Chronique
KAMELOT - SILVERTHORN / Spv 2012
En voilà un album attendu ! Et ce pour plusieurs raisons, mais la principale restant quand même le départ de Roy Khan (chant) en pleine tournée pour l’album « Poetry for the poisonned ». Autant dire que pour le monde du metal c’est le choc, car on perd une grande voix et un grand monsieur (dont au passage on n’a aucune nouvelle). Pour le remplacer, on a eu droit rapidement à Michael Eriksen (Circus Maximus), puis Fabio Lione (Rhapsody of Fire) qui jouera avec le combo américain pendant plus d’un an. Mais au final, c’est un suédois qui a été choisit comme nouveau chanteur. Il s’agit de Tommy Karevik, qui officiait déjà sur scène avec Kamelot en même temps que Fabio. Autre point positif : finit les interventions de Simone Simons (Epica) qui à la longue étaient des plus irritantes (S’est-elle faite plaquer par Oliver ?). C’est donc avec un intérêt et des interrogations certaines que je me lance dans l’écoute de ce « Silverthorn ».
On débute sans surprise avec une intro ici nommée « Manus Dei ». Le piano est au rendez-vous avant de rentrer dans une ambiance épique avec chœurs et mélodies bien catchy. Pas de surprise aussi pour le premier titre de l’album, il s’agit de « Sacrimony (Angel of afterlife) » choisit comme premier single et clip vidéo. Un titre racé et rapide rappelant quand même grandement des titres comme « When the lights are down » ou encore « Centre of the universe ». Un titre 200 pour cent Kamelot, toujours gardant cette ambiance machiavélique. Mais rapprochons nous de Tommy. On croirait presque entendre Khan. Un choix intéressant : est-ce pour ne pas choquer les fans ou est-ce pour coller aux titres déjà écrits ? Autre point, deux très belles Lady se font entendre : une à la voix claire(Elize Ryd d’Amaranthe) et l’autre plus gutturale (Alissa White-Gluz de The Agonist). On continue dans la puissance avec « Ashes to Ashes » qui ici encore nous ramène sur la période Epica du groupe. A noter que les voix lourdes sont faites par Sascha Paeth. Un titre de power metal bien agréable et direct. Avec « Torn » on rentre dans du grand Kamelot. Grande ligne de clavier, un break, un Tommy envouteur, et c’est partit pour un grand moment de metal avec ce morceau qui sur scène fera des ravages. « Song for Jolee » calme le jeu avec un peu de délicatesse après ce début en trombe. Voilà donc une ballade où Tommy est vibrant, en duo avec Oliver (claviers). Un titre sympa, mais le groupe à quand même fait mieux. Le moment de vérité ? Alors voyons ce que « Veritas » suggère : intro délicate et bim un gros riff pour entrer dans un mid tempo puissant avec l’apparition de la douce Elize, et aussi de chœurs épiques fait par une équipe de choc, à savoir : Amanda Somerville, Elize Ryd, Robert Hunecke-Rizzo, Thomas Rettke, Simon Oberender, Cinzia Rizzo.
C’est le moment de « My Confession » qui continue d’évoluer dans cette ambiance qui a fait la renommée du groupe : du metal mélodique de haute volée, un peu dans la veine de « The Haunting » mais avec une touche plus moderne et sans Simone ! Au tour maintenant du titre éponyme « Silverthorn » qui sans grande surprise continue dans la même lignée que les autres morceaux, avec une touche un peu plus moderne et virulente sur certains soli (principalement à l’aide du clavier). On éclaircit un peu les choses sur « Falling like the Fahrenheit ». Un mid tempo ténébreux où Tommy essaye de nous envouter, et cela fonctionne presque. En tout cas, quelle voix ! Etes-vous prêt pour une bonne donne d’adrénaline ? Alors accrochez-vous car voilà « Solitaire ». Une bombe de speed mélodique made in Kamelot. Du grand art sur tous les plans, alternant couplet posé et refrain endiablé, et un Thomas nous offrant un bien bon solo guitare. Après cette déferlante, les cloches sonnent et lentement mais surement, dirigé par un orgue, on entre dans l’antre de « Prodigal Son », un titre lent et puissant, voire même agressif de avec ses riffs ténébreux en opposition avec une voix lente et douce diffusée par Tommy. Pour terminer cet album, nous auront droit à « Continuum » qui se voit être une outro qui voit les choses en grand entre chœurs et mélodies, délicatesse et insouciance.
