Chronique

ROYAL REPUBLIC - SAVE THE NATION / Roadrunner Records 2012

Après un surprenant premier album « We are the Royal », voilà que le combo scandinave remet le couvert avec « Save the Nation ». Ayant mis la barre assez haute lors du premier essai, on va vite découvrir si le groupe a su répondre à nos attentes et donc à encore s’améliorer et qui sait, peut être à nous clouer le bec.

Ici on ne fait pas dans la dentelle, on démarre immédiatement avec le titre éponyme « Save the Nation ». Un rock punk au début intriguant mais qui rapidement prend forme et nous plonge dans le vif du sujet dans une musique dynamique et révoltée. Pour ce qui est de « You ain’t nobody (‘Til somebody hates you) », il débarque plus dans une ambiance rock rebelle moderne. On sent bien des influences comme Green Day ou encore Blink 182 mais le tout agrémenté de guitares plus rock. Le rythme se pose sur « Be my baby ». Attention, ce titre n’en reste pas calme et nous plonge dans une musique rageuse au riff tranchant. Changement total d’ambiance avec « Everybody wants to be an astronaut ». Un rock déjanté et guilleret voire même parodique. Ce qui donne une accroche encore plus intéressante, proche un peu de « My chemical romance ». En voilà un message: « Make love not war (If you have to make war – make sure to make to make love in between) ». Un titre de chanson bien long pour un titre de trois minutes empreint de pure folie. On continue d’avance dans ce rock punkisé avec « Strangers Friends Lovers Strangers ». Un titre sympa, mais rappelant un peu les précédant, et un peu simplet dans sa structure. Cela ne s’arrange pas avec « Addictive », un titre au combien rasoir de par ses paroles peu inspirées et juvéniles. Un brin de folie s’empare de nos comparses sur « Molotov » et nous plonge dans un moment d’hystérie de part son rythme endiablé.

« Punch drunk love » reprend cet aspect juvénile en nous plongeant dans une musique totalement allumée et remplie d’énergie : ça sent gros le pogo. « Sailing man » vient couper le rythme avec son intro douce au piano façonnée film des années 60 avant de rentrer dans un rock pop entêtant et rageur. « Let your hair down » ou quand le rock ‘n roll se modernise, mais tout en gardant cet effet sur la voix très 70’s. Finit la gentillesse, c’est le moment d’insurrection avec « Revolution » et « Vicious ». Ca fuse, c’est violent et c’est frais. Pour terminer cette rondelle, un peu de basse et « I don’t wanna go out » vient pousser le cri dans un titre aux paroles simplifiées à fond, pour une chanson dont les adolescents se régaleront d’écouter le volume à fond pour emmerder leurs parents.

Conclusion : un album sympathique avec des titres un peu (trop) simples par moments, mais bien fait. C’est direct, c’est honnête ; bref ça passe bien.
 
Critique : Lionel
Note : 7/10
Site du groupe : Site de Royal Republic
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