Chronique
RUINS - PLACE OF NO PITY / Listenable Records 2012
Dans les dernières recrues de Listenable records, on note Ruins, un duo de compositeur formé par Alex Pope (chant, guitare) et Dave Haley (batterie). Après trois albums auto-produits dans l’univers underground de la scène Australienne, ils ont enfin l’occasion de faire du bruit au niveau international avec « Place of no pity ». Le registre, je vous le donne Emile, un death metal sombre et haut de gamme !
Alors pourquoi haut de gamme ? Parce que vous avez ici un batteur qui compose. Il va proposer quelque chose d’autre que simplement une succession de martèlements pour faire un death metal sans saveur, uniquement brutal, juste bon à suivre des schémas vieux de 20 ans, je ne vise personne, suivez mon regard ! (ou nos amis Incantations!).
En effet, la qualité de la composition de la batterie justifie quasiment à elle seule la note de l’album. Mais lorsque « Inhabit the twilight » ouvre cet album, ce qui marque en premier c’est l’univers menaçant posé par les guitares et le chant ; Enfin le chant, appelons ça parler en graillant. Le côté sombre ainsi posé rappelle plus un black metal norvegien type début de carrière de Dimmu Borgir que de l’affiliation death metal (ou dark death whatever) qui est donnée au groupe. Mais toutes étiquettes écartées, c’est surtout un metal extrême bien underground que l’on goûte tout au long de l’album. La production, parfait mix entre qualité et sonorité underground intègre très bien les différents morceaux.
« Death lends the ultimate touch » en est le parfait exemple et arrive à tenir en alerte pendant plus de 8 minutes avec un son dégueulasse à point (ou saignant, selon la cuisson que vous préférez). « Winters Will » fera une belle rupture avec un départ en trompe digne d’une charge d’infanterie scandinave. Mais cela sera pour mieux s’enfoncer par la suite par quelque chose de beaucoup plus lugubre et glacial tout en restant très mélodique.
« The place of no pity » mets au défi de tenir non pas 8, mais 9 minutes ! Aucun problème ! Après un petit moment de calme, la seconde partie de l’album s’amorce sur des notes plus Metal avec diverses inspirations, soit dans le conventionnel, soit dans le plus moderne, type Amon Amarth. « Desolation » se présentera sous une forme de martèlements lancinants avec des ruptures glaciales, là où « Oath » sera donc simplement une ôde à la brutalité et au vice.
The place of no pity est une vrai réussite et fait office de passerelle entre le milieu des productions édulcorées et celui de l’underground brut de décoffrage. Ce savant mélange est destiner à servir une ambiance sombre mais conservatrice de l’essence de la musique, les musiciens.
Alors pourquoi haut de gamme ? Parce que vous avez ici un batteur qui compose. Il va proposer quelque chose d’autre que simplement une succession de martèlements pour faire un death metal sans saveur, uniquement brutal, juste bon à suivre des schémas vieux de 20 ans, je ne vise personne, suivez mon regard ! (ou nos amis Incantations!).
En effet, la qualité de la composition de la batterie justifie quasiment à elle seule la note de l’album. Mais lorsque « Inhabit the twilight » ouvre cet album, ce qui marque en premier c’est l’univers menaçant posé par les guitares et le chant ; Enfin le chant, appelons ça parler en graillant. Le côté sombre ainsi posé rappelle plus un black metal norvegien type début de carrière de Dimmu Borgir que de l’affiliation death metal (ou dark death whatever) qui est donnée au groupe. Mais toutes étiquettes écartées, c’est surtout un metal extrême bien underground que l’on goûte tout au long de l’album. La production, parfait mix entre qualité et sonorité underground intègre très bien les différents morceaux.
« Death lends the ultimate touch » en est le parfait exemple et arrive à tenir en alerte pendant plus de 8 minutes avec un son dégueulasse à point (ou saignant, selon la cuisson que vous préférez). « Winters Will » fera une belle rupture avec un départ en trompe digne d’une charge d’infanterie scandinave. Mais cela sera pour mieux s’enfoncer par la suite par quelque chose de beaucoup plus lugubre et glacial tout en restant très mélodique.
« The place of no pity » mets au défi de tenir non pas 8, mais 9 minutes ! Aucun problème ! Après un petit moment de calme, la seconde partie de l’album s’amorce sur des notes plus Metal avec diverses inspirations, soit dans le conventionnel, soit dans le plus moderne, type Amon Amarth. « Desolation » se présentera sous une forme de martèlements lancinants avec des ruptures glaciales, là où « Oath » sera donc simplement une ôde à la brutalité et au vice.
The place of no pity est une vrai réussite et fait office de passerelle entre le milieu des productions édulcorées et celui de l’underground brut de décoffrage. Ce savant mélange est destiner à servir une ambiance sombre mais conservatrice de l’essence de la musique, les musiciens.
Critique : Weska
Note : 8.5/10
Vues : 5733 fois