Conclusion : bien que le choix du chanteur reste intriguant de par sa voix proche de Roy Khan, il n’en reste pas moins qu’il nous prouve qu’il a sa place dans le groupe en nous délivrant une belle performance pour un album où le groupe revient aux ‘sources’ en mélangeant des influences de leurs albums « Karma » ou encore « Epica » mais tout en gardant cette touche moderne et lugubre utilisée dans leurs derniers albums.
On débute sans surprise avec une intro ici nommée « Manus Dei ». Le piano est au rendez-vous avant de rentrer dans une ambiance épique avec chœurs et mélodies bien catchy. Pas de surprise aussi pour le premier titre de l’album, il s’agit de « Sacrimony (Angel of afterlife) » choisit comme premier single et clip vidéo. Un titre racé et rapide rappelant quand même grandement des titres comme « When the lights are down » ou encore « Centre of the universe ». Un titre 200 pour cent Kamelot, toujours gardant cette ambiance machiavélique. Mais rapprochons nous de Tommy. On croirait presque entendre Khan. Un choix intéressant : est-ce pour ne pas choquer les fans ou est-ce pour coller aux titres déjà écrits ? Autre point, deux très belles Lady se font entendre : une à la voix claire(Elize Ryd d’Amaranthe) et l’autre plus gutturale (Alissa White-Gluz de The Agonist). On continue dans la puissance avec « Ashes to Ashes » qui ici encore nous ramène sur la période Epica du groupe. A noter que les voix lourdes sont faites par Sascha Paeth. Un titre de power metal bien agréable et direct. Avec « Torn » on rentre dans du grand Kamelot. Grande ligne de clavier, un break, un Tommy envouteur, et c’est partit pour un grand moment de metal avec ce morceau qui sur scène fera des ravages. « Song for Jolee » calme le jeu avec un peu de délicatesse après ce début en trombe. Voilà donc une ballade où Tommy est vibrant, en duo avec Oliver (claviers). Un titre sympa, mais le groupe à quand même fait mieux. Le moment de vérité ? Alors voyons ce que « Veritas » suggère : intro délicate et bim un gros riff pour entrer dans un mid tempo puissant avec l’apparition de la douce Elize, et aussi de chœurs épiques fait par une équipe de choc, à savoir : Amanda Somerville, Elize Ryd, Robert Hunecke-Rizzo, Thomas Rettke, Simon Oberender, Cinzia Rizzo.
C’est le moment de « My Confession » qui continue d’évoluer dans cette ambiance qui a fait la renommée du groupe : du metal mélodique de haute volée, un peu dans la veine de « The Haunting » mais avec une touche plus moderne et sans Simone ! Au tour maintenant du titre éponyme « Silverthorn » qui sans grande surprise continue dans la même lignée que les autres morceaux, avec une touche un peu plus moderne et virulente sur certains soli (principalement à l’aide du clavier). On éclaircit un peu les choses sur « Falling like the Fahrenheit ». Un mid tempo ténébreux où Tommy essaye de nous envouter, et cela fonctionne presque. En tout cas, quelle voix ! Etes-vous prêt pour une bonne donne d’adrénaline ? Alors accrochez-vous car voilà « Solitaire ». Une bombe de speed mélodique made in Kamelot. Du grand art sur tous les plans, alternant couplet posé et refrain endiablé, et un Thomas nous offrant un bien bon solo guitare. Après cette déferlante, les cloches sonnent et lentement mais surement, dirigé par un orgue, on entre dans l’antre de « Prodigal Son », un titre lent et puissant, voire même agressif de avec ses riffs ténébreux en opposition avec une voix lente et douce diffusée par Tommy. Pour terminer cet album, nous auront droit à « Continuum » qui se voit être une outro qui voit les choses en grand entre chœurs et mélodies, délicatesse et insouciance.
Conclusion : bien que le choix du chanteur reste intriguant de par sa voix proche de Roy Khan, il n’en reste pas moins qu’il nous prouve qu’il a sa place dans le groupe en nous délivrant une belle performance pour un album où le groupe revient aux ‘sources’ en mélangeant des influences de leurs albums « Karma » ou encore « Epica » mais tout en gardant cette touche moderne et lugubre utilisée dans leurs derniers albums.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de Kamelot
Vues : 5734 fois