe : site officiel de Seventh One
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