Chronique
MARILLION - SOUNDS THAT CAN'T BE MADE / Ear Music 2012
Après un double album “Happiness is the road” intriguant, les monstres du rock progressif reviennent sur les devants de la scène avec leur nouvel opus “Sounds that can’t be made” qui déjà peut interpeler les esprits car il ne comporte que huit titres. Bon on s’en doute, ce ne seront pas des titres de trois minutes, mais quand même. Sans oublier aussi leur nouveau label : Ear Music.
Histoire de nous mettre dans le bain, quoi de mieux qu’un titre de quasiment 18minutes. Ce « Gaza » par contre va nous remettre en place. Finit les longueurs instrumentales, ici on entre dans le vif du sujet. Et autant dire que ce premier morceau va sérieusement nous surprendre car tout en gardant cette ambiance progressive, le combo arrive à nous délivrer une musique forte et directe. Comme s’il était par la case *fontaine de Jouvence. Une entrée bien savoureuse en tout cas, alternant différents types d’ambiances, allant du plus posé à une musique plus racée et rentre dedans avec bien évidemment un Steve Hogart en grande forme. Vient le tour du titre éponyme « Sounds that can’t be made » qui même s’il est plus court, fait quand même sept bonnes minutes. Ici, on plonge dans un univers posé et envolé, mélangeant des styles comme Pink Floyd ou encore Genesis, avec un clavier aux sonorités modernes.
« Pour my Love » débute lentement au synthé avant que les autres instruments ne viennent se rajouter délicatement pour six minutes de douceur et d’immersion dans un registre laissant place à la rêverie. Il en sera d’ailleurs de même pour le titre suivant « Power », qui comme son nom le porte nous trompe bien et ne nous délivre pas un moment d’euphorie. Tout est posé et réfléchit, avec une légère montée en puissance sur le pont et le refrain.
Histoire de ne pas nous choquer, l’aventure se place maintenant dans « Montréal », tout en gardant cet esprit calme et ambiant, agrémenté de quelques mélodies planantes faisant penser à Alan Parson le long de ses quatorze minutes. Pas de place pour les foudres de guerre. On continue dans la sérénité sur ce « Invisible Ink », qui progressivement évoluera vers un rock posé mais vibrant et remplit d’énergie.
Autant dire que l’on prolonge cette avancée dans l’univers rock avec « Lucky man » qui débute avec un bon riff et nous submerge de par une sensation de relaxation complète. Quand à ce qui est du morceau final, « The sky above the rain », ce sera une ballade assez sympathique avec un Steve qui se fait quelques aigus, histoire d’approfondir cette sensation de douceur.
Conclusion : Marillion nous offre là un album surprenant dans le sens où les morceaux sont plus directs et faciles à comprendre que le précédent album. Le tout, en gardant leur style, et ce pour notre plus grand plaisir.
Histoire de nous mettre dans le bain, quoi de mieux qu’un titre de quasiment 18minutes. Ce « Gaza » par contre va nous remettre en place. Finit les longueurs instrumentales, ici on entre dans le vif du sujet. Et autant dire que ce premier morceau va sérieusement nous surprendre car tout en gardant cette ambiance progressive, le combo arrive à nous délivrer une musique forte et directe. Comme s’il était par la case *fontaine de Jouvence. Une entrée bien savoureuse en tout cas, alternant différents types d’ambiances, allant du plus posé à une musique plus racée et rentre dedans avec bien évidemment un Steve Hogart en grande forme. Vient le tour du titre éponyme « Sounds that can’t be made » qui même s’il est plus court, fait quand même sept bonnes minutes. Ici, on plonge dans un univers posé et envolé, mélangeant des styles comme Pink Floyd ou encore Genesis, avec un clavier aux sonorités modernes.
« Pour my Love » débute lentement au synthé avant que les autres instruments ne viennent se rajouter délicatement pour six minutes de douceur et d’immersion dans un registre laissant place à la rêverie. Il en sera d’ailleurs de même pour le titre suivant « Power », qui comme son nom le porte nous trompe bien et ne nous délivre pas un moment d’euphorie. Tout est posé et réfléchit, avec une légère montée en puissance sur le pont et le refrain.
Histoire de ne pas nous choquer, l’aventure se place maintenant dans « Montréal », tout en gardant cet esprit calme et ambiant, agrémenté de quelques mélodies planantes faisant penser à Alan Parson le long de ses quatorze minutes. Pas de place pour les foudres de guerre. On continue dans la sérénité sur ce « Invisible Ink », qui progressivement évoluera vers un rock posé mais vibrant et remplit d’énergie.
Autant dire que l’on prolonge cette avancée dans l’univers rock avec « Lucky man » qui débute avec un bon riff et nous submerge de par une sensation de relaxation complète. Quand à ce qui est du morceau final, « The sky above the rain », ce sera une ballade assez sympathique avec un Steve qui se fait quelques aigus, histoire d’approfondir cette sensation de douceur.
Conclusion : Marillion nous offre là un album surprenant dans le sens où les morceaux sont plus directs et faciles à comprendre que le précédent album. Le tout, en gardant leur style, et ce pour notre plus grand plaisir.
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Marillion
Vues : 5758 fois