Chronique

TRACER - L.A.? / Mascot Music 2012

A croire que c’est fait exprès. Oui je rentre du pays des kangourous et ça me manque. Aussi quoi de mieux que de se prendre un coup de nostalgie supplémentaire en recevant le second opus de Tracer, intitulé « L.A. ? », originaire d’Adélaïde en Australie. Bon pour le style musical, pas de grande surprise, la formation fait du hard rock, comme ses confrères d’AC/DC, Airbourne ou encore My Dynamite pour ne citer qu’eux.
Autre point : cette formation est un trio, avec à le vue de la photo, une moyenne d’âge d’environ 20 ou 22 ans. Mais la première question ne vient pas de là. Elle vient des informations dans le livret. L’album cette année via Mascot Records, et l’album a été enregistré en Mai 2008. Si ce n’est pas du décalage horaire, je ne sais pas comment l’appeler ?!

Bon finit de dire des bêtises, et passons à l’écoute de cette rondelle qui n’est composée que de sept morceaux. Le premier titre « The end of the samouraï » débute avec un riff et entre dans un rock posé aux sonorités des années 80 avec un chant correct. On augmente l’intensité sur « Don’t forget my name », qui immédiatement déboule dans un up-tempo avec un refrain accrocheur pour un titre sympa mais avec un son intriguant, pas mauvais, mais pas super en même temps. Du roots quoi. L’avancée musicale se fait dans la même direction sur ce « Wrecking ball ». Ca envoie bien, mais le son gêne un peu, écrasant cette musique qui mériterait d’être plus libre et expressive.
Un riff, un tempo lent et une ambiance lourde, c’est comme ça que « Get free » apparaît et est faite, avec un air planant, un poil psychédélique, mais peu intéressant. « All look the same » remet les choses en place et nous fait revenir dans un univers rock ‘n roll jeune et mouvant. On continue d’avancer dans cette vague de fraîcheur et de folie sur « Such a waste », un titre bien armé qui sur scène en fera sauter et headbanguer plus d’un. Sept titres uniquement et ils arrivent à nous poser une ballade « Sleep by fire » à la fin de l’album. En plus de ça, elle a un grand manque d’originalité et est même un peu barbante il faut le dire.

Conclusion : un album qui avec tout ce décalage temporel aurait mérité d’avoir une production revue et amélioré, un ou deux titres d’ajoutés et surtout cette ballade de supprimée.
 
Critique : Lionel
Note : 5/10
Site du groupe : Site de Tracer
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